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2005. Óscar Lloveras. S/T (documentación teórica / texto Gilbert Lascault)

 LES STRUCTURES SOUPLES D’OSCAR LLOVERASLES ENERGIES, LES TENSIONS

Les vides, les espacements

Les sculptures, les peintures, les installations de l’artiste constituent , souvent, des structures souples, extensibles, apparemment frêles, presque instables. Elle trouvent leur place dans un terrain qu’elles transforment. Elles s’imposent avec discrétion et force. Elles jouent avec les vides, avec les écarts, avec les lacunes, avec les espacements, avec les intervalles.

Alors, les vides ne sont pas oubliés, ni inertes. Ils sont parcourus par des souffles. Sans les vides, l’espace vibrerait, chanterait. En 1944, dans un texte cour, le poète Paul Valéry met en relation la sensation d’être libre, notre respiration et la respiration de l’univers: «la liberté est une sensation. Cela se respire (…) par une simple, fraîche, profonde prise de souffle à la source universelle où nous puisons de quoi vivre un instant de plus, tout l’être délivré est envahi d’une renaissance délicieuse de ses volontés authentiques».

L’artiste est proche du peintre Henri Matisse qui, en 1908, parle de «la manière de situer les objets: l’air, les vides qui circulent autour d’eux». Dans un tableau, ce sont «la place qu’occupent les corps, les vides qui sont autour d’eux, les proportions»; car Matisse précise: «Je ne peins pas les choses, je ne peins que les différences entre les choses». Ainsi, les installations d’Oscar Lloveras soulignent les vides, les proportions, les différences entre les choses. Elles évitent l’encombrement des choses. Elles les séparent, les écartent. Elles produisent et opèrent les intervalles, l’entre-deux, puisque Marcel Duchamp note «L’écart est une opération».

L’artiste utilise les vides. Il lit peut-être des phrases du Tao-Tö-King de Lao-Tseu (VIe siècle avant J.-C): «Trente rayons se joignent en un moyeu unique; ce vide dans le char en permet l’usage. D’une motte de glaise, on façonne un vase; ce vide dans le vase en permet l’usage. On ménage portes et fenêtres pour une pièce; ce vide dans la pièce en permet l’usage. L’avoir fait l’avantage, mais le non-avoir fait l’usage.» Selon Lao-Tseu, le nœud, l’énergie sont liés aux vides: «Le creux du Ciel-Terre recueille la vie ; c’est le nœud vital, le centre vivant, le lieu de la formation des influx, des échanges» (1).

Alors, les œuvres de l’artiste tressent le monumental et l’intime, les matériaux et l’immatériel, les structures et le mythique, le géométrique et le sensuel. Centaines œuvres s’intitulent La montée des esprits, Colonnes… Les constructions donnent à voir des légendes, des récits, des rites, des cérémonies souvent discrètes, des célébrations souvent modestes, des rêves choisis. Alors l’art devient parfois proche de certains exercices chamaniques, de certains savoirs énigmatiques.

Ces constructions célèbrent la Nature, le cosmos. Le monde (comme l’exprime le philosophe grec, Héraclite d’Ephèse) est une «harmonie de tensions tour à tour tendues et détendues, comme les cordes tendues et détendues de l’arc et de la lyre». Dans le monde, les forces contraires se fondent en unité. Et, selon Héraclite, «l’harmonie cachée surpasse l’harmonie visible».

Cinq éléments

Dans un carnet de l’artiste, il dessine schématiquement un gorin-tô, un pagode «pagode à cinq cercles», qui représente les cinq «éléments». C’est une structure verticale composite, formée par un cube (représentant la terre), une sphère (l’eau), une pyramide (le feu), une demi-sphère (l’air) et une flamme (l’éther). Les gorin-tô sont introduits au Japon vers le IXe siècle et le bouddhisme les adopterait comme le symbole de l’univers. En pierre, ils ornent des mausolées et des petits tumulus (des Kyôzuka); parfois, ils sont en bois et décorent le sommet de poteaux placés entre les cimetières. Selon d’autres interprétations, les cinq éléments du cosmos seraient (dans des textes chinois) la terre, l’eau, le métal, le bois (ou le vent), le feu…Même si les classifications sont différentes, l’artiste privilégie toujours une dizaine d’éléments de l’univers et il tisse les matières et les souffles. Il mêle les toiles et les voiles. Il choisit les bois différents et coupés de diverses formes; les branches nouées; les métaux (des tiges, de fils de fer…); les pierres (parfois noires); les cordes végétales et les nattes «de bonheur»; les papiers; les tissus; le verre; les gaz rares (le néon, l’argon…) qui modifient les lumières ;un coquillage en forme d’une spirale; le feu…

Créer des arbres aériens

Le Philosophe Gaston Bachelard (L’air et les songes, Corti,1943) réfléchit sur l’ «arbre aérien». Il cite le poète André Suarès (1868-1948): «Sans cesse, l’arbre prend son élan et frémit les feuilles, ses innombrables ailes». Jack London évoque, sur un immense arbre, un «nid des hautes cimes». Dans une légende, l’ «arbre d’Adam» atteint l’enfer par ses racines et le ciel par ses branches. Parfois un arbre parle avec les vents et porte les étoiles. Et l’artiste crée des «arbres aériens», pour penser à l’arbre cosmique.

D’ailleurs, le mythologue Mircea Eliade(2) estime que , dans diverses civilisations,« tous les arbres rituels ou les poteaux, que l’on consacre avant ou pendant une cérémonie religieuse quelconque, sont comme projetés magiquement au Centre du Monde». Un texte de l’Inde védique décrit l’arbre comme le pilier cosmique: «De ton sommet tu supportes le Ciel; de ta partie médiane tu emplis les aires; de ton pied tu affermis la Terre.» Ou bien, dans le chamanisme, l’escalade d’un tel arbre par le chaman tatar symbolise son ascension au ciel. Ou encore, certains chamans obtiennent l’extase à l’aide de leurs tambours et « le tambour serait fait du bois même de l’Arbre du Monde». L’artiste suggère des végétaux dressés vers le ciel.

Les feuilles d’érable et les pièges des souffles

L’artiste conserve des feuilles d’érable de divers pays. Il les laisse sécher entre les feuilles de papier journal et les transporte. Il invente des installations dans lesquelles interviennent les feuilles d’érable: à Paris (dans son atelier), à Osaka, à Clamart (au Centre Albert Chanot), à Paris aussi ( dans la galerie Akié Arichi)…La feuille flamboyante d’érable est l’un des emblèmes de l’artiste. Il utilise les feuilles et les fils qui constituent les filets étranges, des nasses énigmatiques, des sortes de pièges pour attraper les souffles, les esprits puissants, les vents, les pensées venues d’on ne sait où. En particulier, dans un village d’une Ile de la Mer de Chine, dans un hangar de pêcheurs, il invente ces premiers filets.Au Japon, dans le Kansaï, en automne, les familles partent en week-end pour «capturer les feuilles et les images», pour contempler le rouge varié des érables.En Australie, dans une forêt, l’artiste, un matin, voit les feuillages encore plus rouges que jamais. C’est le feu dans une splendeur terrifiante, dangereuse.

L’éloge du papier

Les œuvres de l’artiste constituent un éloge du papier. Dans les villes, il trouve des papiers divers, occidentaux ou orientaux, fins ou épais, fragiles ou solides. Il le recueille, les conserve. Il les découpe. Il les modifie. Il les froisse et le repasse. Parfois, il utilise certains papiers insolites: par exemple, des fax de la guerre du Golfe. Souvent, il se sert du papier journal, du papier de soie, du papier qui enveloppe les pizzas. Il les colore avec des pigments naturels.

Au Japon, il fabrique personnellement son papier. Le papier japonais se nomme le Washi. Il le fabrique avec les fibres de l’écorce de trois arbustes. Le papier de mûrier est le plus robuste et rugueux; un autre papier est plus lisse. Le Washi est fort, doux.

Les papier de l’artiste sont des surfaces, des plans, des supports, des subjectiles. Ils interviennent dans les peintures et les installations de l’artiste. Ils sont suspendus.Ainsi, les gohei sont des symboles shintô faits de bandes de papier blanc pliées en zigzag, fixées soit sur un pilier, soit sur un support quelconque ou encore suspendues sur une corde sacrée tendue en travers d’un portique(Torii) de sanctuaire shintô. Les gohei indiqueraient la présence des divinités(les Kami). L’artiste pense souvent aux gohei et aux kami.

Les noeuds, les cordes

Dans les installations de l’artiste, les cordes( sacrées et profanes), les ligatures, les lianes, les noeuds, les tensions, les structures en cordage, les «nattes de bonheur» interviennent. Ancien marin, il manipule les grelins, les élingues.Au Japon, selon les régions, on fabrique des cordes végétales de formes variées. Par exemple, on y suspend de petits oranges amères qui sont autant des offrandes que des décorations. Ici, on note l’existence d’énormes cordes nouées. Ailleurs, les cordes de paille sont souvent remplacées par des nattes de la même paille. Par exemple, les cordes(ou les nattes) délimitent «l’abri du dieu de l’an» et le signalent; elles constituent aussi une barrière, interdisant les accès des aires sacrées aux forces du mal; on y suspend parfois des plaquettes de bois(4)… Vrilles végétales, paille, étoffe et papier sont les matériaux d’élection d’une longue tradition de nouage. Utilitaire, décoratif ou symbolique, le noeud japonais et soumis à des règles strictes; la couleur, la forme et l’emplacement du nœud du vêtement correspondant à des critères d’âge, de sexe, de classe; le nœud qui enserre le rouleau peint témoigne du degré artistique de celui qui l’a noué; les cordelettes de papier coloré sur le paquet-cadeau signifient rigoureusement la raison du présent et la valeur qu’on lui attache. Nouer n’est pas un acte innocent, mais signifiant, voire créateur. Le nœud relie(musubi) et il lie(yui); me est l’œil, la maille, le point de couture qui considère, du noeud, le centre surtout, le vide qu’il enlace et façonne entre les brins; shime est employé en composition et dénote l’idée de fermeture. Des cordes en paille ceignent les enceintes sacrées, balises proposées aux divinités, remparts opposés aux souillures. Le nœud central, suspendu au portique du sanctuaire proclame le sacré et barre la route au mal. Dans certaines cérémonies bouddhiques, le nœud qui lie la corde a perdu son support matériel: c’est une mudrâ, que l’on noue de ses doigts. De ses doigts, l’artiste peut parfois nouer des cordages invisibles et des cordes réelles…Pour assurer la clôture du monde rituel, encerclé de fines cordelettes nouées, le maître des rites ésotériques noue autour de l’autel les sceaux de la terre, des quatre directions.D’autre part, certaines divinités(musubi no kami) peuvent créer toutes choses en liant, susciter la vie en alliant deux matières inertes.Nouer est qu’une des premières techniques de l’industrie humaine: ce fut aussi l’une des premières techniques de création divine. En nouant, les dieux suscitèrent l’énergie de l’univers. Et aussi, nouer serait un acte qui permet d’attacher une parcelle d’esprit à un corps. Le nœud est un principe de vie.

Dans des poèmes japonais du VIIIe siècle, les nœuds symbolisent les liens amoureux, la fidélité et le retour de l’être aimé. Le nœud est l’un des symboles du mariage. Car les divinités du mariage sont noueuses de liens.

Explorer les territoires

L’artiste explore des territoires proches et lointains. Il les examine. Il les inspecte, les visite.Il apprécie et analyse leurs coordonnées, leurs orientation. Ses œuvres les métamorphosent.Les ateliers de l’artiste ( actuellement l’un a Paris et l’autre dans l’île de Shikoku au Japon, ne sont pas seulement des lieux de travail; ils se manifestent comme des espaces modifiés dans lesquels des plantes poussent parmi des pierres, parmi des livres. Sur un mure des structures sont accrochées. Une autre, giganteste, est d’abord couchée sur un plancher; puis l’artiste la dresse, l’érige. Des néons modifient la lumière de l’atelier. Dans un coin, discret, un petit autel est modeste: une pierre trouvée, des graines, une calligraphie, la formule d’une prière bouddhique.Dans le Nord de la France, les installations de l’artiste nous donnent à voir des images neuves de la Mer du Nord, de la lumière des peintres flamands, des villages mélancoliques, des usines désaffectées, des terrils de mines, des amoncellements, des scories. Elles révèlent une règion forte et grave, les traces tragiques des guerres recommencées, et les brouillards. L’artiste collecte les matériaux destinées à ses œuvres: les pierres noires, les tissus blancs des usines, les cordages, les métaux parfois rouillés. Une ferme abandonnée devient son atelier provisoire. Les installations de l’artiste unissent la présent et la mémoire, la nature et les travaux des hommes. Près de la mer, l’artiste dessine sur le sable.Ou bien, dans la ville, au cœur du vieux Lille, l’artiste découvre une église du XVIII ème siècle: La Grande Madeleine. La coupole est haute de 35 mètres. Entre les larges colonnades de marbre noir belge, on distingue trois autels, deux espaces qui servaient aux baptêmes et à l’accueil des moines. Alors, l’artiste présente une vingtaine de peintures de 5 mètres, des installations qui utilisent, entre autres, cordages et papier. Il crée des lumières artificielles dans l’ensemble bleuâtre, dû aux vitraux, sur le marbre noir. Par des tubes de verre, par l’argon, le néon, le mercure, il invente des lumières-couleurs qui donnent la sensation de l’unité de l’espace transfiguré. Il pense s’etre d’abord inspiré, pendant l’adolescence, de l’Arte Povera et du Land Art; puis il crée, dit il, «un objet sans forme» , dans son esprit, comme le «fruit du désir» . La nature y règne dans les lumières et les ombres, au cœur de la cité.Ou aussi, l’artiste inscrit des événements dans le paysage. Vous pouvez alors lire un poème de Charles Baudelaire: «La Nature est un temple ou les vivants piliers/ Laissent parfois sortir des confuses paroles/ L’homme y passe à travers des forêts et des symboles/ Qui l’observent avec des regards familiers.» Comme le précise le mythologue Mircea Eliade, l’installation dans un territoire équivaut à la fondation d’un monde. Pour lui, le temple (templum) et le temps (tempus) se correspondent.

 Pélérinages

A travers cinq continents, en particulier en Argentine, en Australie où il rencontre les Aborigènes, en France ( près de la Mer du Nord et près des mines), en Italie (à Carrare), en Indonésie, dans divers Îles du Japon, l’artiste est un pèlerin permanent, un voyageur voyant. Il ne cherche jamais l’exotisme. Il refuse tout pittoresque bariolé. Si Lanza del Vasto publie, en 1943, Le pèlerinage aux sources, l’artiste cherche à découvrir les sources des rivières, des fleuves et celles invisibles, secrètes, comme des sages, des chamans, des poètes, des rêveurs captent les principes de la vie, cherchent le chiffre des choses. Il erre et il contemple. Il découvre des terres privilégiées, des espaces inespérés, des lieux inattendues. Il écoute le chant des vents, des vagues de la mer, les êtres et des choses. Il découvre des mythes et des rites variés.

Le pèlerinage interminable de l’artiste est une initiation spirituelle. Il choisit ses périples. Souvent il garde des objets témoins (des feuilles d’érable, des pierres, des branches, des pots, des graines…), des traces conservées, des vestiges, des signes de la mémoire. Il cherche la quête de l’âme et de l’art dans un parcourt permanent, par la marche, par la recherche des chemins. Ses structures définissent les sites spirituels d’une géographie. L’artiste se métamorphose tout en modifiant l’espace.

Dans le «temps du rêve» dont parlent les aborigènes, dans le temps primordial des mythes, dans les voyages imaginés des divinités ou des ancêtres, l’artiste trouve son nomadisme spirituel, réglé.

Au cœur de l’Australie, sur les terres rouges et sèches, parsemées des buissons maigres, des centaines de pistes invisibles s’entremêlent. Pour les Aborigènes, pour ces rêveurs du désert, une piste parcourt mille kilomètres, balisée par des collines, des rochers, des arbres isolés, des sources : les sites sacrés d’un itinéraire. Les Aborigènes évoquent alors le voyage d’un peuple ancestral qui, dans l’espace-temps du Rêve, traversa le désert, avant de se transformer en étoiles. Ils peuvent chanter, danser, peindre les Rêves: le Rêve Emeu, le Rêve Perruche Verte, le Rêve Etoiles, le Rêve Bâton à Fouir, le Rêve Varan…Dans le temps du Rêve( «the dream time»), chaque évènement des ancêtres est marqué par une trace dans le paysage(5).

Au Japon, deux types de pèlerinages se pratiquent (6) : l’un, venu de Chine, est à rattacher au bouddhisme; l’autre, plus spécifiquement au Shintô. La pratique est un cheminement, un circuit de dévotions. Les circuits les plus populaires sont celui des «quatre-vingt-huit sanctuaires de Shikoku», le plus ancien et le plus fréquenté, et celui des «trente-trois sanctuaires des Provinces occidentales» (au Shikoku).

Le pèlerin parcourt les quatre-vingt-huit sanctuaires du Shikoku : 1240 kilomètres, au moins une quarantaine de jours. Il porte des cartes entre deux planchettes qu’il dépose à chaque station de son périple, pour attester son passage. Le pèlerinage constitue une géographie spirituelle, la reprise du parcours de Kôbo-Taishi (né en 774), un saint du bouddhisme japonais.

D’une autre façon, l’artiste invente, dans tel territoire qu’il a choisi, un cheminement spirituel. Il crée un pèlerinage modeste, discret, un parcours. Dans l’île de Shikoku, dans la forêt, il conçoit cinq installations en l’honneur de cinq villages, en rapport avec l’eau, le feu, la terre, le bois et le métal. Ces sites sont destinés aux villageois, aux adolescents qui sont des élèves de l’artiste, aux voyageurs. Devant les installations, certains se réunissent, boivent du saké et d’autres se reposent ou méditent.

Dans un paysage, chaque installation de l’artiste est une grande forme qui évoque parfois un immense oiseau; parfois la voile d’un navire ; ou bien une échelle qui se dresse de la terre au ciel ; ou aussi un rideau flottant ; ou encore une maison schématique ; ou peut-être un papillon ; ou aussi une croix ; parfois la silhouette épuisée d’un humain ou d’une divinité… La grande forme est le signal qui indique un terrain élu, un lieu de tension et de recueillement, un pôle d’énergies.

Les divinités de la montagne

Dans la région de la Montagne des divinités (Kami-yama), l’artiste sculpte, en 2000, une construction dressée, proche d’une architecture japonaise, un arbre qui serait l’axe du monde. La région serait bleue ; le ciel, les rochers, les arbres sembleraient bleus. L’artiste rencontre alors des pèlerins habillés de blanc, des prêtres, des sages.

L’artiste célèbre, glorifie les kami, les esprits divin. D’après la tradition, les Kami seraient au nombre de 88 millions. Ils sont vénérés, en particulier, dans des sanctuaires et ils peuvent habiter des sites naturels ; ils protègent les montagnes (yama no kami), les champs (ta no Kami), les chemins (sae no Kami)Dans la conscience japonaise, la terme yama (montagne) ne désigne pas tant les élévations de terrain, montagnes et collines, que les zones non défrichées par opposition aux terres cultivées, soit l’ensemble des zones forestières, souvent montagneuses, où on pratique la chasse et le bûcheronnage (7). Un rite inaugural consiste à aller couper solennellement en montagne pour la première fois de l’année. C’est l’accueil du dieu de la montagne descendant dans la rizière à la veille du début des travaux agraires. Les paysans choisissent un arbre convenable comme support symbolique du dieu de la montagne et ils font des offrandes d’alcool de riz et de gâteau , avant de couper les petites branches de l’arbre ; ils y accrochent un symbole de papier ou de bois.

Et, au début du bûcheronnage, les bûcherons «déterminent le bon arbre», récitent une formule pour s’attirer les bonnes grâces du dieu de la montagne. Sans doute, pour sculpter, l’artiste «détermine le bon arbre».

La montagne est le territoire de la divinité. Elle se loge souvent dans les arbres fourchus ou dans les pierres de forme bizarre. Les arbres et le gibier lui appartiennent. La divinité peut être une femme, un homme, un couple, un loup, un serpent, un renard, unvieillard borgne et unijambiste. Son culte est aussi multiforme que son aspect.

Traces sur le sable

Sable… Au Japon, pour la fête du dieu du sol. La pureté, l’absence de toute souillure est une condition du bon déroulement des rites et le sable ramassé sur la plage est dispersé devant et dans la maison, afin de purifier les lieux et leurs habitants…Parfois, un autel pour certains défunts consiste en un terre-plein parallélépipédique, rectangulaire, en sable de rivière aux quatre coins duquel on place des bambous décorés de feuilles de badiane de Chine. Le sable est maintenu par des bambous placés horizontalement et fixés aux piliers d’angle.

Le jardin du monastère Ryoan-Ji à Kyoto est un «jardin sec», recouvert de sable, meublé de quinze pierres, clos de murs. Les myriades de grains de sable symbolisent le vide entre les quinze rochers. Le sable est proprement balayé peut-être par les moines et les archipels des pierres sont, en quelque sorte, auréolés.

En 1948, dans le Sahara, Jean Dubuffet est fasciné par le sable du désert. Restent les empreintes des pieds nus dans le sable; elles font trace ; puis rien ; elles sont effacées par le vent.

 

Gilbert Lascault(octobre 2001)

(1) Cf. François Cheng, Vide et plein (le langage pictural chinois), Seuil, 1979.(2)Mircea Eliade, Images et symboles (essais sur le symbolisme magico-religieux), Gallimard, 1952(4) Laurence Berthier-Caillet et coll., Fêtes et rites des quatre saisons au Japon, PDF, 1981(5) Cf. Barbara Gowczewski, Les rêveurs du désert, Plon1989(6) Les pélerinages, Sources orientales, Seuil,1960(7) Laurence Berthier-Caillet et coll., Fêtes et rites des quatre saisons au Japon, P.O.F., 1981

 

 

 

 

 

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2005. Óscar Lloveras. S/T (documentación teórica / texto Óscar Lloveras)

 Je travaille dans l’intimité de mon atelier, où je conçois mon œuvre et l’ensemble de mes projets, ce qui me donne une vision des choses.

C’est à partir du dessin que je découvre mon écriture. Elle se traduit en espace, en couleur, en volume.Les matériaux m’inspirent par leur force, un langage plastique. J’ai pu faire émerger par exemple par le papier, une image qui est propre à sa constitution. J’ai pu mettre en situation des compositions spatiales avec le matériel , lui donnant d’autres possibilités à l’égard de la lumière.C’est finalement dans une composition que j’ai installée dans la forêt de Meudon que j’ai vu l’orientation de mon travail. Mes structures en papier et cordes se sont adaptées très positivement dans un environnement naturel.

L’utilisation du papier dans mon travail a toujours été présent. J’ai expérimenté différentes façons d’utiliser la couleur et la matière sur toutes qualités de papier. J’ai éprouvé un amour pour chercher des papiers sur mon chemin et les collectionner, les découper, ou les acheter : le papier journal, le papier dont on se sert pour envelopper le pain, les pizzas, le papier de soie. Des papiers divers, des plus pauvres au plus riches.

Par la façon d’utiliser les matériaux, on peint déjà par le choix, on parle déjà (Toroni).Par exemple, durant la guerre du Golfe, j’ai pu obtenir des fax de guerre contenant les nouvelles provenant de là-bas. J’ai construit une série de formes très aériennes entre des voilages ou des essais aéronautiques, ou des blasons.

Par l’assemblage d’autres matières, tels que le bois, la pierre, le métal, j’ai pu aller vers une évolution constante, qui me pousse à faire intervenir aussi des matériaux manufacturés, toujours à l’état brut.Par une vision sur la mer du Nord, en rapport avec les volumes produits par la lumière sur les terres, je me suis déplacé pour travailler sur les régions du Nord de la France et la Belgique.

Le contraste entre la ville et la nature m’a toujours touché. Il génère en moi la douleur et la joie de me sentir entre ces deux mondes.Dans le passé, j’ai eu cette sensation dans le Nord de l’Italie où j’ai travaillé la pierre. La force de la terre, le paysage, la lumière se transforment subitement dans l’urbanisation. Je me rappelle de jours de travail sur les collines en regardant la mer au fond du paysage, à droite, en contre jour, les usines, au pied d’une rivière splendide et polluée. Je faisais la taille de pierre, tout simplement.

La sensation était similaire dans le Nord de la France alors que le paysage était autre. Les terrils (faites par les déchets des mines), les villages abandonnés des ouvriers et plus loin, le champ, pur d’une lumière éclatante comme chez les peintres flamands. Et tout en tombant par la Belgique sur la mer, la lumière se diffuse sur les épaisseurs d’un brouillard latent.

Un passé fort, une terre forte où les guerres ont laissé des traces.Mon atelier dans une ferme abandonnée était un quartier anglais. Au loin les mines, les immigrés polonais, la richesse, la pauvreté.Dans mes reconnaissances de terrains, j’ai collecté aussi des objets et des matériaux qui ont fait mon oeuvre : les pierres noires, les tissus blancs des usines, les cordage, les métaux, se sont intégrés dans mes compositions .

J’ai conçu des installations avec des pierres noires. J’ai aussi assemblé des pierres avec du fil de fer en constituant de grandes installations spatiales suspendues.

Comme dans le déplacement du regard, le champ visuel se prolonge dans la mémoire, la nature dans un parallèle de vie infinie se transforme dans les structures du mouvement. Il est gravé dans chaque millimètre d’existence, le passage d’une trace sur une autre. Comme dans la croissance d’une plante, on retrouve sa structure évolutive, « le tout » est l’évidence d’un ensemble géométrique divin qui se déplace dans l’illusion du temps. Les nervures d’une feuille, un coquillage, le zénith céleste ; on pourrait dire que l’art représente dans le fond abstrait de son essence, les structures parfaites de la pensée par la pureté de l’inattendu, comme les traces que le temps accumule dans tout.

Dans l’introspection des années d’analyse des structures de la nature, dans le travail constant pour faire renaître au plus profond des sens ce qui est en moi et qui par la force de la pensée se traduit en langage, je trouve la vie qui commence.

J’ai travaillé pour la première fois en conscience sur le sable, sur les champs. Je suis retourné pour constater l’action du temps sur ce qui devenait autre chose. Le travail partagé entre ce qui réveille par mon action sur la matière en confluence avec les phénomènes naturels.

Sur mes installations spatiales avec les pierres noires, j’ai pu rendre intemporelle cette action car elle a été exposée plus tard dans le Centre d’Art Contemporain « Frontières » dans la région du Nord.

Le contact que j’éprouve avec l’espace, l’action de ma pensée sur les objets ainsi qu’un partage sensible, actif avec les phénomènes de la nature tels que le vent, la pluie ou les marées, m’ont lié plus tard à d’autres expériences plus poussées encore sur ce langage.

Depuis mes premières expériences en Italie avec les grandes pierres que je trouais et que je suspendais ensuite dans la forêt, j’ai du passer au plus rationnel dans mon atelier en cherchant des solutions pratiques.

Comment faire pour trouver dans la ville une symbolique visuelle qui représente ma pensée ?Mon atelier au troisième étage m’empêchait de travailler avec des matières lourdes, (les portes et couloirs me limitent à des réalisations d’un mètre soixante de diamètre). J’ai pensé à des structures très grandes qu’on puisse regarder de loin comme des signes situés dans des lieux publics qui nous attirent, pour penser, discuter autour.Alors, j’ai découvert un système de cordage qui me permettait d’accéder à de grandes dimensions. J’ai utilisé du papier qui, renforcé par des structures en cordage, devenait très solide. Finalement, avec des structures légères je pouvais trouver la densité visuelle de la pierre et sur des dimensions inimaginables.

J’ai appliqué le principe des « structures évolutives » de la nature. Ce qui permet de constituer une composition sur le point de fuite en forme de croix. De cette façon, on constitue une structure qui tend vers un macrocosme avec un noyau de tension qui génère le mouvement. C’est ainsi que j’ai conçu ma première installation dans le Parc de la Maison Blanche à Clamart, par hasard, mais en pur conscience des faits.

Oscar Lloveras

 

 

 

 

 

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2005. ARTISTAS / INTERVENCIONES / LINKS

Compañía de Caracas    Espacio Móvil    www.angelabonadies.comwww.maggynavarro.com

Colectivo Tercerunquinto        www.tercerunquinto.org

Fernando Baena Familias encontradashttp://www.fernandobaena.com/

Henry Eric Hernández García    Zona vigilada

José Dávila    Mirador Nómada

María Alos + Nicolás Dumit    El museo peatonal    www.longwoodarts.org/artists/nicolas  www.idensitat.org/dumit/dumitcalaf.html   

Óscar Lloveras Sin títulohttp://oscarlloveras.com/

Raimond Chaves    El río, las cosas que pasan    www.puiqui.com    www.lascosasquepasan.net Rebekka Reich + Anne Lorenz    Taxi Madrid    www.rebekkareich.dewww.annelorenz.ch    www.taximadrid.com Simon Greenan + Christopher Sperandio    Soy Madrid    www.kartoonkings.com    www.soymadrid.com

 

 

 

 

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2005. Óscar Lloveras. S/T (documentación teórica / texto Duchène Gérard)

 Lo que me sorprende en el trabqjo de Oscar Lloveras es su relacion con la sociedad humana pero tambien con la naturaleza. Tratar de borrar lal dualidad…la dualidad existante entre los unos y los otros o entre los unos y la totalidad de su propio medio.

Faros tangibles de una apertura permanente hacia lo monumental, pero tambien hacia lo infinitamente pequenio de una huella, de una ramilla que encontrara dentro de un cuaderno de memorias. Memorias de un recorrido escrito con la mirada.

La insistencia de transmitir todo lo que puede producirse en el campo de la vision. Una curiosidad ( una avertura) que va a desplazarse dentro de ese campo.

Podriamos imaginar el gestoen circunvolucion inscrito dentro del espacio de los signos invisibles participando del recorrido. Luego, el gesto «se toca» en el taller.Lo «todo es bueno» para escribir el accidente, la sorpresa; el cuerpo se libera en directo con su soporte a veces mordiente. La punte metalica incisando para reunir con la escriture plastica una traduccion de lo visto. Osmosis entre la presencia del recuerdo y la realidad del gesto. Se trata de adaptar esta suma de recuerdo a la realidad. Es el porqué de la actividad de Oscar Lloveras que penetre dans los sitios donde es propuesta a la observacion del otro. El gesto puede desarrollarse de manera infima o monumental. El trqbqjo fisico ( importantisimo) participe « de lo fisico» del medio ambiente interrogandolo otra vez. El encuentro de una relacion directa entre lo observado y el hacer: lo vivido del propio sitio. Podriamos decir que el sitio se adapta a esa intrusa que es la obra. El tierra a tierra del pasage obligado para borrar la ausancia o mas claramente, ocuparlo «la separacion de un espacio qui se abre al mismo tiempo». Concretamente la gravure, metiendo a plano sin los vacios producidos dentro de las estructuras «de espacio» escalona las bandes con huellas, un recorrido vertical. Hojillas de tinta araniada.

Oscar Lloveras es un aventurero del espacio. Para precisar los viajes sucesivos se producen por necesidad de aprehender un todo sin concluirlo. El acto de fabricacion estaria siempre ligado al placer. El placer esta presente siempre aunque su geqto sea monacal. El silencio esta atravezado de rayas de luz. El cuerpo de pie deja un lugar al cuerpo plegado en el taller.

La diversidad de las tecnicas y los materiales son testigos de esta sensibilidad atencionada del grano de arena hasta el arbol- de la arcada de una iglesia hasta la piedra en el camino. El camino de la arcada uniria el suelo y el cielo.Trata de poner en relacion simple y directa con los otros el conjunto de sus experiencias plasticas. «La forma se acerca del ser y el ser de la forma». No tiene nada de inocente su trabajo en el cual se desarrolla frecuentemente como laminas de las paginas de un libro. Comunicar seria crucial en su obra. Es por esto que el lenguaje que sea es preponderante. Rechazo de concluir en el sentido donde el trabajo de Oscar Lloveras no tiene necesidad de socalo. En su movimiento permanente, se dirige a la infinidad de nosotros.

Duchène Gérard

«Sans Titre»

 

 

 

 

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2005. Jorge Díez. PRESENTATION

MADRID ABIERTO is a project within what is generically known as Public Art. In the words of its organizer, Ramon Parramon, its objective is to “stimulate creative work in determined places that relate that which is typical of the place and the time in which the creativity takes place. It is to stimulate and generate work processes which take place over time, to boost immersion in the place itself and to interact in a section of public space that has a bearing on the social environment. Madrid Abierto is a programme based on this premise of influencing the public sphere and uses different public areas of the city of Madrid as its stage, proposing new formats and using existing channels or infrastructures which get the general public involved, both in the process and in the search for other people”.

Now into its second edition which will take place in February 2005, the Madrid Abierto2005 international invitation has received 439 projects, of which 39 are specific projects for the façade of the Fine Arts Circle building (Círculo de Bellas Artes). The invitation has been widely accepted internationally, as can be seen in the following list of projects and the place of residence of the artists: Spain (147), Argentina (46), USA (32), Germany (22), Mexico (21), Italy (14), France (12), Brazil (10), Russia (10), UK (7), Holland (6), Portugal (6), Dominican Republic (6), Slovenia (5), Cuba (5), Poland (4), Uruguay (4), Venezuela (4), Belgium (3), Estonia (3), Peru (3), Australia (2), Austria (2), Canada (2), Chile (2), Greece (2), Honduras (2), India (2), Panama (2), Dutch Indies (1), Belarus (1), Bulgaria (1), Colombia (1), Korea (2), Denmark (1), Ecuador (1), Philippines (1), Guatemala (1), Hungary (1), Indonesia (1), Iceland (1), Israel (1), Puerto Rico (1), Romania (1), Serbia & Montenegro (1), Sweden (1), Switzerland (1), Turkey (1), Ukraine (1).

The jury, comprising Ramon Parramon (Organiser of Madrid Abierto 2005), Jorge Díez (Director of Madrid Abierto 2004), Rosina Gómez Baeza (Director of ARCO) and Bartolomeo Pietromarchi (Secretary General for the Foundation Olivetti), have selected the following projects: Espacio Móvil of the Compañía de Caracas (with Ángela Bonadies -Caracas, 1970- and Maggy Navarro – Caracas, 1961-), Museo Peatonal of María Alós (Cambridge-MA, 1973) and Nicolás Dumit Estévez (New York, 1967), Soy Madrid of Simon Grennan (London, 1965) and Christopher Sperandio (West Virginia-USA, 1964), Taxi Madrid of Anne Lorenz (Würzburg-Germany, 1971) and Rebekka Reich (Hamburg, 1969), Valla de Seguridad of Gonzalo Saénz de Santamaría (Madrid, 1976) in collaboration with  Berta Orellana (Cadiz, 1976), Zona Vigilada of Henry Eric Hernández (Camagüey-Cuba, 1971). Simulacro simétrico by Key Portilla, Maki Portilla, Tadanori Yamaguchi and Ali Ganjavian, which intervenes on the Circle of Fine Arts building, and Familias Encontradas (January 1st to March 17th 1971) by Fernando Baena (Cordoba, 1962) for the façade of the Circle of Fine Arts. (The Simulacro simétrico will not be able to be carried out at this edition due to technical reasons due to the restoration of the building).

The second edition of Madrid Abierto in February 2005 will also include the participation of José Dávila (Guadalajara-Mexico, 1974) for the façade of the Casa de América with Mirador Nómada, the colectivo Tercerunquinto (Julio Castro, Gabriel Cázares and Rolando Flores) insist on the changeable circumstances in urban planning. Both of these projects have been selected from the proposals of Carlos Ashida in virtue of the agreement of cooperation with CONACULTA in Mexico, country of honour at ARCO’05. Also invited are the project of Raimond Chaves (Bogotá, 1963) and Óscar Lloveras (Buenos Aires, 1960).

Likewise, continuing last year’s work, the 451 Team will continue working on the image and web site of Madrid Abierto  and as part of an associated project, the weekly programme (Metrópolis) on La 2 (Spain’s second national television channel), a pioneering programme in our country on contemporary culture specialising in research and spreading of new artistic languages, will produce a self-produced monograph of all the participating projects in Madrid Abierto, thus creating a singular and independent piece to be presented in ARCO’05 

The jury has also highlighted its special interest in the proposals of Il Posto, Juan Garese, Belén Cueto, Sharon Daniel, Antonio de la Rosa, Carme Nogueira, Colectivo Ambientes, Olaf Mooij, Pepe López and Carlos Sosa, Amalia Pica, Olga Kisseleva, Veit Landwehr and Tom May, and Capacete.

For this second edition, MADRID ABIERTOinsists on considering artistic activity as a form of stimulation, of interaction with other agents capable of contributing to the dynamics which take place in specific environments of social complexity. It essentially understands that apart from pointing out and showing, one can transform, participate and stimulate.

This is one of the main objectives of this second edition of Madrid Abierto.

 

 

 

 

 

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2005. EMISIONES TELEVISIÓN (listado)

2005. EMISIONES TELEVISIÓN (listado)

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2005. CONVOCATORIA (bases)

 

1 El objeto de esta convocatoria es la selección de un mínimo de seis proyectos de intervenciones artísti­cas de carácter temporal o efímero, que se integra­rán en Madrid Abierto (www.madridabierto.com) junto con otros proyectos invitados como los de la Casa de América y el Depósito Elevado de la Fun­dación Canal situado en la Plaza de Castilla.

2 Las intervenciones se desarrollarán, coincidiendo con ARCO, en febrero de 2005 en Madrid, dentro del eje del Paseo de la Castellana y el Paseo del Pra­do, y una intervención específica en el edificio del Círculo de Bellas Artes.

3 Podrán presentar proyectos, en forma individual o colectiva, en cuyo caso deberán nombrar un repre­sentante, artistas de cualquier nacionalidad.

4 Cada proyecto deberá incluir.

· Currículo con una extensión máxima de 2.000 caracteres y fotocopia del DNI (o documento equivalente) del autor o autores del proyecto.

· Descripción del proyecto con una extensión no superior a 4.000 caracteres.

· Un máximo de seis bocetos e imágenes del proyec­to en formato jpg con una resolución de 72 ppp.

· Descripción del sistema de montaje y necesidades técnicas.

· Presupuesto estimativo y desglosado, detallando los conceptos que eventualmente pudieran contar con financiación propia.

· La dotación máxima para cada proyecto seleccio­nado es de 12.000 euros, excepto el específico del Círculo de Bellas Artes que es de 18.000 euros, incluyendo en todos los casos los gastos de pro­ducción, transporte y montaje, los honorarios del autor o autores, y los impuestos legales vigentes.

5 Los proyectos deberán enviarse por correo electró­nico a la dirección Esta dirección de correo electrónico está siendo protegida contra los robots de spam. Necesita tener JavaScript habilitado para poder verlo. antes del 15 de julio de 2004 (o por correo postal a Fundación Altadis-Madrid Abierto, calle Barquillo nº 7, 28004 Madrid).

6 Las instituciones promotoras de Madrid Abierto designarán una comisión de selección, presidi­da por el director del programa, que elegirá un mínimo de seis proyectos, evaluando la calidad y viabilidad de las propuestas, así como la absoluta reversibilidad de las intervenciones.

7 Madrid Abierto se reserva los derechos de publica­ción y reproducción de los proyectos seleccionados en todos aquellos casos relacionados con la promo­ción del programa, e incorporará a su fondo docu­mental y de archivo público toda la documentación generada. Los proyectos y las obras seleccionados serán propiedad de los autores, y las instituciones promotoras tendrán derecho preferente para su posible adquisición.

8 La participación en esta convocatoria supone la plena aceptación de las bases.

 

 

 

 

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2005. Jorge Díez / Ramon Parramon. INTRODUCTION

 SPECIFIC TEXT PUBLISHED IN THE MADRID ABIERTO NEWSPAPER 2005

  

Madrid Abierto 2005

Madrid Abierto exists because, in an increasingly evident manner, art is expanding towards much more complex areas of action, brought about by experimentation in and research into the sphere of the public and its relation with the city.  Art is a transversal practice with capacity to relate things, evidence others and promote new ones, with the possibility to actively participate in the shared task of transforming or influencing the social reality. Art loses its essence when approached as an independent discipline. In fact, art needs persons with a social and political way of understanding and activating cultural practices, and with regard to a great many existing realities, to become an activity more deeply involved in the social and political fabric, assuming an active role. A word that defines this active role is “generator”. To generate is to activate something by relating situations specific to the place and to the circumstantial elements of time and fitting it into the existing infrastructures and mechanisms to be able to produce it. But generating also involves questioning and putting in crisis pre-established and agreed devises in the institutionalised cultural dynamics. Generating is evidencing conflicts and breaking fictitious situations that seek consensus.

In this respect, it is worth highlighting the important role played by Madrid Abierto, whose objective is to activate creative practices in a specific territory by relating specificities of the place and of the moment in which they are realised. Activating and generating work processes stretched in time, motivating immersion in the place and interacting in a piece of the public space with an effect on the social sphere. Madrid Abierto is a programme based on this premise of impacting the public sphere using different spaces of the city of Madrid as stages, setting out new formats and using existing channels or infrastructures through a field of action that involves people, both in its process and in the search for other publics.

Through the international call for applications, Madrid Abierto has selected a series of projects with a bearing on the above -mentioned aspects. Of the 439 projects presented, the jury, comprised of Jorge Díez, director of Madrid Abierto, Rosina Gómez Baeza, director of ARCO, Bartolomeo Pietromarchi, Secretary General of Fondazione Adriano Olivetti and Ramon Parramon, curator of Madrid Abierto, has proposed the following projects: Familias Encontadas by Fernando Baena for Círculo de Bellas Artes. El Museo Peatonal by María Alós and Nicolás Dumit Estévez. Soy Madrid by Simon Grennan and Christopher Sperandio. Espacio Móvilby the collective La Compañía de Caracas (Ángela Bonadines and Maggy Navarro). Taxi Madrid by Anne Lorenz and Rebekka Reich. Zona Vigilada by Henry Eric Hernández.EL RÍO, las cosas que pasan  by Raimond Chaves. Project for Paseo del Prado by Oscar Lloveras. Project for Paseo de la Castellana by the collective Tercerunquinto (Julio Castro, Gabriel Cázares and Rolando Flores). Mirador Nómada by José Dávila for Casa de América. Both the latter projects were selected from the projects proposed by Carlos Ashida through the collaboration agreement with Mexico. In addition, the projects Simulacro Simétrico by Key Portilla , Maki Portilla , Tadanori Yamaguchi and Ali Ganjavian  and Valla de Seguridad by Gonzalo Sáenz de Santamaría and Berta Orellana, were selected although for technical reasons they cannot be realised in this edition.

In this second edition, Madrid Abierto has had an increased participation of projects, consolidating it as a pertinent programme that fills a gap in this kind of practices and  acquiring a commitment from the institutions involved to give continuity to experimental methods that act in the public space. This second edition of Madrid Abierto puts emphasis on approaching artistic activity not as a parasitical or resistance practice but rather as an activation practice. Not as a totally autonomous practice, but an interaction practice with other agents able to contribute to the dynamics of specific spheres of the social complexity, the complexity of human relationships and the networks involved in collective interests. In fact, it is understanding that in addition to emphasising and evidencing, it is possible to transform, participate and activate.

 

Jorge Díez / Ramon Parramon

 

 

 

 

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2005. Nicolas Dumit Estevez + Linda Mary Montano. HOPE, 2011

2005. Nicolas Dumit Estevez + Linda Mary Montano. HOPE, 2011

 

    

       

HOPE, 2011A three-day performanceLinda Mary Montano and Nicolas Dumit Estevez made themselves available for three days as walking billboards on which individuals and groups from different Bronx neighborhoods wrote their hopes]

Photos: Alex Villaluz© 2011 Montano/Estevez

.................................................................................................................................................................................................................................................................................................Nicolas Dumit EstevezBRONX HOPES: FROM RIVERDALE TO HUNTS POINT

Linda Mary Montano has the gift of purging art of any of the unnecessary frills that might prevent it from overlapping with life. She strips her ideas to the bare bone, while my tendency is the opposite. Nonetheless, given our unique visions and particular approaches to art and life, several months ago we both found ways to agree to spend three days in my hometown, the Bronx, inviting people in the borough to share their hopes with us. Our day one of the performance: Riverdale. I am hesitant to travel from Longwood in the south, South Bronx to a fancy community closer to Manhattan than to my neighborhood. However, I feel responsible for faithfully following our pre-planned performance schedule. Linda and I ride with a taxi driver who does not have a clear picture of our exact destination. Riverdale seems so far removed from Longwood. In Riverdale, you have the impression of things being almost perfect, so there is not a single candy wrapper on the sidewalks. We spend an hour in this part of the Bronx in conversation with a thoughtful host who brings Arabs and Jews together for breaking bread. Linda and I leave the place with two brown bags containing falafels and with several hopes written on our backs. On the number 1 train we meet a group of teenagers and a handful of adults who inscribe their hopes on our clothes. At the Hub, a few blocks before reaching home, we encounter a passerby named Boobie. She writes on both of our hoodies. I vividly remember the woman in a wheelchair, not too far from where we meet Bobbie, who asks Linda to spell for her: “I hope to get my kids back.”  In St. Mary’s Park, Linda and I unpack our falafels and eat them as we talk about hope.

Our day two of the performance: Riverdale: West Farms Road and the Grand Concourse. Linda speaks with a group of students at an intermediate school about the subject of our quest: hope. The class is half-asleep, but eventually the children interject our questions with answers. A sick boy, who is comforted by a young teacher, regains his health surprisingly quickly. He smiles and joins the discussion. Children think twice before writing on our clothes, but soon enough they overcome their hesitation, as the adults in the room invite them to venture into art-life, to live a moment artfully, to break rules.  On the other hand, while extremely polite, the staff at the school looks at the twins in white, Linda and I, with suspicion. Linda’s orange wig disrupts their monotonous, clerical routine. Art flirts with productivity. Later that same day, seniors at a building not too far from the Zoo wait for us in a small room. As a result of some miscommunication, they expect us to give them t-shirts on which they can paint. Instead, they meet a middle-aged man and a woman of their own age who initiate a conversation on hope. The dialogue becomes heated as some of the seniors voice their thoughts about the lack of jobs for young people and the government’s interests in building jails instead of improving the economy. I promise one of them that I will spread the word about her request to get free tickets for the group to attend a play at a Bronx theater. I translate for six seniors called Las Comadres, the Godmothers. They write their hopes on our clothing in Spanish. Traveling from the seniors place in West Farms to Longwood, we watch a rowdy group of teens spill out onto the street outside the McDonald’s at the Prospect subway stop. We exit the scene swiftly. The police patrol the corner.

Our last visit that evening is to a Muslim Center on the Grand Concourse. Angelika Rinnhofer, one of my former students at the Transart Institute comes from upstate New York to watch the performance. Shoes off. Linda and I climb up the stairs to meet some of the members. Some of the hopes they write match those written by many others, like “peace,” or address common needs in the borough: “Keep the Bronx Clean and Safe.” I ask myself whether these should be a hope or a right. We live in one of the wealthiest cities in the world, the Bronx included. The chanting on the lower floor counteracts the weight we carry on our clothes: so many hopes.

Our day three of the performance: Hunts Point. A Community Development Corporation called The Point offers us a place where we are able to engage people at a women’s health festival. What a blissful ending. Linda and I meet inspiring teens, graffiti artists and a friendly chef. We eat arroz con gandules and drink lemonade. We step outdoors where a man in a van stops to write his hope on my sleeve. Linda gets several tags on her legs before leaving the scene, and the Bronx, for good. I cross the Bruckner full of hopes spelled on my legs, arms and hoodie. One of my shoes reads “courage.” The performance ends, yet people’s hopes outlive our three-day action. Linda, I hope that you come back to the Bronx. Thank your for your mentorship and for three unforgettable days where art and life met.

Nicolás Dumit

.................................................................................................................................................................................................................................................................................................Linda Mary MontanoWRITING HOPE IN THE BRONX What a great opportunity! A chance to be a transgressive twin again, this time not with a rope but with HOPE, binding me invisibly and happily to Nicolas Dumit Estevez for 3 days, 3 hours a day in his Bronx.

About 6 months ago, Nicolas invited me to help him celebrate his incorporation into Bronxdom and I suggested we perform a "HOPE/PIECE/PEACE". This is not the time or place to suggest the 563,000 reasons why hope is our most valuable personal, political, social commodity so I defer to conceptual art reasons to explain why my first idea referenced recycled plastic bags.... I said to Nicolas, "Let's stand on the streets, 3 hours a day, for 3 days and let folks write their hopes on plastic bags with markers. Then we hang the bags in the gallery." It seemed like a good concept coming from an ex-nun who had sworn herself to poverty and simplicity, right?

We agreed and then a few months later he contacted me, we talked and he said, "Do you want to scan the HOPES written on bags and show the scans instead of plastic bags?" Nicolas's sweet voice can convince me of anything and I let go of the simple, green, bag endurance and we agreed. Scan the bags. It seemed like an aesthetic and good fix and raised the level of plastic to fine art, even though it did involve technology, paper and a larger time commitment. And then a few months later we talked and Nicolas raised the bar! "Let's let them write their hopes on us," he said. "We can wear white clothes!!!!" So in the tradition of our art mentors: Manzoni, Klein, Yoko Ono, Shirin Neshat and a litany of others; in the tradition of the cave painting ritual of signage as symbol, we ventured into Bronx-land and endured while wearing our white art suits. And as walking, talking, transgressing, living sculptures we invited elders, African Muslims, 12 year old school children, folks on the streets, subways, taxis and buses to STOP! DREAM! SHARE LIFE AND HOPE outside the traumas of the daily news and our individual unimaginably complex everyday dramas. Nicolas, we play good art/life together,

TO ALL WHO ATTEND THE OPENING /OR READ THIS STATEMENT:  I am attending the opening invisibly and I invite you to collaborate with me by: WHISPERING YOUR HOPE TO THE AIR.

Linda Mary Montano

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. EMISIONES RADIO (listado)

2005. EMISIONES RADIO (listado)

** VER EL DOCUMENTO ADJUNTO

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Ramon Parramon. LA CUDAD ABIERTA AL PROCESO

Los trabajos que se presentan en esta edición experimentan sobre la ciudad a través de micro-intervenciones en el espacio público. A menudo se utilizan las infraestructuras propias de la ciudad,  sus redes de comunicación, redes de conexión, redes de tránsito y se vinculan a edificios, zonas de paso, elementos específicos del mobiliario urbano, pero además, introducen, incorporan y buscan la interacción con el ciudadano. Este matiz es quizás el rasgo característico de esta edición, convirtiéndolo en un proceso abierto a la investigación y la especulación del espacio público como espacio de interacción.

Ejemplo claro de este proceso es El Museo Peatonalde Nicolás Dumit Estévez  y María Alós. Se plantea como una institución itinerante dedicada a presentar exposiciones temporales en el entorno urbano. A través de una instalación interactiva, propone la participación de la gente que transita, trabaja o habita en las proximidades del espacio en el cual se presenta. Imita los mecanismos de un museo: creación de una colección y exhibición. La colección del museo proviene de donaciones de aquellos que visitan, trabajan, o viven en los alrededores de la ubicación temporal del museo.

El museo como tal se materializa durante el ensamblaje de los artículos adquiridos. El proceso de donación es gratuito y los objetos ofrecidos son recolectados, clasificados, empacados y luego puestos en exhibición. Todo ello toma lugar en la calle donde se ubica el “museo”, aprovechando el continuo flujo de caminantes que se desplazan de un lugar a otro de la ciudad.

Esta idea de ciudad museable y museabilizada adquiere un sentido crítico hacia el uso del recurso de la cultura como construcción de una especie de parque temático, en la propuesta de Henry Eric, Zona Vigilada. Plantea una lectura sobre la transformación de la ciudad de la Habana entendido como espacio cultural en crisis, a partir de un documento videográfico y lo proyecta en un espacio cultural tematizado de la ciudad de Madrid: el Museo de las Esculturas al Aire Libre de la Castellana. Este documento se ha elaborado con testimonios personales, imágenes de archivo e imágenes tomadas en espacios públicos “culturales” de la ciudad de La Habana. Estas imágenes se proyectan de forma simultánea con imágenes grabadas en el espacio propio del museo, a partir del “uso” y el deambular de la gente en este espacio público observado y vigilado por cámaras de seguridad.

Henry Eric incide en recintos que él llama ghettos culturales: espacios individuales o colectivos construidos por una  ideología determinada, en una época concreta y luego transformados hasta quedar en el olvido o sumergidos en la decadencia cultural, ideológica, económica o social.

Esta conexión entre elementos específicos de dos ciudades es un dispositivo que se hace latente en varios de los proyectos, constituyendo Madrid como nexo de enlace hacia otras ciudades.

 

La ciudad como nodo de conexión con otras ciudades

La idea de insertar fragmentos de una ciudad dentro de otra es uno de los objetivos planteados en el proyecto Espacio Móvil a propuesta de la Compañía de Caracas. O como ellas proponen a modo de eslogan “Otra ciudad circula dentro de la ciudad”.

Esta conexión la proponen transforando cuatro autobuses de forma que la mitad del vehículo adquiere la apariencia de un autobús de la ciudad de Caracas, sólo en su mitad, ya que en la otra se propone mantener los colores que identifican los de Madrid. Lo importante de este autobús travestido es que nos traza un link con otra ciudad, y a la vez con muchas otras ciudades latinoamericanas, ciudades que son a su vez lugar de origen de considerables ciudadanos de Madrid. Incorporan además una serie de fotografías de la ciudad de Caracas, utilizando las propias paradas entre el Paseo de la Castellana y el Paseo del Prado. Imágenes que evidencian el flujo urbano, a través de elementos específicos que identifican el lugar del que se habla, y a su vez resaltando elementos que son comunes a ambas ciudades: las imágenes de los espacios en transformación de Caracas no se diferenciarán en gran medida de los de Madrid. Son registros que evocan dicotomías como lo genérico y lo específico, los viejos y los nuevos fenómenos de la ciudad, lo rural y lo tecnológico, lo mutable y lo que permanece inmutable. La evidencia de la creciente dualidad social, común en la mayoría de las grandes ciudades contemporáneas.

 

Visibilidad e intensidad de la comunicación

El espacio público de la ciudad, como espacio físico, es un gran soporte para la publicidad y la información. Deambular por la ciudad supone transitar entre infinidad de mensajes y flashes informativos, aunque podemos cuestionar el vigor del proceso comunicativo. Para que el mensaje llegue al receptor se requiere de  un grado de atención y predisposición por parte de él. En este sentido la propuesta Taxi Madrid constituye una de las actividades de Madrid Abierto que suscitan un mayor esfuerzo por parte del espectador (como tal) y, en consecuencia, tiene una menor visibilidad y presencia en el espacio urbano. Es una intervención que circula por la ciudad a través de una serie de taxis. Es un proyecto sobre la memoria a través de una selección de personas que habitan en distintas ciudades del mundo y que, en otro momento, fueron habitantes de Madrid. Comentarios y narraciones que se combinan con elementos musicales que referencian el momento vivido y su relación con el espacio de la ciudad. Los taxis incorporan en su recorrido estos relatos que apelan directamente a vivencias del pasado, sensaciones, recuerdos, anécdotas que podrán remitirse a los escenarios en que, el ciudadano que toma el taxi, está transitando. Estas narraciones subjetivas se formulan en un espacio cerrado, propicio para que llegue al sujeto receptor, para que la comunicación adquiera un mayor grado de intensidad a costa de una menor visibilidad.

En una orientación similar, en lo que supone trabajar con mensajes subjetivos, es el caso del proyecto Soy Madrid de Simon Grennan y Christopher Sperandio. Aún que la estrategia del proyecto es inversa, ellos pretenden que lleguen al máximo número de personas y para ello utilizan los clásicos canales mediáticos: el periódico y los mupis publicitarios.

Este proyecto se plantea incorporando la participación de personas que residen en Madrid y la interpretación perceptiva, por parte de los artistas que proponen el proyecto,  evidenciando la condición de turistas e intérpretes de esta realidad local.

La colaboración de los habitantes supone aportar relatos o frases que ellos recogen y los convierten en formato cómic. En ellos aparecen temas como el trabajo, la identidad, la transitoriedad o la fugacidad del turista. Comentarios captados en espacios colectivos en los que se generan condiciones de pertenencia a una comunidad. Frases como: “Soy de Madrid. He estudiado matemáticas. Amo mi cama y estoy buscando una mujer”, “Enseño historia en un instituto. Sólo tengo una cosa que decir: ¡Madrid despierta, eres una sociedad ANTICUADA¡”, o “Enseño inglés a la gente joven en España desde que salí del colegio. Adoro la cultura de Madrid pero el comer en los restaurantes puede llegar a ser un problema porque soy vegetariana. ¡El cerdo NO es un vegetal¡”

 

Apropiaciones del espacio

El tema de la colaboración y la construcción de sentido a partir de la apropiación de las personas que habitan en la zona, es uno de los aspectos destacables en la obra del Colectivo Tercerunquinto. Ellos trabajan desde la perspectiva inicial de construir elementos formales que generan situaciones, utilizan el término, en estos momentos declinado por la mayoría de artistas, de escultura. De todas formas ellos introducen estas “esculturas” en contextos cuya razón de ser y existir, como tal, carece de sentido. Asfaltar un fragmento de calle en la periferia de Monterrey, crear un pavimento en una zona de autoconstrucción todavía no ocupada, constituye un acción constructiva de un elemento que, posteriormente, es apropiado y reutilizado por la gente que habita el lugar. La calle asfaltada se convierte en una plataforma para congregar a la comunidad y generar eventos. El pavimento, en un zona periférica y marginal, pasa a ser parte integrada de la vivienda autoconstruida. Tercerunquinto documenta estos usos en un periodo prolongado de tiempo, generando un material que se convierte en un proceso de análisis de los usos y las apropiaciones posteriores que de ellos hacen los habitantes del lugar.

En el caso de la propuesta para Madrid Abierto, plantean reproducir un elemento presente en el ámbito urbano, unas cajas estancas destinadas a la conexión de cableado telefónico. Son multiplicadas hasta interrumpir el espacio transitable de un fragmento del Paseo de la Castellana. Con esta intervención se propone una modificación de la experiencia urbana, invirtiendo los sistemas de tránsito y los elementos que conviven entre estos sistemas. Una “escultura” que multiplicará su sentido en el momento que pueda activar esta apropiación por parte del ciudadano.

 

Contra el recurso de la piel

Utilizar la fachada como elemento de soporte, como es  el caso de la  Casa de América, convirtiéndola en superficie vertical transitable y por tanto en mirador privilegiado de un fragmento de la ciudad, supone tatuar la piel del edificio con una prótesis viva.

A propuesta de José Dávila con su Mirador Nómada, construye un andamio transitable en la fachada de la  Casa de América, invirtiendo la relación habitual que adquieren los andamios en la ciudad, de ser observados a convertirse en mirador desde el cual observar una parte de la cuidad de Madrid y contemplar los eventos de su cotidianeidad urbana. A través de esta propuesta y la posición estratégica de este edificio posibilita contemplar de forma excepcional un nodo emblemático de la ciudad.

Se incide, a través de este proyecto, en remarcar la gran cantidad de andamios que existen en la mayoría de ciudades europeas. Elementos que simbolizan ciclos activos del cambio y que ponen de relieve, con la mutación de piel, el signo próspero del capital inmobiliario. En este caso algo que es habitualmente observado por el transeúnte se convierte en observatorio temporal.

En este sentido de invertir el recurso de la piel está el proyecto de Oscar Lloveras. Habitualmente trabaja en espacios abiertos en relación directa con la naturaleza, construyendo estructuras evolutivas que dialogan directamente con los espacios naturales. Su intervención se propone para el Paseo del Prado, en tanto que espacio que evoca una relación culturizada con la naturaleza. Su trabajo canaliza y promueve esta relación del individuo con el espacio natural escenificado, utilizando materiales frágiles como la seda policromada, el papel y la cuerda. Grandes instalaciones espaciales suspendidas que dialogan y entran en relación con la vegetación. Esta naturaleza es a la vez soporte y escenario de sus intervenciones, formas suspendidas que generan significados que conectan la ciudad, la naturaleza domesticada y la percepción del individuo.

 

Buscar y encontrar. Imágenes halladas y localizadas

“En la ciudad no solo existen las facilidades para buscar y encontrar, sino también la de encontrar sin buscar, utilizando la casualidad, con todos sus entramados e intercomunicaciones”. Oriol Bohigas. Contra la incontinencia urbana. Reconsideración moral de la arquitectura y la ciudad, Electa, Barcelona 2004.

Trabajar sobre la memoria histórica y  vincularla a una institución como es el Círculo de Bellas Artes, convirtiendo la monumentalidad presencial del edificio en una pantalla que comunica, es el proceso que nos propone Fernando Baena con su proyecto Familias Encontradas (1 enero 1971 al 17 marzo).

Elencuentro fortuito de una serie de fotografías de familias numerosas, constituye el pretexto para plantear un trabajo que indaga sobre la memoria colectiva. A partir de una selección de estas imágenes, ampliadas y dispuestas en la fachada del edificio, se rememoran algunos acontecimientos, hechos o eventos históricos pertenecientes a este breve periodo de tiempo, vinculándolo con el presente. Cinco rótulos electrónicos acompañan las imágenes. Cuatro de ellos nos remiten a la sociedad del momento en que estas fotos fueron tomadas, distribuidas en los apartados: Efemérides generales - La  familia - Arte en España - El Círculo de Bellas Artes. El quinto es la información, la noticia, la reseña o el dato que corresponde a la actualidad. Mientras que en los otros cuatro paneles la información que se proyecta  es una repetición cíclica de una selección documentada, en el quinto se evidencia la fugacidad de lo que acontece.

Es además un trabajo que busca la intimidad subjetiva en el marco del espacio público, como él comenta: “En contraste con el ajetreo y la prisa de la Gran Vía, en competencia con la seducción de la publicidad, en dirección contraria al arte del momento, se trata, finalmente, de una obra sobre el tiempo y sobre nosotros. Sobre el paso de. Sobre la sensación de sofoco, de que inútilmente nos agitamos y caducamos, breves vidas microscópicas que surgen y se esfuman sin que la apariencia de la textura final se altere”.

Construir sentido con discursos alternativos a la realidad fabricada por los medios y con esta idea de buscar y encontrar, la propuesta de Raimond Chaves, El Río, las cosas que pasan,retoma de nuevo esta idea de conexión de la ciudad con otras ciudades, otras realidades.  Aprovechando su condición de artista viajero que vive y trabaja entre América Latina, el Caribe y Europa. Basa su propuesta en la recopilación de historias y en la reelaboración de imágenes para ofrecer versiones y ‘noticias’ que cree relevantes. Plantea, a través de la imagen, acontecimientos y procesos que se están desarrollando en América Latina. Sucesos que si bien son locales y circunscritos a áreas concretas de América Latina tienen, por efectos de la globalización y de los procesos migratorios, consecuencias en España; siendo poco o nada difundidos en Europa. Como transeúnte, ciudadano y artista ofrece estos relatos, en las calles de Madrid, para potenciar su carácter público y explicitar su voluntad de acercarlos a los demás. El trabajo que presenta en Madrid Abierto se inserta en la programación de Canal Metro y ocupa algunos mupis publicitarios de la ciudad. Retoma con fuerza esta idea, desarrollada en algunos otros proyectos, de confiar en el potencial de la gente para contar su propia experiencia, de construir otras historias de la realidad, opuesta a la perversidad, en que muchas veces, se construye en los media.

Conectar con otras ciudades, utilizar los mecanismos mediáticos, incorporar la participación y la opinión de personas, buscar nuevas estrategias comunicativas, son aspectos que se recogen en la propuesta de Raimond Chaves.

Madrid Abierto, en esta edición promueve un proceso abierto, algunos proyectos son producto de un recorrido previo, otros lo han iniciado recientemente y no han concluido. Otros, por la propia estrategia generada, no han podido establecer los mecanismos planteados en un inicio y se han readaptado al momento y a las circunstancias adversas y complejas de incidir en el espacio público. Desde Madrid Abierto no se pretende dar respuestas claras, sino plantear cuestiones que requieren capacidad de análisis, capacidad de negociación y habilidad para diseñar tácticas consecuentes con los objetivos perseguidos. Se requiere de tiempo para renovar las agotadas formas del arte público y poder conectar con la cultura cotidiana.

 

Ramon Parramon

 

 

 

 

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2005. CRÉDITOS

2005. CRÉDITOS

 

 PROMUEVEN

 

 

 COLABORAN

 

 

  AGRADECIMIENTOS

 

DIRECTOR: JORGE DÍEZCOMISARIO: RAMON PARRAMONCOMITÉ DE SELECCIÓN: JORGE DÍEZ, ROSINA GÓMEZ-BAEZA, BARTOLOMEO PIETROMARCHI, RAMON PARRAMON,CON LA COLABORACIÓN DE CARLOS ASHIDACOORDINACIÓN: RMS LA ASOCIACIÓNDISEÑO: 451

© DE LOS TEXTOS: LOS AUTORES© DE LAS IMÁGENES: LOS AUTORES

PROMUEVEN:FUNDACIÓN ALTADISCOMUNIDAD DE MADRID. CONSEJERÍA DE CULTURA Y DEPORTESAYUNTAMIENTO DE MADRID. ÁREA DE LAS ARTESCÍRCULO DE BELLAS ARTES

COLABORAN:ARCO 05. MEXICOTVE. METRÓPOLISCASA DE AMÉRICACONACULTASAEBBVA. BANCOMERAEROMEXICO

AGRADECIMIENTOS:TELEFONICAEL MUNDOCANAL METRO MADRIDORIGINATELE TAXIFTPRESA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Nicolás Dumit. BORN AGAIN, 2011

2005. Nicolás Dumit. BORN AGAIN, 2011

BORN AGAIN, 2011A Lebanese-Dominican Dominican York is born again as a Bronxite, 2011Bronx-wide social sculpture and public ceremony

Born Again is a Bronx-wide participatory, social sculpture dealing with the perceptions and misperceptions that attempt to define the Bronx’s identity at home and abroad.Emphasis is given to the South Bronx, the place I call home. In Born Again, I invite Bronx residents to use me as the canvas on which they can symbolically and physically construct, deconstruct and/or re-construct their own ideas of a Bronxite: whatever this means to them.

Eight artists were commissioned to develop interactive projects with specific communities in the South Bronx in mind, ranging from teenagers groups to senior citizens centers.

My Baptism with the Water of the Bronx River

On April 6th, 2011, I invited William Aguado and Susan Fleminger to baptize me as a Bronxite with the water of the Bronx River. The Ceremony was officiated by Martha Wilson. Flower girls Aisha Rose Howie and Aida Celeste García Howie.

This baptism was a rite of passage that marked my transition from Lebanese-Dominican to Dominican York (a Dominican who had settled permanently in New York City) and my birth/rebirth as a Bronxite.

Born Again: A Lebanese-Dominican Dominican York is born again as a Bronxite, was conceived by Nicolas Dumit Estevez for Longwood Art Gallery/ Bronx Council on the Arts and presented with collaborating organizations, including Bronx River Alliance, El Museo del Barrio, Banana Kelly High School, Lehman College Art Gallery, two programs from Phipps Community Development Corporation: Drew Gardens and La Casa de Felicidad, and THE POINT CDC, among others.

 

.................................................................................................................................................................................................................................................................................................BORN AGAIN, 2011A Lebanese-Dominican Dominican York is born again as a Bronxite, 2011Bronx-wide social sculpture and public ceremony

Photos: Alex Villaluz© 2011 Nicolas Dumit Estevez

Baptismal procession: William Aguado, padrino and Susan Fleminger, madrina. Ceremony officiated by Martha Wilson. Flower girls Aisha Rose Howie and Aida Celeste García Howie

 

Nicolas’ Baptism as a Bronxite

 

  

Baptism. Left to right: Susan Fleminger, madrina; Nicolas Dumit Estevez and William Aguado, padrino

 

Martha Wilson, presiding, undressing Nicolas

 

Reception

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Jorge Díez. PRESENTACIÓN

MADRID ABIERTO es un proyecto que se enmarca dentro de lo que genéricamente se llama Arte Público, cuyo objetivo, en palabras de su comisario Ramon Parramon “es activar prácticas creativas en un territorio concreto, poniendo en relación especificidades propias del lugar y el momento en que se llevan a cabo. Activar y generar procesos de trabajo extendidos en el tiempo, impulsar la inmersión en el lugar e interactuar en una parcela del espacio público que incide en el ámbito social. Madrid Abierto es un programa que parte de esta premisa de incidir en la esfera pública, tomando como escenario distintos espacios públicos de la ciudad de Madrid, planteando nuevos formatos y utilizando canales o infraestructuras existentes a través de un campo de acción que implique a otras personas, tanto en su proceso como en la búsqueda de otros públicos”.

En su segunda edición, que tendrá lugar en febrero de 2005, la convocatoria internacional Madrid Abierto 2005 ha recibido 439 proyectos, de los que 31 son intervenciones específicas para la fachada del Círculo de Bellas Artes. La convocatoria ha tenido una amplia acogida internacional, con la siguiente distribución de proyectos por países de residencia de los artistas participantes: España (147), Argentina (46), Estados Unidos (32), Alemania (22), Méjico (21), Italia (14), Francia (12), Brasil (10), Rusia (10), Reino Unido (7), Holanda (6), Portugal (6), República Dominicana (6), Eslovenia (5), Cuba (5), Polonia (4), Uruguay (4), Venezuela (4), Bélgica (3), Estonia (3), Perú (3), Australia (2), Austria (2), Canadá (2), Chile (2), Grecia (2), Honduras (2), India (2), Panamá (2), Antillas Holandesas (1), Bielorrusia (1), Bulgaria (1), Colombia (1), Corea (2), Dinamarca (1), Ecuador (1), Filipinas (1), Guatemala (1), Hungría (1), Indonesia (1), Islandia (1), Israel (1), Puerto Rico (1), Rumania (1), Serbia y Montenegro (1), Suecia (1), Suiza (1), Turquía (1), Ucrania (1).

El jurado, integrado por Ramon Parramon (comisario de Madrid Abierto 2005), Jorge Díez (director de Madrid Abierto 2004), Rosina Gómez Baeza (directora de ARCO) y Bartolomeo Pietromarchi (Secretario General de la Fundación Olivetti), ha seleccionado los proyectos: Espacio Móvil de la Compañía de Caracas (integrado por Ángela Bonadies -Caracas, 1970- y Maggy Navarro – Caracas, 1961-), Museo Peatonal de María Alós (Cambridge-MA, 1973) y Nicolás Dumit Estévez (Nueva York, 1967), Soy Madrid de Simon Grennan (Londres, 1965) y Christopher Sperandio (West Virginia-USA, 1964), Taxi Madrid de Anne Lorenz (Würzburg-Alemania, 1971) y Rebekka Reich (Hamburgo, 1969), Zona Vigilada de Henry Eric Hernández (Camagüey-Cuba, 1971). Familias Encontradas (1 de Enero al 17 de Marzo de 1971) de Fernando Baena (Córdoba, 1962) para la fachada del Círculo de Bellas Artes. Además se propusieron los proyectos Valla de Seguridad de Gonzalo Saénz de Santamaría (Madrid, 1976) en colaboración con   Berta Orellana (Cádiz, 1976) y Simulacro simétrico de Key Portilla , Maki Portilla , Tadanori Yamaguchi y Ali Ganjavian que no podrán llevarse a cabo en esta edición por motivos técnicos

La segunda edición de Madrid Abierto en febrero de 2005 se completa con la intervención de José Dávila (Guadalajara-Méjico, 1974) para la fachada de Casa de América con el proyecto Mirador Nómada , el colectivo Tercerunquinto (Julio Castro, Gabriel Cázares y Rolando Flores) que incide en las circunstancias mutables de la planificación urbana, ambos proyectos seleccionados entre los propuestos por Carlos Ashida en virtud del acuerdo de colaboración con CONACULTA de México, país invitado en ARCO'05. Junto a estos los proyectos invitados de Raimond Chaves (Bogotá, 1963) y Óscar Lloveras (Buenos Aires, 1960).

Asimismo, continuando con la labor de la edición anterior, el equipo 451 prosigue con el desarrollo de la imagen gráfica y página web de Madrid Abierto y como proyecto asociado, el espacio semanal Metrópolis de La 2 de Televisión Española, programa pionero en nuestro país sobre cultura contemporánea especializado en la investigación y difusión de los nuevos lenguajes artísticos, producirá, de nuevo, un monográfico de creación propia con el conjunto de las intervenciones de Madrid Abierto , generando una pieza singular y autónoma que se presentará en ARCO'05.

El jurado ha señalado además el especial interés de las propuestas de Il Posto, Juan Garese, Belén Cueto, Sharon Daniel, Antonio de la Rosa, Carme Nogueira, Colectivo Ambientes, Olaf Mooij, Pepe López y Carlos Sosa, Amalia Pica, Olga Kisseleva, Veit Landwehr y Tom May, y Capacete.

MADRID ABIERTO incide, en esta segunda edición, en plantear la actividad artística como una práctica de activación, de interacción con otros agentes capaces de contribuir a dinámicas que incurren en ámbitos específicos de la complejidad social. El arte, además de señalar y evidenciar también puede transformar, participar y activar. Este es uno de los objetivos que persigue esta segunda edición.

 

 

 

 

 

 

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2005. Jorge Díez. MADRID - PARÍS - TAIPEI

TEXTO ESPECÍFICO PUBLICADO EN EL PERIÓDICO MADRID ABIERTO 2005

 

La amplia difusión de la primera edición de Madrid Abierto en 2004 trajo, entre otras cosas, una invitación para explicar el proyecto en el marco de la Conferencia Internacional sobre Arte Público en la Universidad Nacional de Taipei organizada por Dimension Endowment of Art (DEOA) el pasado octubre. Intervine, junto con la Delegada General de Artes Plásticas del Ministerio de Cultura de Francia, Anne-Marie Le Guével, quien centró su ponencia en la aplicación de una parte de los recursos generados por el 1% cultural a las intervenciones en el espacio público y en todo tipo de edificios de instituciones como centros educativos o culturales, e incluso comisarías de policía. Esta es una de las líneas del modelo de política cultural continental que, como es sabido, Francia lidera desde hace años y que, mediante la dedicación de importantes recursos públicos de las administraciones central, regional y local a un objetivo compartido, ha logrado importantes avances en distintos sectores culturales, de los que el fondo de protección del audiovisual es el más conocido y el que mejores resultados ha cosechado, consolidando el cine francés frente a otras cinematografías en clara decadencia, caso de las en otro tiempo pujantes de Italia o Alemania.

En España, por el contrario, hemos podido ver recientemente casos como los proyectos del Instituto de Arte Contemporáneo o del Consell de les Arts de Catalunya, que se inspiran en el modelo anglosajón de política cultural. En este sentido hay un antecedente, iniciado en la etapa del ministro Jorge Semprún y ampliado durante la de la ministra Carmen Alborch, con la potenciación de los patronatos de algunos museos nacionales en detrimento del papel y de la capacidad de decisión de las direcciones de dichos museos y de la aplicación de la política propuesta a los ciudadanos por los partidos ganadores de las elecciones. Situación que es coincidente con la reivindicación creciente de una parte de estos mismos directores y de un número significativo de comisarios, críticos, directores de galerías y artistas reclamando la independencia de gestión frente a las “interferencias” políticas. El desprestigio de la política y las arbitrariedades que en más ocasiones de las deseables se producen favorece esta percepción y sirven de coartada, quizás inadvertidamente, para reforzar un modelo que bebe tanto del anglosajón ya referido como de la revolución neoliberal de los años noventa del pasado siglo encabezada por Margaret Tatcher y Ronald Reagan.

Sin embargo hay un elemento claramente diferenciador de los proyectos más arriba referidos y que tiene que ver con el grado de representación que acumula, por ejemplo, la Unión de Asociaciones de Artistas Visuales (UAAV) o el que a título absolutamente personal quiere hacer valer un determinado comisario, un artista o el director de una publicación, por no mencionar el de una galería, por muy importante que ésta sea en el mercado del arte.

De forma similar hay que diferenciar el papel de un patrono que financia un museo nacional a través de recursos económicos o de fondos artísticos, como sucede en Estados Unidos, de aquellos que a título únicamente personal participan en el órgano de gestión de un museo público. Y en ambos casos por la sencilla razón de que nadie de forma individual está legitimado para ejercer la función decisoria en cuanto a objetivos y gasto de los recursos públicos, que corresponde a quienes tienen esa responsabilidad en un régimen democrático. Porque ese es el quid de la cuestión, la política en cualquier ámbito, incluido el cultural, consiste básicamente en destinar unos recursos aprobados por el Parlamento para conseguir unos determinados objetivos y posteriormente dar cuenta de ello al legítimo órgano de representación, confrontándolo después en las siguientes elecciones. Lo cual no significa de ninguna manera que la responsabilidad no deba ser compartida en órganos como el referido Consejo de las Artes, pero siempre con quienes medien los intereses de los diversos sectores a través de órganos igualmente representativos y democráticos, como lo es sin duda la UAAV.

Lo hasta aquí planteado tiene una especial importancia cuando se trata de intervenir artísticamente en la esfera pública, tal y como ocurre en proyectos como el de Madrid Abierto. La primera edición, a pesar de la modestia en los planteamientos y en los  recursos económicos empleados, tuvo una proyección nacional e internacional más que aceptable, como se puso de manifiesto, por ejemplo, en Taipei con el gran interés suscitado entre profesores, alumnos, artistas y profesionales de los diversos sectores de las artes visuales. A pesar de la escasa relación cultural de nuestro país con Taiwán, y con independencia de la mayor o menor aceptación de cada una de las intervenciones artísticas que integraron la primera edición de Madrid Abierto, y que por cierto fue muy alta, se apreció especialmente el modelo, basado en una convocatoria internacional de proyectos, el carácter efímero o temporal de éstos, la dedicación de la mayoría abrumadora del presupuesto a producción y honorarios de los artistas, así como el trabajo colectivo en el desarrollo del programa. Todo ello cobra más valor en un contexto artístico como el de Taiwán, que aún está centrado en la escultura pública instalada de forma permanente en las ciudades, las vías de comunicación y el entorno de museos e instituciones de todo tipo.

En nuestro país hubo un gran seguimiento de Madrid Abierto por parte de todos los medios de comunicación, si bien hay que reconocer que la gran mayoría eran de carácter generalista y que los especializados, bien por acción u omisión, mostraron una civilizada distancia respecto a esta primera edición de Madrid Abierto, con la única excepción de una global y agria descalificación desde uno de los principales suplementos culturales. Es la mayor desventaja de actuar de forma independiente sin tener a nadie detrás, salvo a los patrocinadores, encabezados por la Fundación Altadis,  y la colaboración del Ayuntamiento y la Comunidad de Madrid, que actuaron con el mayor respeto de la necesaria autonomía del programa y con un estimable apoyo a formas experimentales que actúan en el ámbito de lo público. También hay que destacar la colaboración de la directora de ARCO, que ha impulsado desde su inicio Madrid Abierto, a pesar de que los planteamientos de la Feria, objetivamente, pueden entrar en contradicción en algunos aspectos con los de este programa de arte público que, en esta segunda edición comisariada por Ramon Parramon, puede dar un importante paso adelante en sus objetivos iniciales.

Lo que hemos tratado de hacer en Madrid Abierto desde un primer momento es plantear la actividad artística como una práctica que, en el complejo contexto actual, sea capaz de generar otros imaginarios simbólicos distintos de los que la dominante sociedad del espectáculo ha impuesto.

 

Jorge DíezEnero de 2005

 

 

 

 

 

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2005. Jorge Díez / Ramon Parramon. INTRODUCCIÓN

TEXTO ESPECÍFICO PUBLICADO EN EL PERIÓDICO MADRID ABIERTO 2005

 

Madrid Abierto 2005 

Madrid abierto existe porque el arte, de una forma cada vez más evidente, se expande hacia campos de actuación mucho más complejos propiciados por la experimentación e investigación en el ámbito de lo público y su relación con la ciudad.

El arte es una práctica transversal, con capacidad de relacionar cosas, evidenciar otras, impulsar de nuevas, y con la posibilidad de participar activamente en la labor compartida de transformar o incidir en la realidad social. El arte pierde sentido cuando se plantea como disciplina independiente. De hecho el arte requiere de personas que se posicionen social y políticamente en torno una forma de entender y activar prácticas culturales y en relación con múltiples realidades existentes, para convertirse en una actividad más dentro de la trama social y política, asumiendo un rol activo. Una palabra que define este rol activo es la de “generador”. Generar es activar algo poniendo en relación situaciones propias de la especificidad del lugar, de los elementos circunstanciales de la temporalidad y encajarlo con las infraestructuras y mecanismos existentes para poderlo producir. Pero generar también implica cuestionar, poner en crisis dispositivos preestablecidos y consensuados en las dinámicas culturales institucionalizadas. Generar es evidenciar conflictos y romper situaciones ficticias que pretenden el consenso.

En este sentido es destacable señalar la importancia del papel que desempeña Madrid Abierto cuyo objetivo es activar prácticas creativas en un territorio concreto, poniendo en relación especificidades propias del lugar y el momento en que se llevan a cabo. Activar y generar procesos de trabajo extendidos en el tiempo, impulsar la inmersión en el lugar e interactuar en una parcela del espacio público que incide en el ámbito social. Madrid Abierto es un programa que parte de esta premisa de incidir en la esfera pública, tomando como escenario distintos espacios de la ciudad de Madrid, planteando nuevos formatos y utilizando canales o infraestructuras existentes a través de un campo de acción que implique a las personas, tanto en su proceso como en la búsqueda de otros públicos.

A través de su convocatoria internacional, Madrid Abierto ha seleccionado una serie de proyectos que inciden en alguno de estos aspectos comentados. El jurado formado por Jorge Díez, director de Madrid Abierto, Rosina Gómez Baeza, directora de ARCO, Bartolomeo Pietromarchi, Secretario General de la Fondazione Adriano Olivetti y Ramon Parramon, comisario de Madrid Abierto hemos propuesto los siguientes proyectos de los 439 presentados: Familias Encontadas de Fernando Baena para el Círculo de Bellas Artes. El Museo Peatonal de María Alós y Nicolás Dumit Estévez. Soy Madrid de Simon Grennan y Christopher Sperandio. Espacio Móvildel colectivo La Compañía de Caracas (Ángela Bonadines y Maggy Navarro). Taxi Madrid de Anne Lorenz y Rebekka Reich. Zona Vigilada de Henry Eric Hernández. EL RÍO, las cosas que pasan  de Raimond Chaves. Proyecto para el Paseo del Prado de Oscar Lloveras. Proyecto para el Paseo de la Castellana del Colectivo Tercerunquinto (Julio Castro, Gabriel Cázares y Rolando Flores). Mirador Nómada de José Dávila para la Casa de América. Estos dos últimos han sido seleccionados entre los propuestos por Carlos Ashida por el acuerdo de colaboración con México. Además se seleccionaron los proyectos Simulacro Simétrico de Key Portilla , Maki Portilla , Tadanori Yamaguchi y Ali Ganjavian y Valla de Seguridad de Gonzalo Sáenz de Santamaría y Berta Orellana que nohan podido realizarse en esta edición por circunstancias técnicas.

Madrid Abierto, en su segunda edición ha tenido una creciente participación de propuestas, lo que conduce a consolidarlo como un programa pertinente que cubre un vacío en este tipo de prácticas y que adquiere el compromiso, por parte de las instituciones implicadas, de dar continuidad a formas experimentales que actúan en el ámbito de lo público. Madrid Abierto incide, en esta segunda edición, en plantear la actividad artística, no como una práctica parasitaria o de resistencia, sino como una práctica de activación. No como una práctica absolutamente autónoma, sino como una práctica de interacción con otros agentes capaces de contribuir a dinámicas que incurren en ámbitos específicos de la complejidad social, de la complejidad de las relaciones humanas y en redes involucradas en intereses colectivos. De hecho es entender que además de señalar y evidenciar se puede transformar, participar y activar.

 

Jorge Díez / Ramon Parramon

 

 

 

 

 

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2005. Ramon Parramon. ENTREVISTA A ROSINA GÓMEZ BAEZA

Es inevitable que tu aportación y participación se trace desde tu perspectiva de directora de ARCO, pero también como miembro del comité de selección que hace unos meses planteó una serie de trabajos para ser producidos en Madrid Abierto. En sentido quisiera que el planteamiento de la entrevista vaya de cuestiones específicas de la Feria de Arte a cuestiones vinculadas a la ciudad, de la que Madrid Abierto fundamenta su estructura y razón de ser.

 

¿Cuáles son las funciones que cubre ARCO en la actualidad? (Desde una perspectiva social, del sector cultural, del mercado u otros aspectos que consideres).

La función de ARCO en la actualidad es la consecuencia de un work in progress que se vienen desarrollando desde hace varios años, cuando no existía en España una infraestructura real para el arte contemporáneo. Desde su perspectiva de Feria y desde su cualidad efímera, ARCO tuvo prácticamente la obligación de convertirse en el punto de encuentro para las artes contemporáneas de este país. Actualmente existe ya una verdadera red de centros, que a su vez activan programas culturales con lo que ARCO siempre ha estado dispuesto a colaborar, yendo más allá de su función como Feria, y conscientes siempre de la importancia de crear de un contexto de trabajo.

 

Habitualmente a través de los medios se suele analizar el éxito de ARCO por sus ventas y sus visitantes. ¿Cuales son los elementos que tu consideras que deberían tenerse en cuenta para medir el alcance de la Feria?

Es indudable que las ventas y el aforo de sus visitantes son prioritarias cuando hablamos de una estructura de mercado, pero también es importante recapacitar sobre cómo se crea la atmósfera necesaria para que exista esa producción. ARCO se ha centrado y creo que en eso somos pioneros, en cualificar a las audiencias que asisten a la Feria a través de programas especializados de coleccionistas, galeristas, teóricos, periodistas etc. atendiendo  sus necesidades y procurando que existan también nexos de unión entre todos ellos. Sin duda, uno de los principales logros de ARCO y que creo es fundamental a la hora de medir el alcance de la Feria, es el incremento de coleccionistas privados de este país, sector que hace unos años era inexistente. Dar voz al coleccionismo  es crucial si se pretende  crear un patrimonio artístico contemporáneo.

 

Supongamos una situación que se ha dado en alguna ocasión: viene un ministro y compra una obra en ARCO. ¿Cuál es mensaje que se desprende? ¿Cuál crees que debe ser el papel de las instituciones en relación con ARCO? (Me refiero a instituciones que trabajan vinculadas al arte contemporáneo, ya sea programando o articulando una colección) ¿Cuál crees que debe ser el papel de las instituciones en relación con el arte contemporáneo?

Debe ser y es imprescindible para crear las bases de un patrimonio sólido de arte contemporáneo que las instituciones y sus representantes se involucren en el proceso.

ARCO plantea desde hace varios años un programa llamado Proyecto Salas, donde participan algunas de las principales instituciones de este país procurando que exista un vínculo real de intercambio y un espacio común de exposición. También hemos comprobado que cada vez son más las instituciones que vienen a ARCO a adquirir obra, enriqueciendo con ello el patrimonio nacional, procurando que estos fabulosos espacios arquitectónicos que han proliferado en España durante los últimos veinte años, tengan colecciones de nivel internacional y puedan también establecer un circuito itinerante de exposiciones con otras instituciones extranjeras. Estos espacios suponen también la apreciación del arte y la educación del ciudadano en materia artística.

 

“Ni ARCO ni ninguna otra feria de arte internacional reflejan lo que está pasando en estos momentos. Porque el objetivo primordial de las galerías que asisten a estos certámenes es vender el mayor número de obras posible. Esta visión comercial del arte va reñida, en muchos casos, con las propuestas creativas actuales. ARCO, es un certamen para ir a ver la obra de artistas conocidos y consolidados, son los que cotizan en el mercado, pero dista de ser un espacio para la promoción y lanzamiento de nuevos valores.”

A partir de este comentario de Rafael Tous, publicado en la revista Lateral, creo que da pie a varios aspectos que tu podrías matizar, comentar o contraponer:

ARCO ha dado a conocer a artistas que hoy en día son ya parte del mainstream internacional, como plenos valores en alza. Si, en ARCO se vende obra, porque indudablemente es una Feria, pero también es un muestrario muy diverso de lo que está ocurriendo en no menos de treinta y cinco países. ARCO convoca una serie de programas comisariados por los más grandes nombres del comisariado internacional, aparte del programa general de galerías, donde hay cabida para proyectos de diferente índole, con soportes alternativos que demuestran el interés de la Feria por las creaciones actuales.

 

Esta mezcla y despliegue de actividad comercial y actividad cultural, ¿de qué forma crees que es percibida por la comunidad de galeristas y artistas que participan en la Feria? 

ARCO trata que esa actividad cultural que necesariamente envuelve a la Feria, sea dirigida y planteada  con el mayor respeto hacia el contexto galerístico, de tal forma que interceda lo menos posible en su actividad comercial y procurando que el espacio del que ellas, indudablemente, son estrellas, sea un espacio tranquilo y predispuesto para sus actividades. Pero también somos conscientes de que cuanto más atractivo sea el programa cultural de la Feria en armonía con lo que acontece en la ciudad, más profesionales y coleccionistas de arte contemporáneo se sentirán atraídos por nuestra oferta cultural y comercial.

Para los artistas desde luego, es totalmente positivo, ya que ARCO procura que todos sus invitados especiales, desde comisarios, galeristas a directores de Museo, conozcan la producción de este país y se active un intercambio cultural para facilitarle la promoción en el extranjero. Porque, seamos claros, una de las principales cuestiones pendientes que tiene este país es la promoción cualificada de la imagen del arte contemporáneo español fuera de nuestras fronteras. De todos es sabido que la mayoría de nuestros artistas tienen que abandonar España para poder darse a conocer. Es por eso que ARCO pretende, en lo que puede, convertirse en un escaparate de tendencias con nombre propios, que ilustre el inmenso panorama artístico de este país y también mostrar la perseverante labor de los galeristas españoles, que han asumido una función que debería ser compartida con las instituciones gubernamentales.

 

Subamos un peldaño más en relación con las actividades que entran en el regazo de ARCO. Aquí encontramos la ciudad. ¿Cómo crees que la actividad sociocultural de Madrid queda afectada por el evento?

Febrero se convierte en el mes cultural por excelencia en Madrid, y esta circunstancia esta directamente relacionada con el proceso de actuación motivado por ARCO. En apenas unos días, cientos de personas sobresalientes en el mundo del arte llegan a Madrid y se ven envueltos en un sin fin de actividades e inauguraciones de primer nivel que convierten la ciudad en la capital cultural que todos deseamos.

 

A veces se ha comentado que ARCO canaliza una energía tan fuerte que hipoteca la ciudad de Madrid de tal forma que el resto del año se convierte en un desierto cultural. Esta imagen de desolación sigue aún transmitiéndose entre personas vinculadas al arte. ¿Cómo valorarías tú la actividad de la ciudad más allá de ARCO? ¿En qué medida dinamiza o carga la actividad de la ciudad a lo largo del año?

Efectivamente la potencialidad de lo efímero y el espacio de reunión que rodea ARCO provoca que durante ese mes se lleven a cabo inauguraciones importantes y programas culturales de gran envergadura, pero esta actividad frenética sirve para que se hagan acuerdos, se conozca la gente y se creen vínculos de cooperación entre las diferentes instituciones que, muy probablemente, colaboraran en el futuro.

 

Hace un año surge la iniciativa Madrid Abierto, de la mano de Jorge Díez, con la finalidad de trabajar en el contexto real de la ciudad, pero conectada con este campo de fuerza que origina ARCO. ¿Qué es para ti Madrid Abierto? ¿En qué medida se enlaza o se desvincula de los Open Spaces que se organizaba en el interior del recinto ferial?

El arte público ha dejado de ser el trasplante del museo a la calle como espacio  de exposición para pasar a interacturar con el público/transeúnte, procurando establecer una reflexión recíproca. Una manera de relacionarse con ese espacio cotidiano y darle diferentes respuestas a nuestro propio existir dentro de la urbe. Proponer que lo público no es solo aquello que entra en el campo  de lo visible, sino que entre a formar parte de ese espacio abstracto del dominio público. En este sentido, Madrid Abierto se plantea como un interrogante hacia el espacio de la ciudad, una ciudad como Madrid, que se esfuerza día a día por ser más habitable, dentro de la complejidad de una polis en crecimiento.

Los Open Spaces que se han desarrollado durante diferentes ediciones de la Feria, han sido el detonante y la iniciativa para inspirar intersecciones entre el objeto artístico y la ciudad.

 

La mayoría de propuestas seleccionadas para esta segunda edición requieren ser explicadas para poder conocer tanto su significado como su ubicación o articulación con los mecanismos propios de la ciudad, sistemas de transporte, mecanismos publicitarios, etc. De hecho evidencia una cierta desmaterialización o desobjetualización. ¿Cómo encaja esto en el marco de una feria que se basa en la venta de objetos de arte?

Creo que hay que entender que el arte contemporáneo es plural y diverso, y no puede estar sujeto a una sola categoría. En la Feria se intenta que todas esas posibilidades estén contempladas desde diferentes ópticas; por ejemplo tenemos una sesión dentro del Foro Internacional de Expertos en Arte Contemporáneo, que trata precisamente del Coleccionismo de arte anteriormente incoleccionable, donde se hablará de qué forma las ferias de arte tendremos que asumir, entre otras cosas, esa nueva cualidad que el arte contemporáneo presenta dentro de la desmaterialización del objeto artístico. Sin embargo, el circuito tradicional seguirá patente, porque como decía, la Feria es y pretende ser un escaparate de opciones ilustrativas de la estética contemporánea.

 

 

 

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2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL (dossier de prensa)

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL (dossier de prensa)

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2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, LA RAMPA EN VEDADO, HABANA, CUBA, 2006

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, LA RAMPA EN VEDADO, HABANA, CUBA, 2006

 

       

       

      

        

        

        

LA RAMPA EN VEDADO, HABANA, CUBA, 2006Documentación de la intervención en La Habana como artistas invitados a la Novena Bienal de la HabanaCon el patrocinio de CONACULTA, SRE y Embajada de México en Cuba

 

 

 

 

 

 

 

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2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, CLAREMONT, CALIFORNA, 2008

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, CLAREMONT, CALIFORNA, 2008

.........................................................................................................................................................................................................................................................EXPOSICIÓN, CLAREMONT MUSEUM OF ART

     

     

 

.........................................................................................................................................................................................................................................................INTERVENCIÓN

     

     

 

 

 

 

 

 

 

 

05inie3677

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, KITCHENER, CANADA, 2007

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, KITCHENER, CANADA, 2007

 

       

       

       

          

         

         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05inie3676

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, PLAZA VIEJA, HABANA, CUBA, 2006

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, PLAZA VIEJA, HABANA, CUBA, 2006

 

     

    

     

      

        

        

        

PLAZA VIEJA, HABANA, CUBA, 2006Documentación de la intervención en La Habana como rtistas invitados para la Novena Bienal de La HabanaCon el patrocinio de CONACULTA, SRE y Embajada de México en Cuba

 

 

 

 

 

 

 

05inme3675

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, EL ZÓCALO, PUEBLA, MÉXICO, 2006

EL ZÓCALO, PUEBLA, MÉXICO, 2006Intervención documental en Puebla como parte de la Plataforma Puebla

.........................................................................................................................................................................................................................................................EXPOSICIÓN

   

    

      

      

 

.........................................................................................................................................................................................................................................................INTERVENCIÓN

    

    

      

       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05inme3674

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, ENTRADA DEL METRO, UNAM, 2004

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, ENTRADA DEL METRO, UNAM, 2004

 

   

    

      

     

ENTRADA DE METRO (METRO UNIVERSIDAD) UNAM, 2004Documentación de la intervención en Mexico City. Patrocinado por MUCA Roma y Dirección de Artes Visuales UNAM

 

 

 

 

 

 

 

 

05inme3672

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, SOUTH BRONX, NEW YORK, 2004

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, SOUTH BRONX, NEW YORK, 2004

  

SOUTH BRONX, NEW YORK, 2004Patrocinado por el Bronx Council of the Arts, Hostos University and Longwood Art Gallery

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05inme3671

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, TIMES SQUARE, 2002

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, TIMES SQUARE, 2002

 

    

       

           

     

     

   

TIMES SQUARE, 2002Documentación de la intervención en un escaparate en Times Square, 129 West 42nd Street

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05inme3670

2005. María Alos + Nicolás Dumit. EL MUSEO PEATONAL, LOWER MANHATTAN, 2002

2005. María Alos + Nicolás Dumit. EL MUSEO PEATONAL, LOWER MANHATTAN, 2002

 

  

LOWER MANHATTAN 2002Documentación de la intervención en Lower Manhattan, NYC, 12 Church Street. Patrocinado por LMCC.

 

    

   

    

   

    

     

      

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL (texto y audio didáctico)

El Museo Peatonal se vale de un texto y audio didáctico con el cual informa a los posibles donantes sobre su filosofía y la forma en la que ofrece sus servicios.

The Passerby Museum

El Museo Peatonal es una institución itinerante dedicada a presentar exposiciones temporales en diferentes zonas de la ciudad. La colección del museo proviene de donaciones de gente como usted, aquellos que visitan, trabajan, o viven en los alrededores de la ubicación que el museo tenga en un momento determinado. El Museo Peatonal es la expresión física que refleja a través de las donaciones, el espíritu del barrio en que se encuentra.

El museo está actualmente aceptando donaciones para este espacio. Es por ello, que le invitamos a sumarse a este esfuerzo conjunto, contribuyendo con un objeto de su propiedad. Si desea mantener anonimato como donante, por favor solicítelo en el momento de su contribución. Para cualquier información adicional, favor de contactar al personal de la institución.  Todos los objetos donados pasarán a ser propiedad del Museo Peatonal.

Gracias por su cooperación.

 

 

 

 

 

 

 

 

05intc3662, 05insc3663

2005. Colectivo Tercerunquinto. CALADO DE TERRENO, 1998

2005. Colectivo Tercerunquinto. CALADO DE TERRENO, 1998

** ABRIR PDF ADJUNTO PARA VER EL DOCUMENTO COMPLETO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05aama0396

2005. Raimond Chaves. EL RIO, LAS COSAS QUE PASAN (ubicación)

Mobiliario urbano y proyecciones Canal Metro   

 

 

 

 

05intd0588

2005. Óscar Lloveras. S/T (ubicación)

Pº del Prado, frente al Museo del Prado

 

 

 

 

 

05intd0587

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL (localización)

Pº de Recoletos, Tienda de Telefónica, al lado de la Plaza de Colón  

 

 

 

 

 

05intd0586

2005. José Dávila. MIRADOR NÓMADA (ubicación)

Fachada de la Casa de América, Plaza de Cibeles 

 

 

 

 

 

05intd0585

2005. Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (ubicación)

Museo de escultura al aire libre, Pº de la Castellana, Eduardo Dato

 

 

 

 

 

05intd0584

2005. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (ubicación)

Círculo de Bellas Artes, fachada Alcalá

 

 

 

 

 

 

 

 

05intd0583

2005. Compañía de Caracas. ESPACIO MÓVIL (ubicación)

Intervención sobre autobuses, Castellana-Recoletos-Prado

 

 

 

 

 

 

 

05intd0582

2005. Colectivo Tercerunquinto. S/T (ubicación)

 Pº de la Castellana - Eduardo Dato, boulevard impares

 

 

 

 

 

 

05intd0581

2005. Raimond Chaves. EL RIO, LAS COSAS QUE PASAN (2005.05 / documentación teórica)

 

INTRODUCCIÓN

Desde hace unos años parte de mi trabajo viene desarrollándose alrededor de la elaboración de publicaciones que con diversos niveles de participación pública en el momento de su realización apuestan por la circulación de aquellas historias, imágenes, ideas, etc   que por su importancia y a la vez por su poca visibilidad creo merecen la pena ser conocidas y difundidas.

 

Reivindicando de esta manera la capacidad de la gente para contar la propia experiencia opongo estas narraciones a la impositiva capacidad de los media por construir acontecimientos y marcar agendas, en definitiva construir realidad.

Parte importante de estas propuestas editoriales se apoya en el trabajo de reelaboración de imágenes, en su mayor parte encontradas, para redundar en la voluntad de contestar desde otros ángulos y con otras miradas aquello que se conviene ‘está ocurriendo´.

 

Así, de esta manera narraciones, noticias, ecos, nuevas, imágenes, dibujos, y collages, editados en periódicos callejeros, posters, plantillas, murales y demás soportes plantean nuevas maneras de entender el mundo poniendo en duda las nociones de objetividad, imparcialidad y los roles de elaboración y recepción de la información.

 

ANTECEDENTES

Hangueando(*) –Periódico con Patas (ver imágenes que adjunté en correo electónico de octubre).

(*) Hanguear. Versión spanglish del verbo inglés to Hang Around y que en Puerto Rico se utiliza cómo sinónimo de deambular sin destino fijo ni propósito determinado.

Periódico póster que tanto se encola en las paredes de las calles y se muestra en exposiciones, como se vende en presentaciones públicas que acaban en fiesta, se intercambia o se regala.

HANGUEANDO se nutre de una gran variedad de iniciativas autónomas como son la elaboración independiente y despierta de imágenes, la capacidad de referirse a la propia experiencia, el sentido crítico para con el contexto y la versatilidad de ciertos objetos que bien por su utilidad o su poder simbólico ayudan a conocer el mundo. HANGUEANDO es un trabajo de edición basado en el reciclaje de imágenes y sentidos, en la difusión de historias y puntos de vista que no suelen tener cabida en otros medios y en celebrar la alegría de vivir.

Hasta la fecha se han editado los siguientes posters:

N0 0. Octubre de 2002, 59,4x84cm. 1500 ejemplares. Cuatricomía. Editado e impreso en Lima. Distribuido en Lima, San Juan de Puerto Rico, Bucaramanga, Bogotá, Barcelona, Madrid, Rotterdam, Berlín y Ljubljana.

N0 1. Abril de 2003, 59,4x84cm. 1500 ejemplares. Cuatricomía. Editado en Bogotá e impreso en Lima. Distribuido en Lima, San Juan de Puerto Rico, Mayagüez, Bucaramanga, Bogotá, Barcelona y Módena.

N0 2. Noviembre de 2003, 100x140cm. 1500 ejemplares. Impresión Digital. Editado entre Puerto Rico y República Dominicana. Impreso en Barcelona con el auspicio de 22a. Distribuido en Puerto Rico y Barcelona.

N0 3. Primavera-Verano de 2004, 70x100cm. Editado en Terrassa. Impreso en Madrid con el auspicio de El Perro, Distribuido en España. (Inédito a 5 de enero de 2005)

“Coca Crónica” (Rótterdam, 2002)

Ver imágenes en link http://www.jstk.org/airport/raimond/index.html#

“Veni, Sentate, Contame” (Lima, 2003) y “La Pura Oscura” (Bogotá, 2004) reelaboración en plantilla de imágenes periodísticas sobre el conflicto colombiano. -Ver imágenes adjuntas al   correo electrónico enviado en octubre y el link: www.puiqui.com

“Mural Candela" (Terrassa, 2004) Mural para la visibilidad callejera de un espacio de encuentro y discusión política.

-Ver imágenes adjuntas y link http://www.p-oberts.org/index1.html

 

PROPUESTA

“Hangueando y Colgando” se organiza en torno a una doble propuesta para Madrid Abierto de acuerdo con los medios con que será mostrada en las calles de la capital y también con las condiciones a las que está sujeto un artista itinerante que vive y trabaja entre Sudamérica, el Caribe y Europa.

“Hangueando”

La publicación de un nuevo poster para colocar como carteles en las calles de Madrid con textos, declaraciones e imágenes relevantes relacionadas con eventos y procesos que están teniendo lugar en Sudamérica y que son totalmente desconocidas en Europa. Eventos que son locales o están confinados a ciertas áreas de Sudamérica porque la globalización tiene sus consecuencias en España.

“Colgando”

La publicación de cerca de veinte a treinta banderolas distintas inspiradas en mi colección de imágenes de Sudamérica con las que elaboraré una historia gráfica (sin texto) sobre un tema similar al de la propuesta complementaria pero con el propósito de ser leída en movimiento (en vehículos que circulen por el Paseo de Recoletos). La secuencia de imágenes funcionará como un folioscopio, en que las imágenes crean un relato. Estas imágenes podrían ilustrar un “evento” en varios momentos, como, por ejemplo, una botella vaciándose o un volcán en erupción (de banderola en banderola).

 

CONCLUSIÓN

Quiero aprovechar mi condición de artista viajero que basa su trabajo en la recopilación de historias y en la reelaboración de imágenes para ofrecer versiones y ‘noticias´ que creo relevantes sobre asuntos locales con implicaciones globales. Como transeúnte, ciudadano y artista ofrezco estos relatos, en espacios públicos de Madrid, para potenciar su carácter público y explicitar mi voluntad de acercarlos a los demás.

LINKS

www.puiqui.com

(Mayo 2005)

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, FACULTAD DE FILOSOFÍA Y LETRAS UNAM, 2004

2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL, FACULTAD DE FILOSOFÍA Y LETRAS UNAM, 2004

 

    

    

       

       

FACULTAD DE FILOSOFÍA Y LETRAS UNAM, 2004Documentación de la intervención en Mexico CityPatrocinado por MUCA Roma y Dirección de Artes Visuales UNAM

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Compañía de Caracas (Cv)

ÁNGELA BONADIESCARACAS, 1970 VIVE Y TRABAJA ENTRE CARACAS Y MADRID WWW.ANGELABONADIES.COM

MAGGY NAVARROCARACAS, 1961 VIVE Y TRABAJA EN CARACASWWW.MAGGYNAVARRO.COM

OBRA EN MADRID ABIERTO:ESPACIO MÓVIL 

ÁNGELA BONADIESFORMACIÓN ACADÉMICA2003·    Seminars in Arteleku, Donostia-San Sebastian.1996·    Photography workshop. Manoa Arte, Caracas.·    1988-93 Architecture and urbanism. Universidad Central de Venezuela, Caracas

EXPOSICIONES INDIVIDUALES  2002·    La gran congelación. Galería 491 Art i Recerca, Barcelona.

EXPOSICIONES COLECTIVAS 2003·    Contra/sentido. Nueva fotografía venezolana. Sala Mendoza. Caracas.

2002·    Desde lo femenino. PhotoEspaña2002. La Fábrica fotogalería, Madrid; B-Guided magazine, Barcelona.

2001·    Desde fuera. Cuatro fotógrafas. Galería Art al Rec, Barcelona.

2000·    Un oasis en el desierto azul. Espai 13 of the Joan Miró Foundation, Barcelona·    III Salón CANTV   Jóvenes con FIA. Caracas Athenaeum.

1998·    Señales de tránsito . Sala de Arte PDVSA, Puerto La Cruz·    Josune Dorronsoro Latin American Photography Award . Museo de Bellas Artes, Caracas·    V National Art Biennial of Guayana, una selección . Museo Alejandro Otero, Caracas·    Banco de Imágenes award . Centro Nacional de Fotografía, Caracas.

1997·    V Natioanl Art Biennial of Guayana . Museo de Arte Moderno Jesús Soto, Ciudad Bolívar·    Abierto . Espacio alternativo León, Caracas.

BECAS Y PREMIOS2004·    Latin American award for photography “Josune Dorronsoro” 2004 for the series of photos “Inventarios”-Spain.

2003·    Grant for the development of artistic projects 2003 for the series “Inventarios” Caracas. National Council on Culture, Venezuela.

1997·    Honorary mention at the V National Art Biennial of Guayana 1997 for the series “Sur Oriente Medio”. Venezuela.·    Honorary mention. Latin American Award for Photography of Josune Dorronsoro 1997 for the series “Doc.Alzh.II”.

1996·    Banco de Imágenes 1996 award for the series “Los Chinos: la mirada del otro al otro”. National Library – National Council on Culture, Venezuela.

BIBLIOGRAFÍA·    Published in María Teresa Boulton's book “ 21 fotógrafas venezolanas” . Caracas, Venezuela, 2003.·    He has cooperated with Spanish, French and Venezuelan magazines such as B-Guided , Eseté , Enser, Lieu-dit, ExtraCámara , Estilo, Exceso and Verbigracia .·    Columnist for the magazine “ Athenea Digital” published by the Universidad Autónoma de Barcelona and collaborator for the daily newspaper in Venezuela “ El Nacional de Venezuela”.

MAGGY NAVARROFORMACIÓN ACADÉMICA1994·    Photography workshop. Manoa Arte, Caracas.

1985·    Photography, cinema and video. American University, Washington D.C.

1984·    Degree in International Relations, Latin American Issues. George Washington University,    Washington D.C.

EXPOSICIONES INDIVIDUALES 1999·    El Miedo . Sala Mendoza, Caracas.

1997·    Serie en Yo. Sala Alternativa, Caracas.

EXPOSICIONES COLECTIVAS2004·    Arte contemporáneo venezolano en la Colección Cisneros (Contemporary Venezueal Art in the Cisneros Collection) (1990-2004). Museo Jesús Soto. Ciudad Bolívar, Venezuela

2003·    Retrospectiva Arte Venezolano siglo XX. Década de los 90 . (Retrospective of Venezuelan Art of the XX Century. Decade of the 90's) Museo de Arte Contemporáneo de Caracas

2002·    Políticas de la diferencia. Arte iberoamericano fin de siglo , Recife,·    Brasil. Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires

2001·    Utópolis . Galeria de Arte Nacional, Caracas·    13 Horas. Sala Mendoza, Caracas

2000·    International Photography Biennial . Museo Alejandro Otero, Caracas·    En el filo. Museo de Arte Moderno Juan Astorga Anta, Mérida, Venezuela·    Frontera, Museo de Arte Contemporáneo, Monterrey, Museo de la Fotografía, Oaxaca

1999·    Frontera. International Photography Biennial, Centro de la Imagen, México D.F·    International festival of Contemporary Art , Brussels. Fifty One Fine Art Photography Gallery.

1998·    Premio Mendoza , Sala Mendoza, Caracas  ·    La Resurrección del Cadáver Exquisito , Sala Mendoza, Caracas·    Una Selección: National Art Biennial of Guayana . Museo Alejandro Otero, Caracas·    Cabaret Digital , Sala Mendoza, Caracas.

1997·    V National Art Biennial of Guayana , Museo de Arte Jesús Soto, Bolívar·    Siete mujeres fotógrafas . Centro de Fotografía, CONAC, Caracas.

1994·    Jóvenes fotógrafos venezolanos . Alianza Francesa, Caracas.

BIBLIOGRAFÍA·    Published in María Teresa Boulton's book “ 21 fotógrafas venezolanas” . Caracas, Venezuela, 2003

 

 

 

 

 

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2005. Simon Greenan + Christopher Sperandio (Cv)

SIMON GRENNANLONDON, 1965 VIVE Y TRABAJA EN WREXHAM, WALES

CHRISTOPHER SPERANDIOKINGWOOD, WEST VIRGINIA, 1964VIVE Y TRABAJA EN HOUSTON, TEXAS

COLABORAN JUNTOS EN DISTINTOS PROYECTOS DESDE 1990 WWW.KARTOONKINGS.COMOBRA EN MADRID ABIERTO: SOY MADRID

EXPOSICIONES INDIVIDUALES Y PROYECTOS DE ART PÚBLICO

2004·    The Hayward Gallery, Londres·    Spacewalk. Videoinstalación digital. The Hatton Gallery, Newcastle

2003·    De La Warr Pavilion, Reino Unido (catálogo)

2002·    Museum of Modern Art y PS1, Nueva York   (catálogo)·    Modern Masters. Proyecto iniciado con Robert Storr en el MoMA, y con Tom Finkelpearl en PS1·    Shifting Gear. Comisariada por Ruth Charity. Manchester Art Gallery e itinerante por ocho museos, Reino Unido (catálogo)·    What in the World?. Arts About Manchester. Canterbury City Council, Reino Unido·    Glazed Looks. Comisariada por Sam Wilkinson. Stafford Museum, Reino Unido ·    Young English. Comisariada por Sarah Black. Catalyst Arts, Belfast, Irlanda ·    Belfast Sky. Catalyst Arts. Hull Time Based Arts, Reino Unido ·    Tales of the River. Hull Time Based Arts. The Gallery, Stratford-upon-Avon, Reino Unido·    Talk of the Town. The Gallery. Itinerante

2001·    Aarhus Kuntsmuseum, Dinamarca·    Danish Pastries. Comisariada por Anders Koldt. Gallery of Modern Art, Glasgow, y Stratford, Reino Unido (catálogo)·    16/25. Comisariada por Victoria Hollows. Turnpike Gallery, Reino Unido ·    Don't Get Me Started. Comisariada por Kerrie Moogan.

2000·    Yerba Buena Center for the Arts, San Francisco·    Nearly There. Comisariada por Renny Pritikin. Art in Hospitals Trust, Reino Unido (catálogo)·    Nurses's Tale. Comisariada por Mary Hooper

1999·    Public Art Fund, Nueva York (catálogo)·    The Invisible City. Comisariada por Tom Eccles

1998·    Seattle Art Museum (catálogo)·    The Peasant and the Devil. Comisariada por Trevor Fairbrother·    American Fine Arts, Nueva York·    One Hundred. Photo '98 e Impressions Gallery, Reino Unido (catálogo)·    Buried Treasures. Comisariada por Andrew Cross. SMFA, Boston (catálogo)·    Art School Superstars. Comisariada por Lelia Amalfatano

1997·    British National Museum of Photography, Film and Television (catálogo)·    The Bradford 100. Comisariada por Greg Hobson

1996·    Museum of Fine Arts, Boston (catálogo)·    Dirt. Comisariada por Trevor Fairbrother. Institute of Contemporary Arts, Londres, Reino Unido (catálogo)·    Cartoon Hits. Comisariada por Katy Sender. Centre for Contemporary Arts, Glasgow·    All 'Round Awesome. Comisariada por Nicola White. American Fine Arts, Nueva York·    Fantastic Sh*t.

1995·    Cornerhouse, Manchester, Reino Unido (catálogo)·    Times like These. Comisariada por Stephen Snoddy. Salisbury Festival. Salisbury, Reino Unido

1994·    Center for the Arts, San Francisco (catálogo)·    Recollections. Comisariada por Renny Pritikin. College of DuPage, Chicago (catálogo)·    Maintenance. Telegraph Magazine, Reino Unido·    Anyone in Britain. Towner Gallery, Eastborne, Reino Unido (catálogo)·    6 Eastborne Dentists. Comisariada por Penny Johnson. James Hockey Gallery, Reino Unido (catálogo)·    Everyone in Farnham. Comisariada por Andrew Cross

1993·    Grey Art Gallery at Nueva York University, Nueva York (catálogo)·    Anyone in Nueva York. Comisariada por Tom Sokolowski

1992·    Lakeview Museum, Peoria (catálogo)·    At Home with the Collection.

1991·    Stadt Museum Fellbach, Stuttgart, Alemania·    Grennan and Sperandio. Astley Cheetham Collection, Reino Unido·    Manchester City Art Galleries, Manchester, Reino Unido

1990·    The Body, Chicago (catálogo)·    Esposiciones colectivas y proyectos

EXPOSICIONES COLECTIVAS 2004·    Spacemakers. Lothringer Dreizen, Munich, Alemania·    Worthless Protégé. The Suburban, Chicago

2003·    Live Culture. Tate Modern, Londres·    Wild nights: Remembering Colin de Land . CBGB 313 Gallery·    Comic Release. Regina Gouger Miller Gallery, Carnegie Mellon University (catálogo)

2002·    Palais de Tokyo, Paris·    The Armory Show . American Fine Arts, Booth #8145·    Ordinary Icons . Gallery 312, Chicago·    Personal Views . Milton Keynes Council, Milton Keynes

2001·    Rhode Island International Film Festival, Screening·    Tele[Visions]. Kunsthalle Vienna (catálogo)·    24th International Biennial of Graphic Arts, Ljubljana (catálogo)·    Animations . PS1/MoMA, Nueva York·    Milton Keynes Council, Milton Keynes·    Ink Studs . Gallery 10 in 1, Nueva York·    Saints and Sinners. Girifalco Fortress, Cortona, Italia

2000·    Modern Times 3 . Hasselblad Centre, Gottenburg, Suecia·    Up In The Air . Liverpool, Reino Unido (catálogo)·    Moss Side and Hulme Partnership, Manchester

1999·    South London Gallery, Londres, Reino Unido·    Street Wise. Row House Project, Houston·    Conceptual Art, Thread Waxing Space, Nueva York·    Hypervision . Elizabeth Cherry Contemporary Art, Tucson

1998·    Superfreaks : Trash. Greene Naftali Gallery·    Photo98 , Londres / Edinburgo·    Art Transpennine '98. Tate Gallery con Henry Moore Institute (catálogo)

1998·    Revenge. IKON Gallery, Birmingham, Reino Unido (catálogo)·    High Art Hi-jinx. Museum of Fine Arts, Boston

1996·    a/drift. Center for Curatorial Studies, Annendale-on-Hudson (catálogo)·    Shopping. Deitch Projects, Nueva York (catálogo)·    25 Young Artists. John Weber Gallery, Nueva York·    Traffic. CAPC Musée D'Art Contemporain, Burdeos (catálogo)·    Recontes de la photographie. Arles Photography Festival·    Mutant. Galerie Philippe Rizzo, Paris

1995·    Prison Sentences. Philadelphia (catálogo)·    Chocolate. Swiss Institute, Nueva York

1994·    American Fine Arts Co., Nueva York

1993·    Culture in Action. Sculpture Chicago (catálogo)·    Lotus Club. Daniel Bucholz Gallery. Cologne, Alemania·    Vox Pop. Laure Genillard Gallery, Londres·    Contacts/Proof. Jersey City Museum·    Andrea Rosen Gallery, Nueva York

1992·    Comfort and Dissent. Artists Space, Nueva York (catálogo)

1991·    The Fountainhead. Abel Joseph Gallery Chicago & Ewing Gallery, Knoxville·    Profiles. New Work by Chicago Artists, Randolph Street Gallery, Chicago (catálogo)·    Belgrove Station. Glasgow, Escocia

1989·    Modern Love. ARC Gallery, Chicago·    Proyectos de televisión

2003·    Music Television (MTV), Nueva York·    Drop it. Programa de introducción de serie de televisión

2001·    Music Television (MTV), Nueva York·    bloid!. Programa de introducción de serie de televisión·    Channel Four, Reino Unido·    The Liquid Pavilion. BALTIC Centre for Contemporary Art, Reino Unido·    The Hand and the Word. Encargo de Sune Nordgren

2000·    Music Television (MTV), Nueva York·    Reanimate. Programa de introducción de serie de televisión basado en el trabajo de Grennan y Sperandio. Harris Museum, Reino Unido·    Preston. Película animada, encargada por James Green·    Publicaciones·    'Strange Cargo'. The Hatton Gallery, Newcastle, Reino Unido·    'What in the World?'. Arts About Manchester·    'Modern Masters'. DC Comics, Museum of Modern Art/PS1, Nueva York·    '16/25'. Gallery of Modern Art, Glasgow, Escocia·    'Nurse's Tale'. Distribuido por Fantagraphics Books·    'The Invisible City'. Public Art Fund. Distribuido por Fantagraphics Books·    'Art School Superstars'. SMFA, Boston. Distribuido por Fantagraphics Books·    'The Peasant and the Devil'. Seattle Art Museum. Distribuido por Fantagraphics Books·    'Buried Treasures'. Photo '98. Distribuido por Fantagraphics Books·    'Ghost on the Stair'. Tate Gallery Liverpool y Henry Moore Sculpture Trust·    'Revenge'. IKON Gallery. Distribuido por Fantagraphics Books·    '100'. National Museum of Photography. Distribuido por Fantagraphics Books·    'Dirt'. Museum of Fine Arts, Boston. Distribuido por Fantagraphics Books·    'Cartoon Hits'. ICA London. Fantagraphics Books, Printed Matter·    'Life in Prison'. Prison Sentences. Fantagraphics Books, Printed Matter·    'Times Like These...'. Distribuido por Cornerhouse·    'Recollections'. Center for the Arts, Cornerhouse·    'Six Eastborne Dentists'. Towner Gallery, Cornerhouse·    'Everyone in Farnham'. James Hockey Gallery, Cornerhouse·    'Maintenance'. College of DuPage·    'Anyone in Nueva York'. Grey Art Gallery, Distribuido por DAP·    'At Home with the Collection'. Lakeview Museum, Cornerhouse·    'The Body'. 2 CAAP Development Grants, Printed Matter

BIBLIOGRAFÍA ·    Tom Eccles, Plop: 'Recent Projects from the Public Art Fund', 2004·    Ben Johnston, 'Comics are no laughing matter', The Western Front , 2004.·    James Fuentes, "Colin De Land," Zing Magazine, Mayo 2004·    Rob Clarke, 'Grennan and Sperandio', Guardian , Septiembre 2003.·    Helen   Tither, 'Daisy, 73, is a frock star', Manchester Eve News , Febrero 2003.·    Krainak, Paul. 'Grennan and Sperandio', Art Papers, Oct/Nov. 2002·    Kwon, Miwon. 'One Place after Another', MIT Press, 2002·    Dawson, Mike. 'Young English/Kartoon Kings', Flux Magazine, Ago/Sept. 2002·    Searle, Adrian. 'Pick of the Week: Grennan & Sperandio', Guardian Unlimited, Agosto 2002·    Haynes, Rob. 'Don't get me started',   The Big Issue, Marzo 2002·    Bhaskaran, Lakshmi. 'State of Independents', Graphics International, Jul/Ago 2002·    Colstrup, Tine. 'Wienerbrød for you and for me', Aarhus Kunstmuseum Demo, Junio 2001·    Grabner, Michelle. 'Kartoonkings.com', Cakewalk Magazine#4, 2001·    Lattea, Charlene. 'The Kartoon King', West Virginia University Alumni Magazine, Primavera 2001·    Mahoney, Elizabeth, 'Glasgow 16/25', Three Star Rating, The Guardian , Abril 2001·    Jones, Penny. 'Tales from the Trust', AN, Enero 2001·    Goodman, Jonathan. 'G&S: Moralists in Paradise', Parachute#100, Octubre 2000·    Griffiths, Jane. 'Grennan & Sperandio', Flux, Septiembre 2000·    Hopkin, James. 'ManMoMA', Guardian, Agosto 2000·    Wilson, Anthony. 'Preston', Granada Television, Agosto 2000·    Griffiths, Jane. 'www.kartoonkings.com', Artists Newsletter, Julio 2000·    Joy, Bill. 'Why the future doesn't need us', Wired, Abril 2000·    Helen Guest. 'Street Life', Houston Chronical, Octubre 1999·    Dawson, Mike. 'The Divine Comic', Flux, Agosto 1999·    Kraig, Gene. 'Life in Prison', New Observations, Agosto 1999·    Decter, Joshua. 'Invisible City', NU, Agosto 1999·    Bakke, Erik. FYI. 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'Grennan and Sperandio', Time Out New York, Abril 1996·    Smith, Roberta. 'Grennan and Sperandio', New York Times, Abril 1996·    Cason, Jamie. 'it's art, stupid', Wired UK, Abril 1996·    Clarke, Robert. 'Ha!', Untitled, Primavera 1996·    Grennan, Simon. 'Mike Nelson', Untitled, Primavera 1996·    Williams, Val. 'X-Filomania', New Statesman, Marzo 1996·    Hotshots. 'International Art Thieves', Time Out London, Febrero 1996·    McDougal, Robert. 'Phenomenal', The Scotsman, Febrero 1996·    Marsh, Natasha. 'Artoon', Arena, Febrero 1996·    Bracewell, Michael. 'It's Good to Talk', Independent, Enero 1996·    Kastner, Jeffrey. 'Public Art', Art and Design No42, Enero 1996·    Seidel, Miriam. 'Art Behind Bars', Art in America, Diciembre 1995·    Seawright, Jane. 'Everday heros of the Comic Strip', Artists and Illustrators, Noviembre 1995·    Durden, Mark. 'Grennan & Sperandio', Art Monthly, Noviembre 1995·    Grennan, Simon. 'The Dead', Art Monthly, Noviembre 1995·    Dickinson, James. 'Go directly to Goal', New Art Examiner, Noviembre 1995·    Taylor, John. 'Times Like These...', Creative Camera, Noviembre 1995·    'Prison Sentences', Art in America, Octubre 1995·    Grennan, Simon. 'England's Glory', Untitled, Octubre 1995·    Ullrich, Polly. 'Common Cause', New Art Examiner, Octubre 1995·    Grennan, Simon. 'Derby's Day', B.J.P., Octubre 1995·    Wolsoncraft, Edwina. 'Times Like These...', Kaleidoscope, Octubre 1995·    Pugh, Rachel. 'Decade of memories', Man.Evening News, Octubre 1995·    Grennan, Simon. 'Olivier Richon', Untitled, Octubre 1995·    Haynes, Rob. 'Cornerhouse 10th Birthday', The Big Issue, Octubre 1995·    Krainak, Paul. 'Recollections', SECAC Review, Septiembre 1995·    Newsome, Rachel. 'Cyberpartners', iD Magazine, Agosto 1995·    Dorman, Michael. 'In Place of Prisoners, Reflections...', New York Times, Agosto 1995·    Princenthal, Nancy. 'Life in prison', Print Collector's Newsletter, Julio 1995·    Krainak, Paul. 'The Heart of San Francisco', New Art Examiner, Verano 1995·    Pugh, Rachel. 'Crab nebula...?', Man.Evening News, Junio 1995·    Hartney, Elaeanor. 'Public Art in Action', Art in America, Junio 1995·    'Prison Sentences: the prison...', Philadelphia City Paper, Junio 1995·    Sozanski, Edward. 'Eastern State: the prison...', Philadelphia Enquirer, Junio 1995·    Rawlinson, Ian. 'For an interactive art', Eari. Vol.1. No.2. Junio 1995·    Salisbury, Stephen. 'Cellblock Gallery', Philadelphia Enquirer, Mayo 1995·    Tisbury, Julia. 'Festival fame in a cartoon strip', Salisbury Journal, Mayo 1995·    Glueck, Grace. 'The Darker side of Chocolate...', New York Observer, Mayo 1995·    Karmel, Pepe. 'The contradictions of chocolate', New York Times, Abril 1995·    Yates, Robert. 'Every one a hero', Guardian, Abril 1995·    Grennan / Sperandio. 'Five Sentence Stories', Salisbury Journal, Marzo 1995·    Pugh, Rachel. 'Wierd Memories', Man.Evening News, Febrero 1995·    Reeder, Janet. 'Artist pair need movie memories', Metro News, Febrero 1995·    Roy, Anita. 'The Grennan and Sperandio Show', Versus Magazine, Otoño 1994·    Grennan, Simon. 'Shot up North', Image Magazine, Otoño 1994·    Williams, Val. 'Proper Subjects', Catálogo, Noviembre 1994·    Grennan / Sperandio. 'Recollections', Catálogo, Noviembre 1994·    'Six Eastbourne Dentists...', The Probe, Noviembre 1994·    Daly, Georgina. 'Dentists have their day', Eastbourne Herald, Octubre 1994·    '6 Eastbourne Dentists', Meridian TV, Octubre 1994·    'Filling the gallery', Brighton Argus, Octubre 1994·    Daly, Georgina. 'Towner Topic', Eastbourne Herald, Octubre 1994·    Larby, Corina. 'Farnham's day caught on camera', Farnham Herald, Septiembre 1994·    Daly, Georgina. 'Interaction with the exhibition...', Eastbourne Herald,   Septiembre 1994·    Hanks, Robert. 'Tooth Pics...', Independent, Septiembre 1994·    'Bridget meets a spellbinder', Cumberland News, Septiembre 1995·    'Meeting of a lifetime for Megan', Shropshire Star, Agosto 1995·    'Jenny wins a date with a star', Coventry Telegraph, Agosto 1994·    Beringer, Tom. 'Anyone in Britain', Greater London Radio, Agosto 1994·    Grennan / Sperandio. 'Anyone in Britain', Telegraph Magazine, Agosto 1994·    Cross, Andrew. 'Everyone in Farnham', Around Surrey, Julio 1994·    Larby, Corina. 'One moment in Life...', Farnham Herald, Junio 1994·    Ellison, Mike. 'Artists stop traffic...', Guardian, Junio 1994·    'Everyone in Farnham', Kaleidescope Radio 4, Junio 1994·    Krainak, Paul. 'Dream Date', Afterimage, Mayo 1994·    Drake, Nicholas. 'Making Art Happen', Public Art Review, Verano 1994·    Grennan/Sperandio. "Everyone in Farnham,"   Catálogo, Julio 1994·    Princenthal, Nancy. ' The New Realism', Catálogo, Julio 1994·    Larby, Corina. 'Everyone in Farnham', Farnham Herald, Junio 1994·    Tormollan, Carole. 'New Public Art in Chicago', High Performance, Primavera 1994·    Corin, Lisa. 'Mining the Museum', MCA. Baltimore, 1994·    Schleifer, Kristen. 'Trial by Fire', New Art Examiner, Mayo 1994·    Crompton, Sarah. 'A Huge response...', Telegraph Magazine, Abril 1994·    Riley, Corin. 'The Collaborative Art of...', Carnegie Mellon Focus, Primavera 1994·    Corrin/Sangster. 'Culture Is Action - Action in Chicago', Sculpture Magazine, Marzo 1994·    Bush, Kate. 'Vox Pop - Laure Genillard', Untitled Magazine, Primavera 1994·    Grennan/Sperandio. 'Anyone in Britain', Telegraph Magazine, Marzo 1994·    Speiser, Irene. 'Public Art:...', Neve Zurcher Zeitung, Febrero 1994·    Grennan/Sperandio. 'Anyone in Britain', Telegraph Magazine, Febrero 1994·    Miller, Sarah. 'Anyone in Britain', BBC Radio Newcastle, Febrero 1994·    Grennan/Sperandio. 'Anyone in Britain', Telegraph Magazine, Febrero 1994·    Paton, Phillip. 'Design Good Enough to Eat', International Design, Enero 1994·    Gamble, Allison. 'Reframing a Movement', New Art Examiner, Enero 1994·    Haines, Cailey. 'Lunch with a stranger', Soap Opera Weekly, Diciembre 1993·    Seidel, Mitchell. 'Exhibition goes deep into 'The City'', Jersey Star Ledger, Diciembre 1993·    Snodgrass, Susan. 'Culture in Action', Art Papers, Nov/Dic 1993·    Connors, Thomas. 'Culture in Action', Sculpture, Nov/Dic 1993·    Scanlan, Joseph. 'Culture in Action', Frieze, Nov/Dic 1993·    Cameron, Dan. 'Culture in Action', Flash Art, Noviembre 1993·    Cooke, Lynne. 'Arnheim and Chicago...', Burlington Magazine, Noviembre 1993·    Hartney, Eleanor. 'Culture in Action', Art in America, Noviembre 1993·    Grennan, Sperandio. 'Anyone in New York', Catálogo, Nueva York, Noviembre 1993·    Sokolowski, Thomas. 'The happiness thing', Catálogo, Nueva York, Noviembre 1993·    Cross, Andrew. 'Getting things fixed', Catálogo, Nueva York, Noviembre 1993·    Pat Kelly. 'Pat Kelly in the Morning', WNEW Nueva York, Noviembre 1993·    Brittain, David. 'Food for thought', Creative Camera, Oct/Nov 1993·    Sales, Nancy. 'Anyone in New York', New York Magazine, Octubre 1993·    Sokolowski, Thomas. 'Anyone in New York', NYU Today, Octubre 1993·    Stephen, Linnea. 'Artswatch', Ms Magazine, Sept/Oct 1993·    Schreurs, Brian. 'Candy man!', Daily Atheneum, Septiembre 1993·    Kimmelman, Michael. 'Of Candy Bars and Public Art', New York Times, Septiembre 1993·    Sozanski, Edward. 'A new spin on public art', Philadelphia Enquirer, Agosto 1993·    Head, Jethro. 'New candy bar unveiled', BC & T News, Jul/Ago 1993·    Echiandia, Lisbeth. 'We got it!', Confectioner, Jul/Ago 1993·    Williams, Gilda. 'Culture in Action', Flash Art, Verano 1993·    Bacon's. 'Workers To Have Own Candy Bar', Candy Wholesaler, Agosto 1993·    Cross, Andrew. 'Public Art Chicago Style', Art Monthly, Jul/Ago 1993·    Robinson, Walter. 'A Taste for Public Art', Art in America, Julio 1993·    Grennan/Sperandio. 'At Home with the Collection', Creative Camera, Jun/Jul 1993·    Anon. 'Newsmakers', AFL-CIO News, Junio 1993·    Van Maitre, Lynn. 'Carving a niche', Chicago Tribune, Junio 1993·    Radcliff, Mark. 'The Guest List', BBC Radio 1, Mayo 1993·    'Culture in Action', Chicago Reader, Mayo 1993·    Lazare, Lewis. 'Workers: We got it!...', Chicago Reader, Abril 1993·    Silas, Susan. 'The Art of Looking: Contacts/Proofs', The Print World, Primavera 1993·    Seidal, Mitchell. 'Jersey City exhibit...', Jersey City Times, Marzo 1993·    Yngvason, Hafthor. 'The New Public Art', Public Art Review, Primavera 1993·    Hartney, Eleanor. 'The Dematerialization of Public Art', Sculpture Magazine, Marzo 1993·    Lazare, Lewis. 'Workers step up...', Chicago Reader, Enero 1993·    Rowland, Kevin. 'Gallery Chief's focus on Chocolate', Manch.Ev.News, Enero 1993·    Delaney, Kevin. 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'Bellgrove Station Project', Catálogo, Agosto 1991·    Richardson, Craig. 'Billboard Project', Variant Magazine No.9, 1991·    Gert, Julia. 'Zum Anfassen and Aufessen', Nanhiemer Morgen, Septiembre 1991·    Gertz, Julia. 'Den alten Bauerschrank...', SWP Tubigen, Septiembre 1991.·    Deutsche P-A. 'Gar nicht brotlos...', StuttgNachrichten, Septiembre 1991·    A.K. 'Bootstrap Arts Group', Lift, Septiembre 1991·    BBC Radio 2. 'John Dunn Show', Agosto 1991·    Wittman, Regine. 'Verzucker Rausch...', Fellbacher Zeitung, Agosto 1991·    Junker, Andreas. 'Kunst mit...Beigeschmack', Stuttgarter Zeitung, Agosto 1991·    S.T.N. 'US-Kunstler Arbeiten in Fellbach', StuttgNachrichten, Agosto 1991·    Knubben, Thomas. 'Zuckerguss gegen Monumente', Fellbacher Zeitung, Agosto 1991·    Grennan/Sperandio. 'Cake City', UpTown, Agosto 1991·    Garfield, Simon. 'Sweet dreams in Manchester', The Independent, Agosto 1991·    Foster, Sarah. 'Notes', The Lady, Agosto 1991·    Turner, Richard. 'Sugar Exhibits are good...', Metro News, Agosto 1991·    Anon. 'Tonight', BBC 1 TV, Agosto 1991·    Wilson, Declan. 'Sugar Sweet', S.Manch.Reporter, Agosto 1991·    Robert-Blunn, John . 'Fame is Sweet', Manch.Ev.News. Julio 1991·    Harrison, David. 'Sugar Plums', Manch.Ev.News, Julio 1991·    Spinoza, Andy. 'The Diary', Manch.Ev.News, Junio 1991·    Grennan/Sperandio. 'Verisimilar', Whitewalls, Verano 1991·    Wilk, Deborah. 'Grennan, Sperandio', New Art Examiner, Mayo 1991·    McDonald, Murdo. 'Bellgrove Station Billboard Project', Artscribe No.87 Verano 1991·    Grabner, Michael. 'Chicago Roundup', Artmuscle, Marzo 1991·    Durant, Mark Alice. 'Conspired', New Art Examiner, Marzo 1991·    Slaughter, Martha. 'Confectionaries at Civic Sites', Concentrics Magazine, Invierno 1991·    Bonesteel, Michael. '..sweets and drink', Pioneer Press, Enero 1991·    McCracken, David. 'Evanston picks more winners', Chicago Tribune, Febrero 1991·    Bulka, Michael F. 'Confectionary at Civic Sites', Catálogo, Chicago 1991·    Bulka, Michael F. 'Conspired', Sculpture Magazine, Febrero 1991·    Bulka, Michael F. 'Grennan and Sperandio', New Art Examiner, Noviembre 1990·    Leonard, Michael. 'Nitely News', N.B.C.TV., Julio 1990·    Bulka, Michael F. 'Your Message Here', New Art Examiner Vol.17, 1990·    Lautman, Victoria. 'Artistic Licence', WBEZ 91.5FM, Ju nio 1990·    Barckert, Lynda. 'Sacred and sensual', Chicago Reader, Junio 1990·    Hennein, Mona. 'Artists alter altars in the name of art', Skyline, Junio 1990·    Lee, Nate. 'The Body', New City, Junio 1990·    Figliulo, Susan. 'The Body...beyond church issues', Chicago Sun-Times, Junio 1990·    Fanning, Paul. 'Dialogue: an encounter with the arts', WNIB 97.1FM, Junio 1990·    Krainak, Paul. 'Escorting The Body', Catálogo, Bootstrap Works 1990·    Holbert, Ginney. 'Art links Church and Neighborhood', Chicago Sun-Times, Junio 1990·    McCraken, David. 'Art Notes', Chicago Tribune, Junio 1990·    Porges, Timothy. 'Chicago', Contemporanea, Mayo 1990·    Stevens, Mitchell. 'Detail in the Cottage', New Art Examiner, Mayo 1990·    Tree, Phoebe. 'Gallery showing Grennan's Works', At Chicago, Febrero 1990·    McCraken, David. 'Gallery Scene', Chicago Tribune, Enero 1989.

 

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz (Cv)

REBEKKA REICH HAMBURGO, 1969VIVE Y TRABAJA EN KÖLNWWW.REBEKKAREICH.DE

ANNE LORENZ WÜRZBURG, ALEMANIA, 1971VIVE Y TRABAJA EN ZÜRICHWWW.ANNELORENZ.CH

OBRA EN MADRID ABIERTO: TAXI MADRID

REBEKKA REICH FORMACIÓN ACADÉMICA1989·    Arquitectura. Universidad Politécnica de Braunschweig, Alemania

1995·    Arquitectura. Escuela Técnica Superior de Arquitectura Madrid

1999·    Danza moderna, improvisación y ‘tanztheater'. T.A.N.Z. Braunschweig

2000·    Master en escenografía. Hochschule für Gestaltung und Kunst Zürich

EXPERIENCIA PROFESIONAL1995·    Arquitecto·    Viktor Lopéz Cotelo, Madrid·    KSP Kraemer, Sieverts & Partner, Braunschweig and Berlin

2000·    Soung, danza-performance de S. Heyden, Burgplatz OpenAir, Braunschweig

2002·    Assistent stage design·    Odysee 2002, de Homer. Dirigido por Helena Waldmann, Luzerner Theater.·    Der Auftrag, de Heiner Müller. Dirigido por Stefan Nolte, Theater St. Gallen

ENSEÑANZA Y TALLERES2003·    Workshop Scenography. IPP Performance and Media Studies Summerschool, Johannes Gutenberg Universität Mainz

2004·    Lectura Field Work , Scenographical Design, Hochschule für Gestaltung u. Kunst Zürich

BECAS Y PREMIOS2004·    Beca de Land Nordrhein-Westfalen and European Union

2002·    Beca para proyecto de Kulturstiftung Appenzell Ausserrhoden2001·    Beca de investigación de Stiftung Lis und Roman Clemens Zürich

2000·    Beca de estudios de Stiftung für Kunst und Kultur Nordrhein Westfalen·    Beca de estudios de Stiftung Lis und Roman Clemens Zürich

1995·    Beca de estudios de Deutscher Akademiascher Austauschdienst DAAD

PROYECTOS INDIVIDUALES2000·    Hotel Konrad. Instalación en Studiobühne HGKZ, Zürich

2001·    Nabokov und Schubert. Video. Studiobühne HGKZ, Zürich·    Chaplin-Ford-Trott, de K.A. Hartmann. Dirigida por Peter Rasky, Concepto, escenografía y vestuario (con Anne Lorenz). Theater an der Sihl, Zürich·    Rosen für Alice...Fr.9,80. Company Delux. Concepto, realización y coreografía (con Noël Fischer). Zürich

2002·    Der Zoobär, de Jost Meier, dirigida por Peter Rasky. Concepto, escenografía y vestuario (con Anne Lorenz). Theater an der Sihl, Zürich·    turntable. Tanzplattform 12 MinMax. Concepto, coreografía (con Christina Sutter) y sonido. Tanzhaus Wasserwerk, Zürich·    BUCHERREICH Scenography, St. Gallen (fundada en 2001 con Karin Bucher)

2001·    Das Zündholzmuseum. Concepto y diseño de exposición. Konrad-Nef-Stiftung, Teufen

2002·    Exposure. Pabellón Suizo. Diseño con Rüdiger Kreiselmayer. Expo 2004 St. Dénis-Paris, Präsenz Schweiz, Berna·    Grubenmannsammlung. Diseño de exposición. Kulturkommission, Teufen·    Zentrum für Bauen und Kultur. Proyecto de reutilización de fábrica. Kulturkommission, Teufen·    Bücherkubus. Instalación. Librería, Teufen·    Roter Pfeil. Intervención. Librería, Teufen

2003·    Brundibàr , de H. Kràsa y A. Hoffmeister, dirigido por Barbara Bucher·    Stadtspaziergang, prólogo de la obra ‘Die Stunde, da wir nichts von einander wussten' de Peter Handkes. Theater St. Gallen, Pico-Pello-Platz, St. Gallen·    Fortschritt. Realización, coreografía y dirección de video danza. Kulturstiftung Appenzell Ausserrhoden

2004·    Ein Hotel verwöhnt sich selbst. Hotel Hof Weissbad, Weissbad

 

ANNE LORENZFORMACIÓN ACADÉMICA1991·    Kunstakademie Münster. Wilhelms-Universität, Münster

1993·    Departamento de Escultura. Escuela Superior de Bellas Artes, Barcelona

1994·    Departamento de Escultura. Edinburgh College of Art

1997·    Hochschule für Künste, Bremen

1999·    Master en Escenografía. Central Saint Martin's College of Art & Design, Londres

EXPOSICIONES INDIVIDUALES, COLECTIVAS Y PERFORMANCES2004·    Patterns of Behaviour. Theaterhaus Gessnerallee Zürich, Hope & Glory·    Festival. Escenografía y dirección de performance-instalación.·    Patterns of Behaviour. 5 ch version. Tanzhaus Wasserwerk, Zürich. Escenografía y dirección de performance-instalación.

2003·    Patterns of Behaviour. red + white version. Museum für Gestaltung, Zürich. Escenografía y dirección de performance.

2002·    Gilgamesch . Theater an der Sihl, Zürich. Escenografía para musical, en colaboración con Doug Geers, Maja Cerar·    Standpunkt . Theater Roxy, Basel & Tanzhaus Wasserwerk, Zürich. Video y escenografía para danza-performance de Eva Richterich.·    Der Zoobär. Theater an der Sihl, Zürich. Escenario y vestuario en colaboración con Rebekka Reich.

2000·    EuroSlide . Hoxton Hall, Londres. Escenario y video para performance en colaboración con Cathrine Kahn.·    17.55 . APT Gallery, Greenwich Film Festival, Londres. Video.·    Let's eat Sand. The Museum Of, Londres. Escenografía y dirección de performance.

1999·    Euro-Cowboys. What Everyone Wants Store, Newcastle. Sonido-instalación.·    Dream-Space. DFKU, Odense, Dinamarca. Instalación en colaboración con Marianne Bramsen.·    link-slip-link-slip. St. Nicholas Church, Londres, dentro del Deptford X Festival. Sonido-instalación.

1998·    Kronen für Bremen. KÖNIG/KÖNIG, Kunsthaus Bremen, Alemania.·    Packed Lunch. Santa Monica's Old School, Londres. Instalación.

1997·    summarie . Galerie Dechanatstraße, Bremen, Alemania. Audio-instalación.

1996·    A Spider's Tale. Demarco European Art Foundation, Edimburgo. Performance-Instalación.·    Fadenschein . Edinburgh Festival. Performance en colaboración con Mirella Weingarten.

 

 

 

 

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2005. Raimond Chaves (Cv)

BOGOTÁ, 1963 VIVE Y TRABAJA ENTRE LIMA, BARCELONA, BOGOTÁ WWW.PUIQUI.COMOBRA EN MADRID ABIERTO: EL RÍO, LAS COSAS QUE PASAN

FORMACIÓN ACADÉMICA1989·    Licenciado en Bellas Artes por la Universidad de Barcelona, España.

EXPOSICIONES INDIVIDUALES 2004·    La Pura Oscura . Alianza Francesa, Bogotá, Colombia.·    Maestro Plantillero . Punctum, Lima, Perú.

2003·    Vení, Sentate, Contame . Valenzuela y Klenner Arte Contemporáneo, Bogotá, Colombia. 

2002·    Mobile Station . Fundación Kaus Australis, Rotterdam, Holanda. 

2001·    Balcony Panorama Lovers , con Carolina Caycedo.   Flat 37, Londres, Reino Unido. 

1997·    Esto fue lo que trajo el barco . Galería Ferran Cano, Barcelona, España.·    That's what the ship brought . Moderna Galerija, Rijeka, Croacia; Galerija Skuc, Ljubljana, Eslovenia. 

1996·    Tumba la casa . Universidad de Los Andes, Bogotá, Colombia. 

1995·    Guayabo. Espai 13, Fundació Joan Miró, Barcelona, España.

EXPOSICIONES COLECTIVAS 2004·    Trienal Poligráfica del Caribe, Instituto de Cultura Puertorriqueña, San Juan, Puerto Rico.·    Diaporama'04 . Primavera Fotográfica, Barcelona, España.·    PR 04 . M&M Proyectos, Rincón, Puerto Rico.·    ARCO, Galería Mirta Demare -Rotterdam- Madrid, España.·    P_O. Processos Oberts . Terrassa, Barcelona, España.·    Quórum . La Capella, Barcelona, España.·    Ambulantes-Cultura Portátil . Centro Andaluz de Arte Contemporáneo, Sevilla, España.·    Errancias: Viajes o virajes . Centro Cultural Comfandi, Cali, Colombia. 

2003·    Centro de Bellas Artes de Santurce, Instituto de Cultura Puertorriqueña, San Juan, Puerto Rico.·    MiamiArtBasel, M&M Proyectos -Puerto Rico- Miami·    Vª Bienal de Arte del Caribe, Santo Domingo, Republica Dominicana.·    Exploracions . La Capella, Barcelona, España.·    Un caballero no se sienta así . Planetario Distrital, Bogotá, Colombia.·    Errancias: Viajes o virajes . Valenzuela y Klenner Arte Contemporáneo, Bogotá, Colombia.·    Going Public. Politics, Subjects and Places . Museo d'Arte Sociale e Territoriale, an aMAZE project, Sassuolo, Modena, Italia.                     ·    Sommer Chou . Valenzuela y Klenner Arte Contemporáneo, Bogotá, Colombia.·    R. Revistes . La Capella, Barcelona, España.·    V Bienal Barrio Venecia, Salón Comunal, Barrio Venecia, Bogotá, Colombia.·    ARCO, Galería Mirta Demare -Rotterdam- Madrid, España.·    Doble Seducción . INJUVE, Madrid, España. 

2002·    Benjaminiana . Centro Cultural de España, AECI, Lima, Perú.·    Organisational Form . Galerija Skuc, Ljubljana, Eslovenia.·    La Guerra . Cruce, Arte y pensamiento contemporáneos, Madrid, España.·    ARCO, Galería Mirta Demare -Rotterdam- Madrid, España.·    Perspectives Creuades . Can Felipa, Barcelona, España.·    Arquitecturas para el Acontecimiento . EACC, Castelló, España.·    El Toque Criollo . Centro Cultural de España, AECI, Lima, Perú.·    Yes, en cualquier lugar puede suceder . Parte de Open Marks- PR'02. Naranjito, Puerto Rico. 

2001·    Oir: Aten al Planetario. Galería Santa Fe, Bogotá, Colombia.·    Istambul Biennal . Estambul, Turquía.·    Capital Confort- Arte Público en Alcorcón . Centro Municipal de las Artes, Alcorcón, España.·    Days of hope . Scoletta di San Zaccaria, off-Bienal de Venecia, Italia.  ·    Antroapologías . Galería Luis Adelantado, Valencia, España.·    Da Adversidade Vivemos . ARC-Museè d'Art Moderne de la Ville, Paris, Francia.·    Rope Walks Artists Residency . Hannover Gallery, Liverpool, Reino Unido.·    The Library Project . Temporary Services, Chicago, USA.·    El Objeto Paradójico . Museo de Arte de la Universidad Nacional, Bogotá, Colombia. 

2000·    Escenarios Domésticos. Koldo Mitxelena Kulturunea, San Sebastián, España.·    Public Inventions and Interventions Part 2-Public Phenomena . Temporary Services. Chicago, EE.UU.·    El Museo de la Calle . Museo de Arte de la Universidad Nacional, Bogotá, Colombia.·    PR OO . Paréntesis en la Ciudad - Intervenciones Urbanas, Fortaleza 302, Galería M. Marchaux. San Juan, Puerto Rico.·    Inter-Zona . Institut de Cultura, Palau de la Virreina, Barcelona, España.·    Lo del Telescopio . Idea y coordinación Nico Nubiola, Puerto de Barcelona, España. 

1999·    Expedición a El Dibujo . Fundación Gilberto Alzate Avendaño, Bogotá, Colombia. 

1998·    Pasaje de Ida . Galería Antonio de Barnola, Barcelona, España. 

1997·    Local Cultura. Parte del proyecto 'Almadraba', Museo Marítimo, Ceuta, España. 

1996·    Bog 25, Arte por para desde y contra Bogotá . Sótanos de la Jiménez, Bogotá, Colombia. 

1995·    Tu parles, J' écoute . Galerie Anne de Villepoix y Espace Société Jet Lag K, París, Francia.·    Bienal de la Europa Mediterránea, Rijeka, Croacia.

PROYECTOS 2004·    Maestro Plantillero Revolú . Trienal Poligráfica del Caribe, Instituto·    de Cultura Puertorriqueña, San Juan, Puerto Rico.·    El Toque Criollo . Diaporama de imágenes y archivos hablados a partir de una colección de carátulas de discos comprados en los mercados de pulgas de América Latina y el Caribe. Primavera Fotográfica, Barcelona, España.·    Talleres Móviles , con Gilda Mantilla. Coordinación y producción de talleres destinados a   difundir y potenciar conocimientos y saberes locales. Taller de fabricación de Yola Aguadillana -embarcación local- dictado por Rafael Vargas y Taller de Injertos dictado por Roberto Rosado. M&M Proyectos PR-04 , Comisión del Instituto de Cultura Puertorriqueña, Puerto Rico.·    El Piernas , con Ramón David-Sala deStar, Sevilla. Periódico callejero de cordel en la Plaza del Altozano, Triana, Sevilla, España.·    Ramal , con Javid Mughal director de 'El Mirador-Informativo Independiente de los Emigrantes'. Colaboraciones gráficas y escritas para El Mirador; elaboración de Rawal-Expres, periódico callejero de cordel y edición del nº 0 de la revista familiar bilingüe: 'Aroma-Khushboo' destinada a la comunidad paquistaní de Barcelona.·    Estació Mòbil Egara , con el Col.lectiu Intercultural de Terrassa-Ateneu Candela. Asistencia a las reuniones, trabajo en las convocatorias, creación de un grupo de trabajo para la realización de la revista Multitud y elaboraciones gráficas varias para sus actividades. Además Biblioteca Callejera en colaboración con Love Pili- Associació Cultural Repensa. Para Procesos_Oberts, Hangar, Ajuntament de Terrassa, Barcelona, España. 

2003·    Maestro Plantillero Revolú . V Bienal de Arte del Caribe, Santo Domingo,   Republica Dominicana.·    ¡Fuera ROTC de RUM!, con Gilda Mantilla. Trabajo de apoyo gráfico   para el campamento colegial del Frente Universitario por la Desmilitarización y la Educación. Acción de desobediencia civil contra la presencia del ejército   de los EE.UU en el Recinto Universitario de Mayagüez, Puerto Rico.·    Pa'Guindarlo , con Gilda Mantilla. Periódico de cordel realizado durante la presentación del catálogo "PR 02- En Ruta". M&M Proyectos, Museo de Arte de Puerto Rico.·    Dove Vai-Giornale sul Binario , con Gilda Mantilla. Periódico callejero de cordel en la Estación Ferroviaria de Sassuolo, Modena, Italia.·    HANGUEANDO-Periódico con Patas , con Gilda Mantilla. Periódico callejero de cordel con los vecinos de las comunidades de Manantial, Villa del Río, El Cerro, Stella y La Perla. M&M Proyectos, Comisión del Instituto de Cultura Puertorriqueña, Puerto Rico.·    Estación Móvil Barrio Venecia , con Gilda Mantilla. 'Descarga' creativa   para difundir la actividad cultural local a la vez que poner a circular   información y conocimiento   latinoamericanos. Barrio   Venecia, Bogotá, Colombia. 

2002·    Para no olvidar - Casas de la Memoria , con Gilda Mantilla. Escenografía y Sesión de dj. Jornada de clausura   de las audiencias de la comisión de la    verdad. Centro Cultural de   la Universidad de San Marcos, Lima, Perú.·    Retratos al Paso . Grabación de descripciones en audio y dibujo en las calles de Castelló, España.·    Unfair Tale , con Alicia Herrero. Pancartas, documentación y acción contra la boda del príncipe Guillermo Alejandro de Holanda y Máxima Zorreguieta, Amsterdam. Holanda. 

2001·    Bruggen Slaan Tusen Talen (Construyendo puentes entre lenguas), con Gilda Mantilla. Día de puertas abiertas The Language Academy, Universidad de Amsterdam, Holanda.·    O Carrinho Brica, O Carrinho Braque , con Carolina Caycedo. En las calles de Venecia, Italia y Lisboa, Portugal.·    El Museo de la Calle . Colectivo Cambalache: con Carolina Caycedo, Adriana García y   Federico Guzmán. Paris, Francia; Alcorcón, España y Estambul, Turquía.·    Diversión , con Carolina Caycedo y residentes del barrio RopeWalks. Year of the Artist Performance Residency for Rope Walks, Liverpool. Reino Unido.·    RadioRetratos , con estudiantes de Bellas Artes y oyentes de la emisora local Radio 9. En colaboración con el Departamento de Escultura, Facultad de Bellas Artes, Universidad Politécnica de Valencia, Agustín Pérez Rubio y   Galería   Luís Adelantado, Valencia, España. 

2000·    El Dibujo 24hs . Las Ramblas, Barcelona, Plaza Arturo Somohano, en el Viejo San Juan, Puerto Rico, y en el Terminal de Autobuses de Bogotá, Colombia. Con voluntarios locales en cada ciudad.·    El Museo de la Calle . Colectivo Cambalache: Carolina Caycedo, Adriana García y Federico Guzmán, en el Viejo San Juan, Puerto Rico y en las calles de Bogotá, Colombia. 

1999·    Expedición a El Dibujo , con Federico Guzmán, Andrés Corredor y Manolo Jaramillo. Bogotá, Colombia,   El Dibujo -Venezuela-, Bogotá, Colombia. 

1997·    Tumba La Casa. Instalación itinerante exhibida en la Universidad de  ·    Los Andes, Bogotá, Colombia; Fundació "La Caixa" Vic, Barcelona, España; Museo Marítimo , Ceuta, España; Hangar-Talleres de Santa Isabel, Barcelona, España; y Galerija Skuc, Ljubljana, Eslovenia.

RESIDENCIAS ARTÍSTICAS Y BECAS2003·    M&M Proyectos-Fortaleza 302, San Juan, Puerto Rico.2001·    Beca Hangar-KausAustralis, Rotterdam, Holanda.·    Year of The Artist /Arts Council Residency. Liverpool, Reino Unido.

ENSEÑANZA Y TALLERES 2002·    El Toque Criollo . Centro Cultural de España, AECI, Lima, Perú. 

2001·    El Rayo X . Centro Cultural de España, Agencia Española de Cooperación Iberoamericana, Lima, Perú.·    RadioRetratos , con estudiantes de Bellas Artes y oyentes de la emisora local Radio 9. Departamento de Escultura, Facultad de Bellas Artes, Universidad Politécnica de Valencia. España. 

2000·    Aprendiendo de SuperBarrio y otros Héroes del Vecindario . Taller para artistas y vecinos del barrio Poblenou. Associació d'Artistes Visuals de Catalunya y Tallers Oberts, Barcelona, España. 

1999·    Profesor de Arte en las universidades de Los Andes y Jorge Tadeo·    Lozano, Bogotá·    Talleres para los Salones Departamentales de Arte en Cali y Bucaramanga, Colombia·    Escuela Primaria y Instituto de Bachillerato Agrícola de Paratebueno, Colombia 

1998·    Talleres para el Ministerio de Cultura, Colombia.·    Producción y montaje de la exposición Salón de Objetos para el programa CREA en Girardot, Cundinamarca, Colombia.

CONFERENCIAS Y PRESENTACIONES 2004·    El Toque Criollo . Antic Teatre, Diaporama'04, Primavera Fotográfica, Barcelona, España. Sala Aqualung, Madrid y SalaDestar, Barcelona, España. Departamento de Arte, Universidad de los Andes, Bogotá, Colombia.·    Ja arriba l'EME . Sala Muncunill, Terrassa, España.·    DOVE VAI-Giornale sul Binario . ARCO, Galería Mirta Demare, Madrid, España. 

2003·    Últimos Proyectos. Escuela de Artes Plásticas de Puerto Rico, San Juan, Puerto Rico.·    HANGUEANDO-Periódico con Patas . Instituto Universitario de Desarrollo Comunitario, Mayagüez, Universidad de Puerto Rico.·    R. Revistes . La Capella, Barcelona, España·    Últimos Proyectos . Academia Superior de Arte, Bogotá, Colombia.·    V Bienal Internacional de Venecia de Bogotá y Salón Comunal de Nuevo Muzú, Bogotá, Colombia. 

2002·    Hangueando-Periódico con Patas . Gira de presentación en Het Vilde Weten, Rotterdam, Holanda; Künstlerhaus Bethanien, Berlín, Alemania; Cruce, Madrid, España; Galerija Skuc, Ljubljana, Slovenia y espacio la culpable, Lima, Perú.·    Mobile Station . Presentación en la velada 'Nomads and Residents' De Appel, Amsterdam, Holanda.·    En el ciclo 'Las escrituras del Arte', MACBA-Museu d'Art Contemporáni de Barcelona, España.·    Escola Eina, Barcelona, España. 

2001·    Charlas en el Centro Cultural de España, Lima, Perú. Talleres de la·    Quam, Barcelona y Universidad Politécnica de Valencia, España;   John Moores University y Liverpool Institute of Performing Arts, Liverpool, Reino Unido. Universidad de Los Andes, Universidad Jorge Tadeo Lozano y Academia Superior de Arte, Bogotá, Colombia. Museo de Arte Contemporáneo, Sevilla; Facultad de Bellas Artes, Universidad de Barcelona y Cárcel Modelo de Barcelona, España.

PUBLICACIONES2004·    HANGUEANDO-Periódico con Patas   nº 3, Póster, Terrassa. Impreso por El Perro en Madrid, España.·    DOVE VAI- Giornale Sul Binario . Versión tabloide, edición Sassuolo, Módena. Editado por aMAZE Cultural Lab, Milan. Italia. 

2003·    HANGUEANDO-Periódico con Patas nº 2, Póster, Puerto Rico. Impreso   por 22a en Barcelona, España.·    HANGUEANDO-Periódico con Patas . Versión tabloide, edición Barrio Venecia, Bogotá, Colombia.·    HANGUEANDO-Periódico con Patas nº1, Póster, autoedición, Bogotá, Colombia y Lima, Perú. 

2002·    HANGUEANDO-Periódico con Patas nº0, Póster, autoedición, Lima, Perú. 

2000·    Los Ladrones de Dinamita. AR Publicaciones, Barcelona, España. 

1995·    AMÉRICA . Fuego en el 55 ed. Barcelona, España.

COLABORACIONES2004·    Ciudad Hechiza, para la Revista Rebeca #1, Bogotá, Colombia.·    La Pura Oscura, para la revista Asterisco #7, Bogotá, Colombia.·    Maestro Plantillero, para Revista de Occidente # 273, Madrid, España.·    Los Vivos , para la revista Asterisco #6, Bogotá, Colombia.·    El Dibujante Dibujado, para D is for Drawing, Pilot Issue, Jan van Eyck Academie, Maastricht, Revolver, Frankfurt, June, 2004. 

2003·    Los Vivos , para la revista Casa Tomada #2, Palma de Mallorca, España. 

2002·    Cerros , para Revista Atlántica # 32, CAAM, Islas Canarias, España.·    Here, There and Elsewhere , proyecto editorial de David Blamey, Open Editions, Londres, Reino Unido.·    Liverpool , para la revista B-Guided #11 , Barcelona, España. 

2001·    Cheo, Richi y Bolas , para la revista Transversal, Lleida, España. 

2000·    Los 3 Suramericanos , para la revista gratuita Ginger coordinada por Audrey   Marhlens, Sabadell, Barcelona, España.·    Diktatura Ljubezni , con Carolina Caycedo para la revista Emzin nº 1-2 , Ljubljana, Slovenia.·    Las Ladronas de Dinamita , para la revista B-Guided # 3, Barcelona, España. 

1999·    SINDIOSNIPATRIANILEY , periódico gratuito. Coordinado por Angustias García e Isaías Griñolo Proyecto "Puerto de las Artes" , Muelle de las Carabelas, Forum Latinoamericano de La Rábida, Huelva, España.

BIBLIOGRAFÍA·    VV.AA, Calovski Yane ed. 'D is for Drawing', Pilot Issue, Jan van Eyck Academie, Maastricht, Revolver, Frankfurt, June, 2004.·    Serra Catalina, 'Miradas Cómplices sobre el Raval', El País, Barcelona, 24 de junio de 2004.·    Serra Catalina, 'Periódico Instantáneo', El País, Madrid, 16 de febrero de 2004.·    VV.AA. Space Invaders, 'Intervenciones Artísticas en Barcelona', 22a, Barcelona, 2004·    Pera, Rosa.   'Doble Seducción', en el catálogo de la exposición del mismo nombre, INJUVE, Madrid, 2004.·    Parcerisas, Pilar. 'Space Invaders', Avui, Barcelona, 20 de noviembre de 2003.·    Rodríguez, Víctor Manuel. 'The Relation Between Artistic Practices and Location' en el catálogo de la exposición Going Public, Museo di Arte Sociale e Territoriale, Milan, 2003.·    Villamarín. Paola. 'Vení, Sentate, Contame', El Tiempo, Bogotá, 4 de junio de 2003.·    Rodríguez, Víctor Manuel. ' La Relación entre las Prácticas Artísticas y la Localidad' encartado en la edición tabloide de HANGUEANDO-Periódico con Patas, Bienal Barrio Venecia, Bogotá,   2003.·    Villamarín, Paola. 'Las Obras se Quedan en Venecia', El Tiempo, Bogotá, 13 de mayo de 2003.·    Rodríguez, María Inés. Yes, 'En Cualquier Lugar Puede Suceder', en el catálogo de Puerto Rico'02 , M&M Proyectos, San Juan, Puerto Rico, 2003.·    Román, Elida. 'Una Acertada Curadoría', El Comercio, Lima, 18 de enero de 2003.·    Trivelli, Carlo. 'El Sino de Benjamín', El Comercio, Lima, 15 de diciembre de 2002.·    Quijano, Rodrigo. 'El Presente Aludido', en el catálogo de la exposición Benjaminiana, Centro Cultural de España, Lima, 2002.·    Martínez, Chus. 'El Fluir del Acontecimiento', La Vanguardia, Culturas, Barcelona 24 de julio de 2002.·    Pinilla, Benito. 'Exposición', La Luna, Madrid, 12 de julio de 2002.·    Perán, Martí. 'Raimond Chaves', en el catálogo de la exposición Arquitecturas Para El Acontecimiento, Espai d'Art Contemporàni, Castelló, 2002.·    Gili, Jaime. 'Raimond Chaves', LAPIZ, nº 182 , Madrid, abril de 2002.·    Blamey David.(ed.) 'The Street Museum', Colectivo Cambalache en Here, There, Elsewhere: Dialogues on Location and Mobility, Open Editions, London, 2002.·    Serra, Catalina. ' El dibujo consigue arañar protagonismo en una edición de Arco marcada por la fotografía', El País, Madrid 19 de febrero de 2002.·    Rivas, Quico. 'Los viajes de Federico Guzmán', ABC,   Madrid, 4 de agosto de 2001.·    Rivas, Quico y Sordo, Guadalupe. 'El Museo de La Calle Pasito a Pasito', El Plante #1, Sevilla, 2001.·    Rivas, Quico. 'El Laboratorio Colombiano', El Plante #1, Sevilla, 2001.·    Basualdo, Carlos. 'À Propos de l'Adversité', en el catálogo de Adversidade Vivemos. Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, 2001.·    Pérez Rubio, Agustín. 'Antro-a-pologías', en el catálogo de la exposición del mismo nombre, Galería Luis Adelantado, Valencia, 2001.·    Martín Velázquez, Carmen. 'Retratos de la Vida y Se Buscan, dos reseñas inéditas sobre Los Ladrones de Dinamita'. Santiago de Compostela, 2001.·    Gras, Menene. 'Escenarios Domésticos' en el catálogo de la exposición del mismo nombre, Koldo Mitxelena, Donostia, 2001.·    Marxuach, Michy. 'Recuento del Evento' en el catálogo de Puerto Rico'00 [Paréntesis En La Ciudad], M&M Proyectos, San Juan, Puerto Rico, 2001.·    Rodríguez, Jorge. 'Paréntesis en la Ciudad', Escenario, San Juan, Puerto Rico, 7 de octubre de 2000.·    Ferrer, Melba. 'New Contemporary Art Show Seizes The Cultural Moment', The San Juan Star, San Juan, Puerto Rico, 7 de octubre de 2000.·    Varela, Mariana. 'El Museo de la Calle', en el catálogo de la exposición del mismo nombre en el Museo de la Universidad Nacional, Bogotá, 2000.·    Altaió, Vicenç. ' L'Espai 13, el laboratori d'investigació artística' , Barcelona Metrópolis Mediterránea #53, Barcelona, 2000.·    Rodríguez, María Inés. 'Expedición al Dibujo', Revista Valdez #4, Bogotá, 2000.·    Franco, Diana, 'Cambalache por Callejeras'. El Goce #14. El Espectador, Bogotá, 22 de octubre de 2000.·    Franco, Diana. 'Referencias Habladas con Dibujos 24 hrs'. El Goce #13, El Espectador, Bogotá, 15 de octubre de 2000.·    Molina, Margot. 'Sin Pretensión de Belleza', El País, 14 de julio 2001, Madrid, España.·    Serra, Catalina. ' Una exposición en el palacio de la Virreina revisa la "escena artística" de Barcelona', El País, Barcelona, 15 de abril de 2000.·    Uberquoi, Marie Claire. 'Una Casita Roja en la Virreina', El Mundo de Catalunya, Barcelona, 15 de abril de 2000.·    Clot, Manel, 'Raimond Chaves', en el catálogo de la exposición Inter-Zona, Institut de Cultura, Barcelona, 2000.·    Clot, Manel, 'Un Sonido Tremendo y Bestial', en el catálogo de la exposición Pasaje de Ida, Instituto de Cooperación Iberomaericana-Galería Antonio de Barnola, Barcelona, 1998.·    Bardagil, Miquel. 'L'Ombra de l'Arquitecte', en el catálogo de la exposición del mismo nombre, Fundació La Caixa, Vic, 1997.·    Rodríguez, Víctor Manuel. 'La Metáfora del Artista Viajero', en el catálogo de la exposición Tumba La Casa, Universidad de los Andes, Bogotá 1996.·    Botero Thierez, Manuela. 'Viaje a Través de los Mundos de Bogotá', El Tiempo, Bogotá, 21 de noviembre de 1996.·    Pera, Rosa. 'A Jugar!', en el catálogo de la exposición L'Escola Invisible, Tallers de la QUAM, 1988-1994, Barcelona, 1995.·    Fragmento de 'Que Viva la Música de Andrés Caicedo' en el catálogo de la exposición Màquina Íntima, Balmes 21, Barcelona, 1995.·    Regàs, Mónica. 'Balcones', El Guía-Ars Mediterránea #5-6, Barcelona, 1995.·    Regàs, Mónica. 'Raimond Chaves', Paladín de la Vida Moderna, en el catálogo de la exposición Guayabo, Espai 13, Fundació Miró, Barcelona, 1995.·    Portell, Susana, 'Diversión Cruda', El Observador, 27 de julio de 1992·    Clot, Manel, 'Cec, Sord, Mut', en el catálogo de la exposición del mismo nombre, Galería Ferran Cano, Barcelona, 1991.

ARTÍCULOS PUBLICADOS ·    'Patraseando Imágenes', en el catálogo de la exposición Doble Seducción, INJUVE, Madrid, 2004.·    'Reivindicación de la Artesanía', en el catálogo de la exposición Going Public, Museo di Arte Sociale e Territoriale, Milano, 2003.·    'Maestro Plantillero Revolú, en ¿Las Ilusiones Perdidas?' catálogo de la selección de artistas colombianos participantes en la Vª Bienal de Arte del Caribe, Santo Domingo, República Dominicana. 2003·    'Vení, Sentate, Contame', editado como póster para la exposición del mismo nombre en el espacio Valenzuela y Klenner-Arte Contemporáneo, Bogotá, Colombia, 2003.·    'Hangueando En El Cerro', en el catálogo de Puerto Rico'02 [En Ruta], M&M Proyectos, San Juan, Puerto Rico, 2003.·    'Trabajando en Movimiento y Working While Moving', para las exposiciones Perspectives Creuades, Can Felipa, Barcelona y Mobile Station, Stichting Kaus Australis, Rótterdam, Beca Hangar, Barcelona, 2001-2002.·    'L'illusión', con Carolina Caycedo y Federico Guzmán en el catálogo de la exposición D'Adversidade Vivemos. Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, 2001.·    'Expedición a El Dibujo', con Federico Guzmán, Andrés Corredor y Manolo Jaramillo, en el catálogo de la exposición del mismo nombre, Fundación Gilberto Alzate Avendaño, Bogotá, 1999.·    'One year and three months later', en el catálogo de la exposición   That's what the ship brought, Galerija Skuc, Ljubljana, 1998.·    ' En el momento de lanzarse, uno ya lleva un tiempo cayendo', en el catálogo de la exposición Tumba La Casa, Universidad de los Andes, Bogotá, 1996.·    'El teléfono, un avión, el mar, dos ciudades, treinta y dos personas y un sotano...', en el catálogo de la exposición Bog25 Arte por para desde y contra Bogotá, Universidad de Los Andes, Bogotá, 1996.·    'Lo Importante... inédito', Barcelona, 1995.·    'Estamos perdiendo desde que empezamos...' en el catálogo de la exposición Guayabo, Espai 13, Fundació Miró, Barcelona, 1995.·    'Existen sólo tres cosas... (parafraseando a Borís Vian)', para la exposición Son las calles más largas de noche que de día, Galería Ferran Cano, Barcelona, 1994.·    ' La Vehemencia y El Relajo', para la exposición Diversión Cruda, Galería Ferran Cano, Barcelona, 1992.

 

 

 

 

 

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2005. Oscar Lloveras (Cv)

BUENOS AIRES, 1960 VIVE Y TRABAJA EN PARISHTTP://OSCARLLOVERAS.COM/

FORMACIÓN ACADÉMICA 1986-1990    ·    Escuela Nacional Superior de Bellas Artes, París1994.    Escuela Práctica de Altos Estudios en Ciencias Religiosas (Sorbonne), París

EXPOSICIONES2004    ·    Galería Akié Arichi,Paris (exp.individual)·    Galeria Cité des Arts, Paris (exp.individual)·    Feria internacional Art Paris.·    Escultura pública, Hospital Bretonneau, Montmartre, Paris     ·    Escultura pública, Hospital Buillion, Ile de France  ·    Composición urbana, Lille, Capital europea de la cultura.·    Palacio Rihour, Lille (exp. Individual)·    Composición monumental, Shinrin Koen, Japon ·    Composición monumental, Observatorio de Medon.·    Feria Internacional Estampa, Madrid

2003    ·    Galería Storm, Lille (exp. individual)·    Instalación, Chapelle de la Salpétrière, París·    Homenage al Dalaï-Lama, instalación. Galería de Atrium, Chaville·    Bienal de Grabado, Ile de France, Versalles.·    Galería Pignon, Lille (exp.individual)·    Centro de Arte Faubourg de Betune, Lille (retrospectiva)

2002    ·    Galería Akié Arichi, Paris (exp. individual)·    Galería del Instituto Francés, Madrid (exp. individual)·    Feria Internacional Estampa, Tentaciones, Madrid·    Centro de Arte Contemporáneo Le Vivat, Armentières (exp. individual)·    Museo Nacional de Yokohama, Japón (exp. individual)·    2001    ·    Galería Akié Arichi, París (exp.individual)·    Centro de Arte Contemporáneo de Hanoura, Japón (exp. individual)·    Bienal de Issy-les-Moulineaux2000·    Centro de Arte Contemporáneo Albert Chanot, Paris (exp. individual)·    Centro de Arte Contemporáneo Zokey, Osaka (exp. individual) ·    1999    ·    Centro de Arte Contemporáneo St-Marie Madeleine, Lille (exp. individual)·    Museo Washi, Yamakawa (exp. individual)1998    ·    Centro de Artes gráficas, Hong Kong·    Museo de Locle, Suiza·    SAGA, París1997    ·    Galería Confluences, París·    1996     ·    Galería Bouscayrol, Biarritz·    Galería de Atrium, Chaville (exp. individual)1994    ·    Galería Théorème, Bruselas·    Fundación Charles Chaplin, Estonia1993·    Centro de Arte Contemporáneo La Ferme du Buisson, Marne-la-Vallée·    Galería Vittokiana, Bruselas1989·    Galería Godart, Sydney (exp. individual)·    Galería Horizons, Lille (exp.individual)

BECAS Y PREMIOS2000    ·    Premio de grabado de la Fundación J-One Art, Tokio·    1999    ·    Premio de la ciudad de Kamiyama (KAIR), Japón·    ·    Premio de la Comunidad Europea Strelli, Brusselas·    Premio Nacional de los Estudiantes en Artes, Buenos Aires

RESIDENCIAS ARTÍSTICAS KAIR, Japón, 1999. Museo Albert Chanot, Clamart, 2000. Centro de Arte Contemporáneo Le Vivat, Armentieres, 2001. Casa de Velázquez, Madrid, 2001. Lille Capital Europea, 2004.

COLECCIONES PÚBLICAS Fundación Bristol, Buenos AiresFundación Miss & Lang, Buenos AiresCiudad de LilleSASEM, ParísMuseo Albert Chanot, ClamartEPSM, LilleKAIR, JapónCiudad de Kamiyama, JapónCiudad de Tokushima, JapónInstituto Francés de MadridFundación Nacional, Hospitales de FranciaBiblioteca Nacional, Paris

PUBLICACIONESOscar Lloveras, Obras recientes, Ciudad de Lille, 1999Artist in residence, Edicion anual del KAIR, Kamiyama, Japón,1999Revista para las Artes, Fundación de la Industria, Tokushima ,Japón, 2000

 

 

 

 

 

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2005. María Alos + Nicolás Dumit (Cv)

MARÍA ALÓSCAMBRIDGE, MASSACHUSETTS, USA, 1973VIVE Y TRABAJA EN MÉXICO D.F

NICOLÁS DUMIT ESTEVEZ SANTIAGO DE LOS TREINTA CABALLEROS, REPÚBLICA DOMINICANA, 1967VIVE Y TRABAJA EN NEW YORK WWW.IDENSITAT.NET

OBRA EN MADRID ABIERTO: EL MUSEO PEATONAL

MARÍA ALÓSFORMACIÓN ACADÉMICA2000·    MFA, Art Photography. Art Media Studies Department, Universidad de Siracusa, Nueva York.

1998·    Public Art and Urban Identities. Instituto Americano de Fotografía. Tisch School of the Arts. Universidad de Nueva York.

1995·    Computer Graphics. Diploma Program. Unidad de Posgrado de la Escuela de Diseño del Instituto Nacional de Bellas Artes, Ciudad de Méjico.

1994·    Fotografía. Escuela Activa de Fotografía , Ciudad de Méjico.

1993·    Fotografía. Escuela de Artes Visuales. Nueva York.

EXPOSICIONES INDIVIDUALES2004·    Incognito: D.F. Collection. nm projects . Galería Nina Menocal, Ciudad de Méjico·    The Passerby Museum . Proyecto de arte público en UNAM. Ciudad de Méjico·    FYI: The Passerby Museum . Window Project. La Lunchonette, Nueva York

2001·    Incognito . Artists Space. Nueva York

2000·    Come Play . Spark Gallery. Syracuse, Nueva York

1999·    In Bloom . Gallery 120. Syracuse, Nueva York·    Open . Gallery 120. Syracuse, Nueva York

1998·    Alter Ego y Ot ros Cuerpos . Centro Médico Nacional Siglo XXI. Fotoseptiembre 98', Ciudad de Méjico·    The Giantess. Gallery 120. Syracuse, Nueva York

1997·    El Ojo . Gallery 120. Syracuse, Nueva York

EXPOSICIONES COLECTIVAS 2004·    El Secreto esta en la masa . Cold Creations, Barcelona·    El Museo Peatonal e Indagaciones sobre la Colección MUCA CU . MUCA Roma, Ciudad de Méjico·    ASAP . Daimler Chrysler Building. Bordermates, Ciudad de Méjico·    Resistencia III SITAC . Teatro de los Insurgentes, Ciudad de Méjico·    Rehearsed . Longwood Arts Gallery, Bronx, Nueva York·    Collect/Recollect . ObjectNotFound Project Room. San Pedro, Nuevo Leon, Méjico·    Sunday Anxieties . Local Project, Nueva York

2003·    MHN.02   Modificaciones . Museo de Historia Natural, Ciudad de Méjico.·    La participación fue suspendida se desinstaló la obra tres horas antes de la inauguración. Ver documentación en www.origina.com.mx/mhn·    GO! Liquidación Total, Madrid·    Sexta Bienal de Video y Nuevos Medios, Santiago, Chile·    PrettyThingsPretty . Canzine Festival Programme, Toronto·    The Trespassers . Lyonswier Gallery, Nueva York·    Crossings : Artistic and Curatorial Practice. CAA 2003 Conference, Hilton Hotel, Nueva York·    Vertical Video . The Folsom Library Gallery, Rensselaer Polytechnic Institute, Troy, Nueva York·    Egeszsegedre . BPM Performance Space. Nueva York·    The Love a Commuter Project 2003 . Performance en estación de metro. El Museo del Barrio, Nueva York

·    Windows @ 42nd Street . Performance. Chashama, Nueva York

·    Circles and Squares . Jaraf Video @45 Below, Bleeker Theater, Nueva York

2000·    2000 Everson Biennial . Everson Museum of Art, Syracuse, Nueva York·    Master of Fine Arts Exhibition . Joe and Emily Lowe Gallery, Syracuse University, Nueva York·    The Fruit Show . Gallery 120, Syracuse, Nueva York·    Re-opening Show . Spark gallery, Syracuse, Nueva York·    Second Year Graduates Exhibition. Coyne Gallery, Syracuse University, Nueva York·    Women Art & Change . Wescott Community Center, Syracuse, Nueva York·    Media Blitz . Joe and Emily Lowe Gallery, Syracuse University, Nueva York·    Show-Show. Good Earth Café, Syracuse, Nueva York

1998·    Summer Show . Joe and Emily Lowe Gallery, Syracuse University, Nueva York·    National Graduate Seminar. Gulf & Western Gallery. Tisch School of the Arts, New York University

1997·    Art Photography Graduate Exhibition . Shaffer Art Building, Syracuse University, Nueva York

BECAS Y PREMIOS2002·    Beca Proyecto Independiente. Artists Space.

2001·    Premio ‘Best of Show' de eMotion Pictures: An Exhibition of Orthopaedics in Art. American Academy of Orthopedic Surgeons.

2000·    Programa ‘Artists in the Marketplace'. The Bronx Museum of the Arts.

1999–00·    Beca 3er curso. Universidad de Siracusa.·    Beca de verano. Universidad de Siracusa.·    Beca Investigación/Proyecto Creativo. Universidad de Siracusa.

1998·    American Photography Institute-National Graduate Seminar Fellowship. Tisch School of the Arts, New York University·    Syracuse University Teaching Assistantship and Scholarship

1997·    Syracuse University Scholarship

BIBLIOGRAFÍA·    Perea, Barbara. ‘ASAP'. Arte Contexto, Madrid·    Mallet, Ana Elena. ‘nmprojects: María Alós'. DF Magazine nº27. Ciudad de Méjico·    Oriard, Andres. ‘El Museo peatonal'. Exit Express, Madrid·    Mayer, Mónica. ‘El Museo Peatonal'. El Universal newspaper, Ciudad de Méjico·    Camil, Pia. ‘El Museo Peatonal'. Chilango Magazine, Ciudad de Méjico·    Pacho. “Museo Peatonal.” Ruidos de la Calle in the Culture Section. Reforma newspaper. Ciudad de Méjico·    López, Pancho. “Notas desde El Museo Peatonal”. La Crónica newspaper. Ciudad de Méjico Leñero, Isabel. “Artes Visuales—MUCA Roma.” Proceso Magazine. Ciudad de Méjico·    Ceballos, Miguel Angel. “Museo Peatonal”. Culture Section. El Universal newspaper. Ciudad de Méjico·    Núñez, Erika. “Crean museo de peatones”. Culture Section. Milenio newspaper. Ciudad de Méjico·    Blanco, Sergio R. “Toman ‘arte' de la calle”. Culture Section. Reforma newspaper. Ciudad de Méjico·    Terrazas, Kyzza. “El guiño como memorándum. Acercamientos a la obra de María Alos” . Revista Origina. Número Agosto. Ciudad de Méjico.·    Cotter, Holland. Art in Review. The New York Times, Nueva York·    Schmelz, Itala. ‘Acciones Propicias'. Arte Al Día News Mex. Ciudad de Méjico·    Villasmil, Alejandra. ‘ Exposiciones de arte en el Bronx exploran la identidad Latina'. El Híspano Newspaper, Nueva York·    Terrazas, Kyzza. ‘MHN: Recorrido Evaluativo; María Alós'. Catalog. Publicado por Origina. Ciudad de Méjico

2003·    Hernandez, Edgar Alejandro. ‘Denuncia Artista Censura de su Obra'. Reforma, Ciudad de Méjico·    Cotter, Holland. ‘The S Files'. Art in Review. The New York Times, Nueva York·    Helguera, Pablo. NYC Reviews. Art Nexus Magazine.·    Giovanotti, Micaela. ‘The S Files'. Tema Celeste No. 95

2002·    Cullen, Deborah and Noorthoorn, Victoria. ‘The (S) Files'. Catalogue. El Museo del Barrio, Nueva York·    ‘El Museo Peatonal Reabre en Enero'. El Caribe Newspaper. Santo Domingo·    Baptista, Greyza. ‘Bienal de Arte Joven en el Museo del Barrio'. Hoy Newspaper, Nueva York·    ‘El Museo del Barrio's Biennal' . El Caribe Newspaper. Santo Domingo·    Kalita, S. Mitra. ‘ With Touch of Color, Artists Help revive Downtown Block'. Newsday .·    ‘180: Maria Alos' Image Registry Intervention'. Lab 71: International Art Content. Issue 2. www.lab71.org, Nueva York·    Pictures of You Exhibition. El Norte Newspaper. Monterrey, México.·    Hernandez, Sofia. ‘Pictures of You'. Catálogo. The Americas Society. Nueva York·    Laster, Paul. ‘b.kyn 2.0, an online journal of the arts'. www.bkyn.com·    ‘AIM 21'. Catálogo. The Bronx Museum of the Arts. Bronx, Nueva York·    "Bleu&Blanc" Magazine. p. 96, number VIII. Fall issue. Ciudad de Méjico

2000·    Mellor, Carl. ‘Offbeat Art. Everson Biennial's focus on unconventional pieces should entice audiences'. Syracuse New Times.·    Friday, Matthew. ‘The Everson Biennial 2000, Postmodern Sublime'.   Nueva York Art Guide.

ARTÍCULOS PUBLICADOS·    Analysis on Panel Discussion. ‘The role of the Audience': Esther Shalev-Gerz, Leslie King Hammond y Krzysztof Wodiczko.·    Analysis on Panel Discussion. ‘New Strategies: Education of Public Artists': Judy Baca, Amalia Mesa-Bains y Susan Lacy.·    Synopsis on Miwon Kwon's lecture: ‘Public Art and Urban Identities'.  ·    ‘Eighth National Graduate Seminar Proceedings Journal: Public Strategies, Public Art and Public Spaces' . Publicado por American Photography Institute. Tisch School of the Arts, Nueva York University. Nueva York

2003·    ‘Morality and the Maker: Conscience as a consideration when creating contemporary art'. Mesa redonda moderada por Amy Goldrich en Mixed Greens, Nueva York·    ‘Visiting Artist. A Contemporary Cadavre Exquis'. Conferencia en SHiNE y Rush Philantropic Arts Foundation, Nueva York

2002·    Mesa redonda para Set in Motion. Apex Art. Nueva York·    Conferencia en The Americas Society for children para el proyecto B.R.A.C.E. (Bronx Region Access to Culture and English), Nueva York·    Conferencia en Thomas Erben Gallery, presentada por Louky Keijsers

2001·    Conferencia en Artists Space, presentada por Barbara Hunt·    ‘On Point: AIM21': conferencia en The Bronx Museum of the Arts, moderada por Edwin Ramoran

OBRA EN COLECCIONES·    Miriam and Ira D. Wallach Division of Art·    Prints and Photographs·    The Nueva York Public Library·    Astor·    Lenox and Tilden Foundations, Nueva York·    The Everson Museum of Art, Syracuse·    The New Museum of Contemporary Art, Nueva York

NICOLÁS DUMIT ESTEVEZFORMACIÓN ACADÉMICA2000·    Master en Bellas Artes. Tyler School of Art, Temple University, Philadelphia

1996·    Licenciatura en Artes cum laude (Studio Art), The City College of the City University of New York

EXPOSICIONES INDIVIDUALES

2004·    The Passerby Museum . Universidad Autónoma de Mexico (UNAM), Ciudad de Méjico. H ostos Community College, Longwood Art Project/The Bronx Council on the Arts, Bronx, Nueva York.

2001·    Cavum Gloriosum . Dixon Place, Nueva York

EXPOSICIONES COLECTIVAS 2004·    Good Enough to Eat . Performance presentada en Rita McBride's Arena at Sculpture Center, Long Island City·    S.O.S (Straight Off the Street): Moment , en colaboración con Mel Chin. Longwood Art Gallery/Project Room, Hostos Community College, Bronx, Nueva York.·    A.S.A.P. Daimler Chrysler Building, Ciudad de Méjico·    Re:source . Performance, Art In General, Nueva York·    Cabaret del Barrio . Heckster Theatre, Museo del Barrio, Nueva York·    CultureFest: Amigo Express , intervención presentada en LMCC's booth, Nueva York·    Freedom Salon, en colaboración con Mel Chin . Deitch Projects, Nueva York.·    The Passerby Museum . Museo de Ciencias y Arte (MUCA/Roma), Ciudad de Méjico·    No Lo Llames Performance/Don't Call It Performance . Museo del Barrio, Nueva York·    Jamaica Flux . Jamaica Center for Arts and Lea rning, Queens, Nueva York·    EA50 . Here Arts Center, Nueva York·    Super Salon . Samson Projects, Boston·    e-Bay-Buy or Sell or Buy . Pace Digital Galley, Pace University, Nueva York

2003·    Immigration and Expectations. Paul Robeson Gallery, Rutgers University, Newark, Nueva Jersey·    Insert . Cuchifritos, Nueva York·    In Practice . The Sculpture Center, Long Island City, Nueva York.·    Recuento de mis 15 . Bronx River Art Center, Bronx, Nueva York·    CultureFest: Not For Sale , intervención presentada en LMCC's booth, Nueva York·    The Caribbean Abroad . Newark Museum, Newark, Nueva Jersey·    Recession 2003, $99 Show , Cynthia Broan Gallery, Nueva York·    Orden Del Día . Museo de Arte Moderno, República Dominicana·    Espacios a la Experimentación II, Museo de Arte y Diseño Contemporáneo, Costa Rica                  ·    Video-Performance, Remote Lounge, Nueva York

2002·    White Box Annual Benefit Auction. White Box Gallery, Nueva York·    Trienal del Tile Cerámico, Museo de Arte Moderno, Santo Domingo·    Press . Southwest School of Arts and Crafts, San Antonio, Texas·    One Fine Day . Block Gallery, Sydney·    The S-Files . Museo del Barrio, Nueva York·    Looking In . Lower Manhattan Cultural Council, Nueva York·    Live from Downtown/Live Performance . Downtown Community Television (DCTV), Nueva York·    Hot Festival . Dixon Place, Nueva York·    The Love a Commuter Project 2002. Estaciones de metro 149th Street y Grand Concourse, Bronx, Nueva York·    Cultural Collaborations: Observations in Time and Space . Henry Street Settlent/Abrons Art Center, Nueva York·    PerfoPuerto/Festival Lationoamericano de Arte de Performance, Valparaiso, Chile

2001·    Peppermint . Smack Mellon Gallery, Brooklyn, Nueva York·    Mini Prints Portfolio . Lower East Side Printshop, Nueva York·    IV Caribbean Bienal. Museo de Arte Moderno, Santo Domingo·    Días Hábiles . Museo del Hombre Dominicano, Santo Domingo·    Spunky . Exit Art, Nueva York·    AIM 21 . The Bronx Mu seum of the Arts, Bronx, Nueva York·    Crossing the Line . The Queens Museum of Art, Queens, Nueva York·    Lecture Lounge Vol. I and II. P.S1/The Clocktower Gallery, Nueva York·    Recuerdos de Mis 15 . P.S.1/The Clocktower Gallery, Nueva York·    The Land Columbus Loved Best . Dixon Place, Nueva York·    The Love a Commuter Project 1999 . Times Square Subway Station, Nueva York

2000·    Super Merengue . Dixon Place, Nueva York·    Donors' Performance Night . Dixon Place, Nueva York·    B.U.M.F. Expo . Jersey City Art Tour 2000, Nueva Jersey·    Avant-Garde-Arama-Thon . P.S.122 Performance Space, Nueva York

1999·    The Y2K Solutions, Maryland Institute College of Art, Baltimore, Maryland and Mason Gross School of the Arts Gallery, Rutgers University, New Brunswick, Nueva Jersey

1995·    AccessZone 02, The Bronx Museum of the Arts, Bronx, NY

BECAS Y PREMIOS1997–02·    Franklin Furnace Fund para Performance Art, Nueva York

2004·    Programa de estudio de Lower Manhattan Cultural Council, New York·    Beca Puffin Foundation, Nueva Jersey·    Longwood Arts Project Cyber Residency, Longwood Arts Project/The Bronx Council on the Arts, Bronx, Nueva York

2003–06·    Lambent Fellowship in the Arts, Tides Foundation, Nueva York

2003·    Beca residencia de Artist Alliance Inc.'s Lower East Side Rotating·    Artists Alliance INC, Nueva York

2002·    Beca proyecto independiente, Artists Space, Nueva York·    Artist in Residence Fellowship, The Vermont Studio Center, Johnson·    2001–02 ·    The National Studio Program, P.S.1/MoMA, Long Island City, Nueva York   ·    Proyecto de colaboración cultural internacional, Snug Harbor, Trace·    Foundation y Henry Street Settlement/Abrons Art Center, Nueva York·    Special Editions Fellowship, The Lower East Side Printshop, Nueva York·    Artist in the Marketplace, The Bronx Museum of the Arts, Bronx, Nueva York·    1998–00 ·    Future Faculty Fellowship, Tyler School of Art, Temple University, Philadelphia, PA

1997·    Programa de residencia, Henry Street Settlement/Abrons Arts Center, Nueva York·    Rita Margrath Scholarship, Potters for Peace, Managua, Nicaragua·    Albert P. D'Andrea Award for Excellence in Art & Scholarship, The City College of the City University of New York

1995·    Connors Award, The City College of the City University of New York

PRESENTACIONES2004·    Hartwick College, Oneonta, Nueva York·    Queens Council on the Arts, Queens, Nueva York·    La Esmeralda, Mexico City·    Here Arts Center, Nueva York·    Educational Alliance, Nueva York·    Pace University, Nueva York ·    Sculpture Center, Nueva York·    Longwood Art Gallery, Bronx, Nueva York

2003·    Rutgers University, Newark NJ·    Aljira A Center for Contemporary Art, Newark, NJ

2002·    Johnson State College, Johnson, Vermont

2001·    The Bronx Museum of the Arts, Bronx, Nueva York·    Instituto de Arte y Cultura (ICA), Santiago, República Dominicana·    Museo de Arte Moderno, República Dominicana·    Universidad Tecnológica de Santiago, Santiago, República Dominicana

ARTÍCULOS PUBLICADOS Y BIBLIOGRAFÍA (selección)·    ‘Code Red', Tart, Canada 2004·    ‘Fefita al Oleo', Listín Diario, República Dominicana 2000·    ‘A Fuetazo Limpio', El Listín Diario, República Dominicana 2000·    ‘San Expedito se Muda a Manhattan', El Listín Diario, República Dominicana 2000·    ‘Open Wounds', Ceramics Technical, Australia 1999·    ‘Wedging Politics: Traveling the Nicaraguan Pottery Road', The Studio Potter, 1999·    ‘Post-Sandino, Pre-Columbian Pottery', Ceramics Technical, Australia 1999·    ‘The Matriarchal Hand', Contact, Canada 1998·    Mayer, Mónica, ‘El Museo Peatonal', Visual Arts Section, El Universal, Ciudad de Méjico 2004·    Camil, Pia, ‘El Museo Peatonal'. Chilango. Ciudad de Méjico 2004·    Pacho, ‘Museo Peatonal'. Ruidos de la Calle, La Reforma, Ciudad de Méjico 2004·    López, Pancho. ‘Notas desde El Museo Peatonal', La Crónica, Ciudad de Méjico 2004·    Leñero, Isabel. ‘Artes Visuales—MUCA Roma', Proceso, Ciudad de Méjico 2004·    Ceballos, Miguel Angel. ‘Museo Peatonal', El Universal, Méjico 2004·    Núñez, Erika, ‘Crean museo de peatones', El Milenio, Ciudad de Méjico 2004·    Blanco, Sergio R. ‘Toman ‘arte' de la calle', La Reforma, Ciudad de Méjico 2004·    Mandell, Meredith, ‘Artist Cooks Up Hot Performance', The Bronx Beat 2004·    Vega, María, ‘Las Travesuras Artísticas de Dumit Estévez', El Diario 2004·    Cotter, Holand, ‘Art in Review', The New York Times 2004·    Gennocchio, Benjamin, ‘Images of Tropical Lands, Issues of Caribbean Identities', The New York Times 2003·    Martínez, Arturo, ‘Caribbean artists show their visions of America',·    The Star Ledger 2003·    Walter, Robinson, Artnet 2003·    Amado, María del Carmen, ‘Nueva Bienal en el Museo de El Barrio', Hoy 2002·    Vega, María, ‘Abre Bienal del Museo del Barrio', El Diario 2002·    ‘The S-Files', El Museo del Barrio, Nueva York 2002·    ‘Latin American Biennial In New York', Artnet News 2002·    ‘El Museo Peatonal Reabre en Enero', El Caribe, Santo Domingo, República Dominicana 2002·    Baptísta, Greyza, ‘Bienal de Arte Joven en el Museo del Barrio', Hoy,·    Nueva York 2002·    Mitra , Kalita S. ‘With Touch of Color, Artists Help Revive Downtown Block', Newsday, Nueva York 2002·    Laster, Paul ‘bkyn 2.0, An Online Journal of the Arts', wwww.bkyn.com·    P.S.1/MoMA National and International Studio Program, Nueva York 2002·    Available in Large Print, The Lower East Side Printshop, Nueva York 2002·    Zayas, Antonio, ‘The 4th Caribbean Bienial in Santo Domingo', Artnexus no.44/volume 2·    Martínez, Labares, Vivian, ‘Viaje al centro de La Quisqueya: festival de Santo Domingo', Conjunto: Revista de Teatro Latinoamericano # 123, Habana, Cuba 2001·    Decena, Noris, ‘Arte por Doquier', El Listín Diario, República Dominicana 2001·    ‘El Museo del Hombre Exhíbe Días Hábiles', El Listín Diario, República Dominicana 2001·    ‘AIM 21, The Bronx Museum of the Arts', Bronx, Nueva York 2001·    Medína, Grisbel, ‘La Fundación Guaguarey Busca Unidad de los Artesanos del Higüerito',   El Listín Diario, República Dominicana 2000·    Medína, Grisbel, ‘Dumit Estévez', El Listín Diario, República Dominicana 2000

 

 

 

 

 

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2005. José Dávila (Cv)

GUADALAJARA, MÉJICO, 1974VIVE Y TRABAJA EN GUADALAJARA, MÉJICO D.F.OBRA EN MADRID ABIERTO: MIRADOR NÓMADA

FORMACIÓN ACADÉMICA1993·    Licenciatura en Arquitectura, Instituto Tecnológico y de Estudios·    Superiores de Occidente ITESO, Guadalajara, Jal., México

1997·    Taller de teoría "Nuevos medios/desaparición del objeto"

1994·    Cursos de fotografía y escultura, Academia de Bellas Artes, San Miguel Allende, Gto., México

1993·    Cursos de Arte y Arquitectuta del renacimiento, Academia ARS - Grammatica, Florencia, Italia

EXPOSICIONES INDIVIDUALES2004·    Jose Dávila. Galería Enrique Guerrero, México D.F.

2003·    Untitled Elevation No 2. Les halles, Valais, Suiza·    ARCO'03. Project Room. Galería Enrique Guerrero, Madrid·    Erasing Memory. Galería Enrique Guerrero, México D.F.

2001·    Temporality is a question of survival. Camden Arts Center, Londres·    Monocromo. Project Room, México D.F.·    45 minute Project. Televicentro, Guadalajara, Jal. México

1998·    Watch your step. Galería 3.90 x 2.40 NAP, Guadalajara, Jal., México

EXPOSICIONES COLECTIVAS 2004·    Deconstruction for a construction. Galerie Valerie Cueto, París·    Light and atmosphere. Miami Art Museum, Miami·    Piel Fría /Peau Froide. Museo Carrillo Gil, México D.F.; Instituto de México en Paris

2003·    Cambio de valores. Colección ARCO/Espai de Art contemporani, Castellón·    In the absence of recombination. Bronx River Art Center, Nueva York·    IX Salón de Arte Bancomer. Museo de Arte Moderno, México D.F.; Museo de Arte Contemporáneo Alfredo Zalce, Morelia, Mich., México·    Mexico Iluminado. Freedman Gallery, Albright College, Philadelphia·    Mexico Attacks!. Associazione Prometeo per L'arte Contemporanea, Chiesa di San Matteo, Lucca, Italia·    Jetset. Museum of Installation, Londres·    The translator notes. Café Gallery Projects, Londres

2002·    Fatamorgana. Zero artecontemporanea, Piacenza, Italia·    INTER.PLAY. The Moore Building, Miami; MAPR San Juan, Puerto Rico·    Anonimous. Centro de arte Santa Mónica, Barcelona·    Panorama Emergente. III Iberoamerican Architecture Biennal, Santiago, Chile·    Mexico City: An Exhibition about the Exchange Rates of Bodies and Value. P.S.1 Contemporary, Nueva York; Art Center at Museum of Modern Art, Long Island City, Nueva York; Kunstwerke, Berlín·    Doble Interior. Visite la Casa Muestra, Galería ARTE3, Guanajuato, Gto., México·    Puerto Rico PR02. San Juan, Puerto Rico·    Casa, vestido, sustento. Plaza Carlos Pacheco, México D.F.·    Sauvage. La Panadería, México D.F.·    Teoría del Ocio. La Colección Jumex, Edo. de México

2001·    Asamblaire. Centre Culturel du Mexique, París·    The vanishing city. Programa Art Center, México D.F.; Centro de las Artes, Monterrey·    Recreo: Cuatro Artistas de Guadalajara. Galería Enrique Guerrero Open Studio, International Video Screenings, 291 Gallery, Londres·    Ventanas. Centro de Arte.com, Madrid

2000·    Cuarto de Demostraciones/La casa ideal. Museo Alejandro Otero, Caracas; Apex Art, New York; Gallery 400, Chicago; NICC, Antwerp, Bélgica.·    Artists Workshop, Oxford, R.U.·    Open Studio. Braziers Intl. Oxford, Inglaterra·    Fraccionamiento del terreno/a piece of the action. Galería Emma Molina, Monterrey·    Segundo Festival Internacional de Arte Sonoro, Museo Estudio Diego Rivera, México D.F.·    Propulsión a chorro. Museo de las Artes, Guadalajara, México

1999·    Ciencias In-naturales. Ex Teresa Arte Actual, México D.F.·    Look-Look, 1.Insideout ó Por qué ponerle dos rebanadas de jamón al sandwich cuando se le puede dar una mordida al puerco vivo? 2. Los secretos de victoria 3. Expose, Espacio 16/16, Guadalajara, México·    Yo y mis circunstancias / movilidad en el arte contemporáneo de México. Muestra de Video, Museo de Bellas Artes, Montreal, Canadá·    VIII Muestra Internacional de Performance (utopía/distopía). Ex Teresa Arte Actual, México D.F.·    Desmaterialización en raciones/Objeto de morfología. León, Gto.; Cineteca de Nuevo León, Monterrey, México·    El Arte Ataca. FIAC '99, León, Guanajuato, México·    Televisión Incidental. Grupo Incidental, Televicentro, Guadalajara, México·    En Busca De Un Lugar No Conquistado. Ex Teresa Arte Actual, México D.F.

1998·    Fotografía Incidental. Grupo Incidental, Guadalajara, México·    Doméstica. Grupo Incidental, Guadalajara, México

1997·    Obra al piso. Galería de Arte Contemporáneo, Guadalajara, México

1996·    Cien años de Cine. Universidad de Guadalajara, Guadalajara, México

BECAS Y PREMIOS 2004·    Residencia en Kunswerke, Berlín

2002·    Seleccionado para la III Bienal Iberoamericana de Arquitectura en Santiago de Chile

2001·    Residencia en Camden Arts Centre. Premio de The Andy Warhol Foundation.·    Seleccionado para la Bienal de Monterrey, member of Ediciones el chino·    Premio Jóvenes Creadores, FONCA, México

2000·    Residencia en Braziers Intl. Workshop, Oxford, Inglaterra

1998·    Beca para participar en el seminario 'Estudios de Arte Contemporáneo', FARCO A.C., Guadalajara, México

1996·    Mención Honorífica. Concurso de Arquitectura: 'Vivienda Estudiantil', Semana de Arquitectura,   ITESO, Guadalajara, México·    Mención Honorífica, Semana Cultural ITESO, ITESO, Guadalajara, México

BIBLIOGRAFÍA·    Gallo, Ruben, 'Cream 3', Phaidon Press 2003.·    Beith, Malcolm. 'Mexico's New Wave'. Newsweek International, Nueva York 2003·    'Cambio de Valores'. Catálogo de la exhibición. EACC, Castellón, 2003·    Macri, Teresa. 'Mexico Attacks'. Catálogo de la exhibición. Associazione Prometeo per l'Arte Contemporanea, Lucca, 2003.·    Capata, Paola. 'Assael, Caretto, Courbout, Davila'. Arte e Critica No. 33, Roma 2003·    Rivero Lake, Francisca. 'Jose Davila'. Art Nexus Magazine No.46, 2002·    'Interplay'. Catálogo de la exhibición. Moore Space, Miami 2002.·    Biesenbach, Klaus and Martín. 'Mexico City: An Exhibiton about the Exchange Rates of Bodies and Values'. Catálogo de la exhibición. P.S.1-Kunstwerke. Long Island City, Nueva York 2002.·    García, Omar. Periódico Reforma, Sección de Cultura, Méjico D.F. 2002.·    'Jose Davila'. Revista Celeste No. 3, 2001 - 2002·    Gallo, Ruben and Craddock, Sacha. 'Jose Dávila, Temporality is a question of survival'. Catálogo de la exhibición. Camden Arts Centre. Londres 2001.·    Currah, Mark. 'Jose Davila'. Time Out Magazine No. 1626, Londres 2001·    Smith, Dan. 'Jose Davila'. Art Monthly Magazine No. 251, Londres 2001.

 

 

 

 

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2005. Henry Eric Hernández García (Cv)

CAMAGÜEY, 1971VIVE Y TRABAJA ENTRE MADRID, CIUDAD DE LA HABANAOBRA EN MADRID ABIERTO: ZONA VIGILADA

FORMACIÓN ACADÉMICA1993·    Instituto Superior de Arte, La Habana.

1996·    Taller de escultura impartido por Richard Deacon. ISA, La Habana.·    Taller de escultura impartido por Dean Knox. ISA, La Habana.

1995·    Taller de arte contemporáneo. Centro Wifredo Lam, La Habana.

1986·    Escuela Profesional de Arte, Camagüey.

1983·    Escuela Vocacional de Arte, Luis Casas Romero, Camagüey.

EXPOSICIONES INDIVIDUALES2003·    Vídeo-show. Casa de las Américas. VIII Bienal de La Habana.

2002·    Out to the pagoda. Neutral Ground Gallery. Regina, SK. Canadá.

2001·    Sala transitoria. Fundación Ludwig de Cuba-C.D.A.V. La Habana.

2000·    Vídeo-show. Fundación Ludwig de Cuba, VII Bienal de La Habana.·    Unplugged. Centro de arte 23 y 12. La Habana.·    Vídeo-show. Controversia con el ghetto. C. C. Cinema. ICAIC. La Habana.

1998·    Sin celosías la encomienda va mejor. Centro Wifredo Lam. La Habana.1997·    Leyendas Caseras. Centro Cultural cubano-árabe. La Habana.·    1996 Virilidad Underground. Taller de serigrafía René Portocarrero.   La Habana.

1993·    Edictos. Galería Juan David. La Habana.

1992·    Rumbo al oasis. Galería Alejo Carpentier. Camagüey.

1991·    En pie famélica legión. Museo Ignacio Agramonte. Camagüey.

1990·    Guerrilleros vs Longobardos. Centro de Arte. Camagüey.·    Servidor afilado. Casona del F.C.B.C. Camagüey.

EXPOSICIONES COLECTIVAS 2004·    Sin Embargo. Fluid Image. Grenoble, Francia.·    Muestra de Video Creación Iberoamericana. Madrid, España.·    II Muestra Internacional de Documental. Cádiz, España.·    Etats Generaux Du Film Documentaire. Lussas, Francia.

2003·    II Bienal de Cerámica en el Arte Contemporáneo. Albissola Mare, Italia.·    Al final del pasillo. C.6 # 218 Vedado. Censurada durante la VIII Bienal de La Habana.·    Doble Seducción. Sala Amadis. Madrid, España.·    Los Angeles Latino Film Festival. LA, U.S.A.·    Realización de arte y still en el cortometraje Molina´s solarix. Betacam.

2002·    Publicación NERTER no. 3-4. Tenerife, Islas Canarias.·    Arte Contemporáneo de Cuba. Colateral Bienal de Sao Pablo, Galería Martha Traba. Brasil.·    COPYRIGHT. Centro Cultural de España en La Habana.·    OVNI 2002, Muestra de Vídeo Independiente. C.C. Contemporánea de Barcelona.·    Dirección de Arte. Cortometraje The Friedman Castle. 35mm.

2001·    Políticas de la Diferencia, Arte Iberoamericano de Fin de Siglo.·    Internacional itinerante. Museo de Malba Buenos Aires, Museo de Sofia Imber Caracas, Centro Cultural de Sao Paulo, Museo de Arte Contemporáneo de P.R.·    Two Nations, work on paper. White Water Gallery, Canada / CDAV, La Habana.

2001·    III Salón de Arte Contemporáneo. Fototeca de Cuba. La Habana.·    XXI en el 21. GalerÌa Biblioteca Nacional. La Habana.·    Festival Cine Plaza de La Habana.·    Realización de Arte. Cortometraje Molina´s Test. 35mm.

2000·    H.E./V./A. M. Casa de Chile, VII Bienal de La Habana.·    IV Certamen de arte para Jóvenes. Castellón, España.·    Sin fin, sin contén, sin medida.. C.D.A.V. La Habana.·    A la vuelta del transvida. Intervención en la calle D'CLOUET, Cienfuegos.·    22 Festival Internacional del Nuevo Cine Latinoamericano de La Habana.

1999·    While Cuba waits. Art from the nineties. Track 16 Gallery, L.A. USA.·    Llocs Lliures. Séptima Edición, Xabia. España.

1998·    De una isla a otra isla. Habana-París, Fundación Ludwig de Cuba.·    II Salón de arte contemporáneo. C. Wifredo Lam. La Habana.·    Nuevos y Sinceros. C.D.A.V. La Habana.·    V Bienal de cerámica Amelia Peláez. Castillo de la Real Fuerza. La Habana.

1997·    A punto de cosido. C.D.A.V. La Habana.·    Antes de la lluvia. I.S.A. VI Bienal de La Habana.

1996·    Y la nave va. XX años del I.S.A. C.D.A.V. La Habana.

1995·    I Salón de arte contemporáneo. Museo Nacional de Bellas Artes. La Habana.·    El oficio del arte. C.D.A.V. La Habana.·    El rápido. Salón del I.S.A. La Habana.·    Algoritmos. C.D.A.V. La Habana.

1994·    No valen guayabas verdes. V Bienal de La Habana. I.S.A.·    Expo de premiados. Museo Provincial Ignacio Agramonte. Camagüey.

1990·    Salón Fidelio Ponce de León. Camagüey.

1991·    Salón de la Ciudad. Camagüey.

INTERVENCIONES2002·    A la víctima desconocida. Intervención en el patio de una casa de familia (antiguas fosas comunes de las víctimas de la Reconcentración de Weyler 1896-97). San José de las Lajas.

2001·    Kermesse al desengaño. Intervención en el patio de la escuela Manuel Ascunce Domenech, (cementerio de la parroquia, 1788-1841). San José de las Lajas, La Habana.

2000·    Lampo sobre la runa. Intervención en el Cementerio Judío (1906-1910). Guanabacoa. VII Bienal de La Habana.·    ¡A quitarse el antifaz! Intervención en el círculo infantil Conchita Mas Mederos (antigua casa de vivienda de familias pudientes). Ciudad de Cienfuegos.

1999·    Los que cavan su pirámide. Intervención en la Necrópolis Cristóbal·    Colón (1871-1888). Vedado, La Habana.

1999·    Controversia con el ghetto. Intervención en Ciudad Escolar Libertad (antiguo ·    Campamento Militar Columbia). Marianao, La Habana.

BECAS Y PREMIOS2004·    Artist in Residence. Agencia Española de Cooperación Internacional, España. Fluid Image, Francia.

2002·    Beca en John Simon Guggenheim Memorial Foundation, Nueva York.

2002·    Artist in Residence. Neutral Ground Run-Centre for Artist. Regina, California.

2000·    Premio ‘Raúl Martínez'. Fundación Himann, U.S.A. Instituto Superior de Arte, La Habana.·    Premio. Asociación Cultural Saloni. Castellón, España.

1999·    Beca C.O.S.U.D.E. Suiza - La Habana.

1994·    Premio. Salón Fidelio Ponce. Camagüey.

1993·    Premio. UNEAC, Salón de la Ciudad. Camagüey.

1992·    Premio. Salón Fidelio Ponce. Camagüey.·    Beca. Fondo Cubano de Bienes Culturales. Camagüey.

1991·    Premio. A.H.S. Salón de la Ciudad. Camagüey.

CONFERENCIAS2004·    Centro de Arte Museo Reina Sofía. Madrid, España.·    Colegio Mayor Sra. de Guadalupe. Madrid, España.

2003·    Stanford University. California, U.S.A.·    University South of Florida. Tampa, U.S.A.

2002·    University of Regina. SK. Canadá.·    Profesor Asesor de Dirección de Arte. Escuela Internacional de Cine y Televisión, La Habana.·    Miembro de la Sociedad General de Autores y Editores de España. SGAE·    Miembro de la Unión Nacional de Escritores y Artistas de Cuba. UNEAC·    Integrante de Producciones Doboch.

FILMOGRAFÍA 2004·    Sucedió en la habana (capítulo IV). 73min. Vídeo.·    Sucedió en la habana (capítulo I). 10min. Vídeo.

2003·    Sucedió en la habana (capítulo II). 50min. Vídeo.·    Triduto a Columbia . 5.56min. Vídeo.·    In memoriam . 2.30min. Vídeo.·    Reseña biográfica . 4.47min. Video.

2002·    Match con Indiana Jones . (reduce) 8.38min. Vídeo.

2001·    Sucedió en la habana . 13.20 min. Vídeo.·    Epitafios . 8.00 min. Vídeo.·    Match con Indiana Jones . 14.39 min. Vídeo.·    Almacén . 19.42 min. Vídeo.

2000·    Bocarrosa . 28,51 min. Vídeo.·    Controversia con el ghetto . 21min. Vídeo.

OBRA EN MUSEOS Y COLECCIONES·    Colección Tom Pattchet. Los Angeles. USA.·    Neutral Ground Run Centre and Gallery. Regina, SK. Canadá.·    Colección Asociación Cultural Saloni. Castellón. España.·    Museo Provincial Ignacio Agramonte. Camagüey.·    Museo Municipal de San José de las Lajas. La Habana.·    Videoteca Escuela Internacional de Cine. La Habana.·    Videoteca INJUVE. Madrid, España.

 

 

 

 

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2005. Fernando Baena (Cv)

CÓRDOBA, 1962VIVE Y TRABAJA EN MADRIDHTTP://WWW.FERNANDOBAENA.COM/OBRA EN MADRID ABIERTO: FAMILIAS ENCONTRADAS

EXPOSICIONES INDIVIDUALES

2004    Ligero de equipaje. O Castelinho, Río de Janeiro, Brasil.2003    Caminos de Fernán-Núñez. Galería Magda Bellotti, Madrid.2001   Spanish executives. Bamboo Curtain Studio, Taipei, Taiwan.1999    De la economía. Sala de Arte del Ayuntamiento de Málaga. 606 m. de cuerda deshecha a mano II. Galería Valle Quintana, Tránsito, Toledo.1998    606 m. de cuerda deshecha a mano. Galería Valle Quintana, Madrid.            Desaprovechamiento de 128048580 cm3. de espacio expositivo de ZAT, Madrid.             Escenario. Cruce, Madrid.1997    Trile. Cruce, Madrid.    1996    Estoy aquí. Cruce, Madrid.             No-separados y no-unidos. Palacio de la Merced, Córdoba.1994    Pasillo. El Ojo Atómico, Madrid.1993    Sobre Mallarmé. Museo Municipal de Palma del Río, Córdoba.1992    Haz y envés. Galería Dziekanka, Varsovia,Polonia.1991    Centro de Recursos Culturales, Madrid.1990    Galería Carmen Romero. Marbella, Málaga.1988    Ayuntamiento de Fernán-Núñez, Córdoba.1987    Centro Cultural Huerta de la Salud, Madrid.1986    Colegio de Arquitectos de Córdoba.            Librería-Galería El Alef, Córdoba.1985    Palacio Ducal de Fernán-Núñez, Córdoba.1984    Ayuntamiento de Fernán-Núñez, Córdoba.

EXPOSICIONES COLECTIVAS

2004    Caminos de Fernán-Núñez. CO.04: Sala Puerta Nueva, Córdoba; Fundación Vázquez Díaz, Nerva, Huelva;    Museo de Adra, Almería.            In Memoriam. Loop´04, Barcelona. Galería Magda Bellotti, Madrid.            [R] [R] [F] 2004--->XP: Basics Festival, Salzburgo, Austria; Electronic Art Meeting, Pescara, Italia; VI Salon   y Coloquio International de Arte Digital, La Havana, Cuba; The International Festival of New Film/New Media, Split,  Croacia; Public Space_Festival Yerewan, Armenia; West Coast Nomusic & Electronic Arts Festival Stavanger, Noruega; Biennale of Electronic Art Perth, Australia; 1er International Digital Art Exhibition - Orilla'04. Museo de Arte Contemporáneo Art/Foro Universitario Santa Fe, Argentina; FILE - Electronic Language Festival. Sao Paulo,  Brasil; 404 - Electronic Art Festival. Juan B. Castagnino Art Museum, Rosario, Argentina Karaoke. Festival 143 delicias, L'Antic Teatre. Barcelona; Presentación de SOS Emergin Sumergin Art. Doméstico, Madrid; Control Remoto, MUCA-Roma, México D.F.

2003    Inclassificados 0. Espaço Bananeiras. Río de Janeiro, Brasil.            Inclassificados 1. Espacios SESC. Itinerante, Brasil.            Vídeo del deseo III. Barrios creando barrios, Madrid; MAD.03 Alterno, Madrid.            Infra-Lavapiés 03. Barrios creando barrios, Madrid; MAD.03 Alterno, Madrid.            Tres cuadros de corrala. Barrios creando barrios, Madrid; MAD.03 Alterno, Madrid.             36 caídas en Cerro Muriano. MAD.03 Digit, Madrid            Karaoke. Mínima 2003, Gandía             III Festival de Vídeo143 Delicias. Madrid.             Un ejecutivo español, aprox. Art Palace, Madrid            Deshaciendo el camino. Mirador, Berzosa del Lozoya, Madrid2002    Estoy aquí. Desesculturas. Castillo de Santa Bárbara, Alicante; Círculo de BBAA, Madrid.            Negro. A Caixa. Brasilia, Brasil.            Spitting image (con L.H.F.A.). El Papel del Papel. Galería Moriarti, Madrid.            La Ira. Ardearganda, Arganda del Rey, Madrid.            Karaoke. XXXII Festival de Cine de Alcalá de Henares. Madrid; I Festival de Vídeo de Ibi, Alicante.            La fuga. Per amor a l´art, Palma de Mallorca.           Sustitución de doce objetos. Casas y Calles, Madrid.           Passport (con L.H.F.A). Coslart, Coslada, Madrid.           Prácticas de invisibilidad V. Ven y Vino, Galería Chofereta, Madrid.2001   Coma. Sala de Exposiciones de Plaza de España de la Comunidad de Madrid.           El baile de mi Tani (con L.H.F.A.). Érase una vez... Lavapiés, Madrid.           Un ejecutivo español, aprox. III Bienal de Artes Plásticas, Córdoba            Vídeo del Deseo. Festival de Sesenta Piedras, Hualien, Taiwán.2000   Coma. Overgaden, Copenhague, Dinamarca.           19.973.196 cm2 de la Galería Valle Quintana. Galería Valle Quintana, Madrid.           Balones. Llocs Lliures, Xavea.            25 artistas, aproximadamente. Revista caminada nº 8. Ventas, Madrid.           Performance torera VI. Homenaje a José Ángel Valente. Torrelodones, Madrid.1999   Venta El Tigre (con L.H.F.A.). Espacios Cruzados, Univ. Autónoma, Madrid.            Venta El Tigre (con L.H.F.A). La ciudad y la tierra. Cruce, Madrid.           Hogar. Window 99, Madrid.           Monumento a la propiedad privada V. Rehabi(li)tar Lavapiés, Madrid.1998    Línea de azufre. Ex. Facultad de Bellas Artes de Madrid.            Spanish executives, 30 m2, approximately. Overgaden, Copenhague.            Ropa Vieja. Abierto. Cruce, Madrid.            Prácticas de invisibilidad III. Revista caminada nº4. La Latina, Madrid.            Prácticas de invisibilidad IV. IV Encuentro de performance. Pola de Lena, Asturias.            Pídola. Revista caminada nº6. Lavapiés, Madrid.1997    Residuos. Purgatori, Valencia.            Cesta de Navidad. Zona de Acción Temporal, Madrid.            Performances en Fotomatón. De viva veu. ARCO 97, Madrid.            Performance torera IV. Revista Aire. ARCO 97, Madrid.            Espectador. Revista caminada nº1.Tetuán, Madrid.            Muerte violenta (seis versiones). Vélez de Benaudalla, Granada.            Performance torera V. Revista caminada nº2. Atocha, Madrid.            Prácticas de invisibilidad. Per amor a l´art, Palma de Mallorca.            Prácticas de invisibilidad II. Revista caminada nº especial. Palma de Mallorca.            Bucle. Revista caminada nº3. Lavapiés, Madrid.1996      Programa. Sin Número. Arte de Acción. Círculo de BBAA. Madrid.           Movimiento e Inercia. Universidad de Valencia.           Araña. Calefacción y agua caliente en todos los pisos. Círculo de BBAA. Madrid.           Escarabajo pelotero. Arte Algo. Navalagamella, Madrid.           Performance torera I. De Viva Voz. Revista hablada nº2. Gal. Gayo Arte, Madrid.           Performance torera II. Revista caminada nº0. Lavapiés, Madrid.            Performance torera III. Teoría y Práctica de la Acción. Cruce, Madrid.1995    Improvisación. Encrucijadas. Alcázar de los Reyes Cristianos, Córdoba. 1994    Cubo. Islam y Arte Contemporáneo. Palacio de Congresos y Exposiciones, Córdoba.               Vigas. El artista es una abstracción. Cruce, Madrid.            Nichos. Pintar el museo. Museo Provincial de Bellas Artes, Córdoba.1993    II Encuentro y Nuevas formas de creación. Granada.                    Círculo. Estable-cimiento, Madrid.            III Festival Internacional de Arte Raro y Performances. Madrid.            I Beca de Artes Plásticas. Diputación de Córdoba.1992    En el abismo del milenio. Palau de la Música, Valencia.            Córdoba Arte Contemporáneo 1957 - 1990. Córdoba.            Minuesa. II Festival Internacional de Arte Raro y Performance. Madrid.1991    Galería Válgamedios, Madrid.1990    Circuitos de la Comunidad de Madrid. Centro de Recursos Culturales, Madrid.             Galería Carmen Romero. Marbella, Málaga.1989    22 sub 35. Sala de Capitulares. Córdoba.            Galería Carmen Romero. Marbella, Málaga. 1988    7 pintores 7. Diputación de Córdoba y CajaSur, Madrid.            4 Angular. Casa de Cultura de Fuengirola, Málaga.1987    Libros de Cabecera. Librería-Galería El Alef, Córdoba.1986    Colegio de Arquitectos de Sevilla.            Galería Villalar, Madrid.1985    Espacio P, Madrid.            Boulev’art 85. Nîmes.            Pintores de Emergencia. Posada del Potro, Córdoba.1984    Jaima Cultural. Córdoba. Itinerante.            La Carbonería. Sevilla.

PUBLICACIONES Y BIBLIOGRAFÍA SELECCIONADAS

Álvarez Enjuto, J. M. ‘En el curso del margen’, Catálogo C. R. C. Madrid, 1991 Álvarez Enjuto, J. M. ‘Fernando Baena’,  Revista LÁPIZ  nº 149 -150, 1999 Álvarez Reyes, J. A. ‘La clausura de l'espai d'exposicio’, Papers d´Art nº68, 1996 Álvarez Reyes, J. A. ‘En proceso’, Catálogo CoMa. Comunidad de Madrid, 2001 Castaño A. ‘Fernando Baena’, ABC Cultural nº255, 1996 Castro, Fdo. ‘Un lugar crítico’, Catálogo Ojo Atómico, 1996 Castro, Fdo. ‘Un lugar crítico’, Revista CIMAL nº50, 1998 Castro, Fdo. ‘La épica escultórica de Fernando Baena’, ABC Cultural. nº369, 1998 Castro, Fdo. ‘Chapuzas a domicilio’. Catálogo De la Economía, Sala de Arte del Ayto. de Málaga. 1999 Castro, I. ‘Residencia’. Catálogo Estoy aquí, A. C. Cruce, 1996 Castro de , Mª A. Catálogo Galería Dziekanka, 1992 Cereceda, M. ‘De los diversos modos de desperdiciar la vida’. Catálogo De la Economía, Sala de Arte del Ayto. de Málaga. 1999 Cereceda, M. ‘Desesculturas’. Cat. Desesculturas, Fundación Eduardo Capa, 2002 Clot, M. ‘Extensiones de experiencia’. Catálogo No-separados y no-unidos, 1995 Gabilondo, A. ‘Por los detalles’. Catálogo Escenarios, A. C. Cruce, 1998 García Yelo, M. ‘Koch/Baena’. ABC Cultural nº617. 2003 Herrera. I. ‘¿Hay alguien ahí?’. Catálogo Estoy aquí, A. C. Cruce, 1996 Jurado, M. Catálogo Especulación, A.C.Cruce,1993 Kendzulak, S. ‘A reminder to us all’, Taipei Times, 9 septiembre, 2001 Llorca, P. ‘La escultura desarticulada’. Cat. Desesculturas. Fund. Eduardo Capa, 2002 Olmo, S. ‘Escenarios para una disolución’. Cat. Desesculturas. Fund. Eduardo Capa, 2002 Pérez Villén, A.L. ‘F.B. Proceso artístico y naturaleza’. Revista El Guía nº6, 1990 Pérez Villén, A.L. ‘Sólo pintura’. Catálogo Especulación, 1993 Pérez Villén, A.L. ‘La restauración de la pintura y F.B’. Cuadernos del Sur, 1993 Pérez Villén, A.L. Catálogo Pintar el museo, 1994 Pérez Villén, A.L. ‘Fernando Baena’. Revista Lápiz nº111, 1995 Pérez Villén, A.L. ‘Otra escultura andaluza’. Revista Lápiz nº116, 1995 Pérez Villén, A.L. Catálogo Encrucijadas, 1995 Pérez Villén, A.L. ‘Una mirada retrospectiva’. Cat. No-separados y no-unidos, 1995 Pozuelo, A.H. ‘Eva Koch y Fernando Baena’. El Cultural El Mundo, 27-11-2003. Navarro, M. ‘Escenarios de Mayo y Baena’. ABC Cultural nº335, 1998 Navarro, M. ‘Fernando Baena’. El Cultural La Razón nº7, 1998 VV.AA. Catálogo Córdoba arte contemporáneo, 1990

 

 

 

 

 

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2005. Colectivo Tercerunquinto (Cv)

FUNDADO EN 1998JULIO CASTRO MONTERREY, NUEVO LEÓN, MÉXICO, 1976GABRIEL CÁZARES, MONTERREY, NUEVO LEÓN, MÉXICO, 1978ROLANDO FLORES TOVAR, MONTERREY, NUEVO LEÓN, MÉXICO, 1975VIVEN Y TRABAJAN EN MÉXICO D.F. WWW.TERCERUNQUINTO.ORG

EXPOSICIONES INDIVIDUALES 2003Proyecto para la Unidad Belén de la Universidad de Guanajuato, Festival Internacional Cervantino, Unidad Belén (Facultad de Arquitectura y Facultad de Ingeniería), Guanajuato, México.

2000Dibujos, registro de obra y textos del Colectivo 3er 1/5. Ciclo de artistas emergentes, Alianza Francesa de Monterrey, Monterrey, México.

1999La Bf15+Pared. Galería Bf15, Monterrey, México.

1998Pared. Primera Muestra de Creación Contemporánea, Espacio Cultural Voladero, Monterrey, México.

EXPOSICIONES COLECTIVAS2004White Noise, REDCAT, Los Angeles, USA.BlueOrange Prize, Martin Gropius Bau, Berlin, Deutschland.Solo los personajes cambian, Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey, Monterrey, México.Radicales Libres, Central de arte, Guadalajara, México.Proyectos para MUCA-Roma, Museo Universitario de Ciencias y Arte-Roma, Ciudad de México, México.

20034ª. Bienal do Mercosul, Arqueologías Contemporáneas, Pabellón de México, Porto Alegre, Brasil.In the Abscense of Recombination, Bronx River Art Center and Instituto de México, New York, USA.Instant City, Centre Culturel du Mexique, París, France.Espectacular, Centro Cultural de España, Ciudad de México, México.

2002México: Sensitive Negotiations, Instituto Cultural de México y Consulado General de México en Miami, Miami, USA.Zebra Crossing, Haus der Kulturen der Welt, Berlin, Deutschland.Intangible, Exposición Homenaje a Luis Barragán, Casa ITESO- Clavijero, Guadalajara, México.Architectures Consanguines, Galerie Roger Tator, Lyon, France.Ici Alleurs, Centre Culturel du Mexique, Paris, France.Sala de Recuperación, Museo de Arte Carrillo Gil, Ciudad de México, México.

2001Metropoli Mexique, Musée de Picardie, Amiens, France.Cómo es que los autos no vuelan aún, Centro de las Artes de Nuevo León, Monterrey, México.XXI Reseña de la Plástica Neoleonesa, Casa de la Cultura de Nuevo León, Monterrey, México.

20001er Festival de Arte Público, Festival Cultural Barrio Antiguo, Monterrey, México.Transiciones, Centro de las Artes de Nuevo León, Monterrey, México.XX Reseña de la Plástica Neoleonesa, Casa de la Cultura de Nuevo León, Monterrey, México.

1999Desplazamiento, X Teresa Arte Actual, Ciudad de México, México. Intervenciones-Instalaciones en sitio, Casona Blanca, Montemorelos, México.

19983era Bienal Regional de la Plástica Joven, Casa de la Cultura de Nuevo León, Monterrey, México.2do campamento por la diversidad, la tolerancia y la no violencia, Tepoztlan, México.Homeless, casa particular, Monterrey, México.

 

 

 

 

 

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2005. Simon Greenan + Christopher Sperandio. SOY MADRID (texto publicado)

 Todo el mundo tiene fuertes sentimientos sobre el lugar donde reside, pero lo que resulta exótico para el turista puede ser algo normal o incluso aburrido para sus habitantes. De cualquier modo, el turismo puede vigorizar la economía local, y se puede despertar un nuevo interés hacia un mismo monumento histórico cuando es visto a través de los ojos del visitante. Y los acontecimientos mundiales y las diferencias políticas dejan de ser importantes en comparación a una cuestión como... ¿cuál es el mejor restaurante del Paseo del Prado?

Desde la información para turistas a las diatribas políticas, SOY MADRID se convertirá en una buena plataforma de colaboración entre los madrileños y los artistas-turistas Grennan y Sperandio.

A través de anuncios en periódicos, el boca a boca y una web específica, soymadrid.com, Grennan y Sperandio invitan a los madrileños a que les cuenten sus historias de la ciudad. Ambos artistas convertirán las historias seleccionadas en tiras de cómic llenas de color y brillo, escritas en español e inglés.

Políticas o despreocupadas, serias o frívolas, divertidas o misteriosas, estas intervenciones darán la oportunidad, tanto a los madrileños como a los visitantes, de reconsiderar algunas cuestiones conflictivas como las nociones de identidad local, nacionalismo, política y turismo.

Los cómics resultantes se reproducirán en distintos medios, como posters, tiras en periódicos o a través de la web. El aspecto más importante del proyecto SOY MADRID es la colaboración con un periódico local, ya que las historias para el proyecto se solicitarán desde el mismo y las tiras seleccionadas se imprimirán en ese periódico también.

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Dagmar / transcripción - audio - postal)

2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Dagmar / transcripción - audio - postal)

 

   

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Pista 6
8 MB 8:43 min

Una vez, que volvi de…volvi de Alemania ..con… y cogí un taxi en el aeropuerto con mi novio entonces, de Alemania, hablabamos aleman todo el tiempo y el taxista ha pensado que eramos extranjeros y nos llevo un tour por Madrid…

2 personas charlando en aleman – hombre y mujer (muy bajo, en el fondo)

o sea en vez de llevarnos a un sitio directo a la direccion que yo le habia dado en forma directa, dio unas vueltas de mil demonios, no, porque pensaba de como eramos extranjeros no nos enterabamos …

Taxista que dice el precio del viaje en pesetas, muy alto

Cuando vuelvo a Madrid, siempre se me pone… la piel de gallina….(positivo, pensativo)

sobre todo cuando estoy en la zona de la Puerta del Sol.

Sonido de la entrada al metro Sol – ventilador?  - vendores de loteria

La Puerta del Sol tiene mucho que ver conmigo, sobre todo la estacion de metro de Sol …cada vez, cada vez que vuelvo a Madrid, el olor a metro que es una cosa, que yo creo que solo existe en Madrid … ese olor como a papel … es un poco como a papel periodico, el periodico en Espana, El Pais, huele muchas veces como el metro (se rie)

Crujir de papel periodico – abriendo una pagina

(con voz de noticias)

…el sitio mas espantoso del mundo es la puerta del sol o el centro de Madrid, el centro antiguo en la época de navidades…

 Y el calor que sale del metro en invierno, cuando vas paseando, o cuando estas enfrente en la pasteleria de la Mallorquina…. Y sale el olor a metro y digo, hay que bien esto es Madrid! (se rie)

Música española – cancion sobre Madrid (por ejemplo: caminando por la calle – ojos de brujo)

los domingos por la manana, como por la manana, despues del desayuno me iba a pasear con mi abuelo, iba a comprar el periodico, tomar el sol de invierno, que nos dieron unas rayitas de sol en la cara, y me llevaba al Café Central…en Bilbao…a comer chocolate con churros…y estos chocolates con churros lo recuerdo …. es como una cosa muy bonita mia, es una cosa muy dentro del corazon.

otra cosa que me encantaba en madrid, que compro cada vez que voy, son las violetas de Madrid. En Sevilla hay una tienda la violetera se llama, creo, que venden violetas que son unas pastillas, como unos caramelitos, de sabor a violeta…

Sonido del interior de la tienda, lentamente crossfade into interior de los correos en Cibeles

…envie un paquete, no esperate me lle (vo)…como era, no me acuerdo muy bien…tuve un problema con un paquete y montio un escandalo y empezé a pelearme con la senorita que estaba detras del mostrador…y hubo un jaleo, unos diviritos y yo la chillaba, y ella me chillaba

Dos perros o dos gallos luchando

y al final me volvi a casa sin paquete..sin papel...sin nada – muerta de rabia…pero recuerdo, que el edificio es precioso por dentro, no, pero la atencion al publico era terorifica, era malisima, entonces, en los anos ochenta, no

Cancion de amor 80’

Ay, si el jardin botanico (se rie) tenia un amigo aleman, un novio aleman, que nos dimos un beso muy bonito (se rie) debajo de una palmera.

Sonido del jardin, pasando a ella, sentada en un banco, contando lo siguente a algiuen

… me dio una envidia increible, que el senor Thyssen tuviera esa collecion privada en su casa…en su villa favorita en Suiza… Y dije que suerte ser tan millionario para poder tener unos cuadros tan fabulosos …

(continua sonido del parque)

Si, tenia muy, ähm ‘guter geschmack’, … como se dice en espanol? De buen gusto?

Pues, deje Madrid, porque me enamoré de un Hamburgues.

Sonido calle por la noche, sin mucho trafico, voces pero indeterminables, quizas perro ladrando (lavapies)

igual si, esta es mi ciudad.

Nunca te encuentras solo … siempre hay voces … escuchas voces

Llegan voces de lejos, de los basureros acercandose

…ay algo raro…y los vecino escuchan ruidos, y …en serio, ha salido en los periodicos y se hablaba que habia un fantasma dentro … y hay also muy extrano, de esto me enteraria yo del lugar, que es lo que pasa con, yo creo que es la Casa de America… que hablan que hay fantasmas, o hay zombies vivientes dentro…

Sonido de los basureros por la noche – desapareciendo con su camion.

..........................................................................................................................................................................

Objetos: DIE ZEIT – periodico aleman (el taxista tiene que comprarla cada jeuves) Violetas – el taxista ofrece una al cliente, cuando baja del taxi

Foto: Leyendo el periodico – periodico, vaqueros mios, sandales estilo jesus

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Marta / transcripción - audio - postal)

2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Marta / transcripción - audio - postal)

  

   

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Pista 5
7.5 MB 8:14 min

Tocar la bocina, caravana, paseo de castellana

Fijate que me acuerdo una vez..que habia mucho trafico, no …como siempre…y iba con… mi memoria siempre es de mi hermano ir con un mini…el tenia un mini asi pequenito…y donde no le resp..y no le respectaba mucho, porque como es un coche tan pequeno, entonces los autobuses  pues siempre le cortaban…o que le echaban de la caretera porque era tan pequeno

pasabamos cerca del Corte Ingles de la Castellana y exploto una bomba pues a ..en uno de los   ministerios, no me acuerdo que ministerio era, pero …

creo que un ano le quitaron la cabeza a un leon o algo asi que paso! Y era y Cibeles es un … o sea era

Silencio

y siempre me gustaria ir ….con un tanque por Madrid (se rie) para pasar por encima de todos estos coches

que no me respectan ni tal …

No sé, me fui huyendo un poco de mi, a lo mejor porque estaba media atormentada por la edad que tenia.

Viaje musical a su pasado – como si fuera buscando algo en la radio. Primero va atras hacia los anos 60 y luego mas adelante – acabe en 81 por alli cancion?

Yyyyy… ai, es que tengo ahora ….ahora estoy en otra epoca, perdon (se rie)… estoy en una epoca muy anterior.

Fue/ Paso en el 81 o en el 82? Bueno, de esto me acuerdo, porque nos mandaron al colegio, de, nos mandaron a casa…o no sé si era ese mismo dia, pero mi sensacion era de que hubo, que habia mucha policia cuando salia del colegio y al lado del colegio en una esquinita debia vivir algun militar o alguien importante… y recuerdo haber, eh cruzado la esquina para ir a coger el autobus y estaban los, los… policias con las metralletas, no…entonces era como dar la vuelta a la esquina y encotrarte una metralleta casi apuntandote a ti.

Patio de la escuela - Ninas que se rien

… fuimos a esperar…e..con unas amigas…no sé por que razon, porque nunca hemos sido muy …practicantes, no – pero era como el gran acontecimiento, entonces fuimos a ver que pasara el papa por alli…..ehhh, el recuerdo que tengo fue de una espera interminable, y estabamos unos tres o cuatro amigas…hmmm…realmente esperando..y hablando…y riendonos y luego paso el papa y fue question de dos segundos..que paso en un coche con una , en su urnita? Y ya (se rie)  Y ya se fue todo.

Sonido rapido de un coche que pasa de izquierda a derecha…zzzzooommmm

…no sabia que hacer…con mi vida. No sabia, no tenia planeado ir a la Universidad, no sabia en que.. es lo que iba a hacer.

(Entonces para ganar algo de tiempo)…fui de Madrid para estudiar ingles en Estados Unidos, seis meses …y me quedé diecisiete anos…(se rie)

La imagen es de…no sé si es una imagen que tengo ahora mas que nada, sabes, de ser muy seco….mucho calor y muy seco….

Grillos por la noche

yyyyyy como polvoriento….me parece que esto es una imagen que tengo ahora, no, porque donde vivo es muy verde, es muy humedo,

Crossfade a Castellana, lo del al principio

entonces mi impresion de Madrid es como … que le faltan arboles….

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Objetos:Revista Americana con un test psychologico, Bolsa estilo military

Foto: Rellenando el test (revista – boli – jersey azulaquamarina mio)

 

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Ana / transcripción - audio - postal)

2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Ana / transcripción - audio - postal)

  

        

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Pista 4
11.6 MB 12:43 min

Lo que mas me marca, lo que mas me marca en realidad, fue el trafico. El trafico en Madrid es desesperante….te pasas horas y no sé callejear, recuerdo callejear mucho, para evitarte un atasco, meterte por callecitas etcetera, desesperarte cuando encontrabas coches en segunda y tercera fila

Sonido mercado muy animado – ¿quien es la ultima? Permiso! X se vacia el mercado

Pero por otro lado, lo bueno de Agosto en Madrid siempre ha sido los aparcamientos. Habia aparcamientos por todas partes.

Sonido de barrer un suelo de piedra, en el mercado, tambien

Yo me acuerdo de una vez que me justamente pillé uno de los mercados pues casi cerrando, no… y de hecho nos pillo dentro cuando ya estaban cerrando y estaban todas las  mujeres de los puestos de frutas y verduras recogiendo y entonces fue curiosisimo y ademas me encanto estaba con mi hija (no sé si era la mayor o la pequeña, pues creo que era la pequena) y pusieron se

Musica con mujeres cantando - paisano

agarren las puertas ya pusieron la musica de la radio o de no sé donde a tope y todos se pusieron a cantar ,

pero vamos, al mismo tiempo que recogian sus puestos, sabes y limpiaban etcetera todas ellas estaban cantando, despues de todo un dia de horrible trabajo de aguantar a todo el mundo….

Pasos con tacones altos en la calle por la manana

Trabajaba en bankers trust, un banco americano que esta en el edifico de la piramide (…) y alli tengo los recuerdos que entraba por las mananas, entré ganando muchisimo dinero y sali ganando aun mas, o sea fue un empleo en realidad, super, porque en el ano alla ganaba cuatro millones y medio de pesetas al ano, pero tenia inconveniente que entraba a las ocho y media y no se sabia cuando salia, es decir que cuando salia yo, eh como digamos el horario de los estados unidos esta atrasado, pues …

que salias y ya no era lo que era durante el dia, no, por la noche este era otro mundo, es decir que por la noche salias  y aquellas mujeres tan guapisimas que eran todos hombres, no … pues estaban esperando clientela y entonces era cuando yo salia del banco.

salia cuando estaba la calle llena de travesties.

Hahahaha

Pasos rapidos con tacones altos en la calle, quizas pasando voces (que guapa – oye guapa, te vas conmigo…tse,tse,tse…. anmache von männern) … llama a un taxi

De verdad es que lo he disfrutado mucho, yo pienso que cogi Madrid en una buena epoca…en la que bueno no sé coincidio la indpendencia o sea el vivir, el salir de casa de mis padres…y regresar a Madrid buscar un poco mis raices.

En Madrid he estado 8 anos. En realidad los anos un poco de la juventud, desde los 23 anos hasta los 31

Haber logrado de alguna manera alli independizarme y no sé a nivel personal.

Ambiente / anuncios corte ingles, escaleras mecanicas / guarde sus bolsas, hay ladrones…

Bueno, el corte ingles siempre me ha resultado muy practico y te puedo decir que sigue resultandome…es caro, pero es uno de los negocios en los que entras y puedes hacer de todo! Entonces, pues es una cosa que es muy util, no. porque si tienes poco tiempo y en Madrid siempre tienes poco tiempo cuando estas trabajando estas de un camino a otro etcetera entonces  ???confundar un poco todo entonces es el tipico negocio que entras y haces de todo y ademas a un precio  que es no es el mas barato, pero, tienes la seguridad que es una buena, una buena oferta, la calidad es buena.

fade out del texto a partir de aquí lentamente – Madonna (I am a material girl)

Ademas te puedes descambiarlo con lo cual siguen propagando y han tenido razon con la politica desde los comiencos cuando todavia existia Galerias preciados, cuando yo estaba … despues desparecio ….(bla bla bla) Solia ir bastante a comprar al corte ingles, tanto como para comida como otros objectos

Silencio

En casa en Suiza

Por que, pues por que la etapa cuando yo vivi en Madrid de acuerdo con mi edad era buena, pero ahora en estos momentos digamos no consigiria a un precio razonable una calidad de vida comparable como la que tengo aqui…viviendo en una zona Buena, teniendo los colegios cerca, no teniendo que perder una hora para ir al trabajo y otra hora para regresar del trabajo. Hoy en dia si estuviese en Madrid, seria la tipica, el tipico matrimonio que vivieramos, viriamos en las afueras  en un chalet, a lo major en Las Rozas , los ninos irian a un colegio particular, los veiamos para el desayuno, se irian en el autobus, en casa tendriamos a una peruana, decogiendo la casa, y me iria en el coche, el se iria en el suyo, saliamos una hora hasta entrar en Madrid, despues eh, los ninos  comerian en el colegio y nos veiamos yo que sé? Si el suelte a las siete, despues hace las compras , a las ocho en casa para cenar otra vez, y despues, y asi seria el ritmo, no…

Suena el telefono

Si, curioso (por si misma)

Si … Espera que viene mi hija dandome la lata, un momentito…ya estoy

El encuentro con mi futuro marido lo tuve en la puerta del sol. O sea en una calle detras de la puerta del sol y tal, porque resulta que estabamos en noche vieja….nos ibamos a marchar ya a casa, una amiga y yo ..y de repente ..nos habiamos guardado unos claveles que nos habian dado en un restaurante que habiamos tomado la cena de noche vieja con las uvas y tal,

Reloj de la puerta sonando 12 veces en el fondo – luego musica de tunos

y por cierto una tradiccion  que los espanoles nunca pierdan …estemos donde estemos e seguimos comiendo las uvas…(…) teniamos unos claveles y nos ibamos para casa, no sé aburridas , no se ha ido muy bien, el ambiente ha estado bien,  y de repente vi unos tunos, a mi me ha gustado siempre la tuna, los tunos, no los que siguen tocando, aunque son todavia volitos no, los tunos estudiantes, no…y entonces vimos a un grupo de tunos y le dije al taxista , porque ibamos en un taxi, le dije ehm.. pare pare pare total que ya pasamos  (…) que ibamos a regalar los claveles a los chicos que mas me gustaron y entonces nos paramos y se los regalamos a los tunos y entonces logicamente estos ya no nos dejaron ir! Y entonces la noche se volvio muy divertida, nos bajamos del taxi y nos fuimos a tomar chocolate con churros  con ellos y ellos nos cantaron muchissimas canciones …espera un segundito por favor…vale, ya… y entonces pues  esto de alli nos fuimos, por la manana nos fuimos a casa

llave en la puerta o cuelga el telefono

Ha sido una etapa de mi vida. No quiero decir que ha sido una mala etapa, sino una etapa en un buen momento… en el momento que me fui de Madrid, pensé que solamente me iba a ir por tres anos e iba a regresar…entonces no sabia que me iba a quedar aquí. Fue por motivos laborales de mi marido, no.

Si me llegas a decir entonces que no hubiera vuelto, no me hubiera ido – quizas sea algo significativo para describir que en este momento yo me sentia perfectamente alli.

Y tambien el pensamiento que yo tengo, yo, llevo cuatro anos y medio trabajando en el consulado, de por ejemplo que nunca jamas podia incorporarme a nivel laboral en Espana a mi edad, en el mismo nivel que tenia antes de irme. Sabes, y esto es muy duro…

Contestador de ella en la embajada en zürich – en aleman y luego en espanol…dejeme un mensaje por favor…tut..tut..tut

Quires volver a Espana, o concretamente a Madrid, no porque a Madrid ha ________ conseguir trabajo a un nivel, digamos de cualificacion acceptable … es mayor, eh, te digo que no

Si te ocurre cualquier otra pregunta o quires aber algo, tienes alguna duda, me llamas y yo lo consulto (…)

Eso es una muy buena idea, porque el trafico en Madrid te marca para el resto de la vido, sabes

Yo regrese en el ano noventa, o sea regresé no, porque yo aqui no he vivido nunca…. Yo vivi, yo he nacido en Madrid, en el ano 58, mis padres emigraron a Alemania en el ano 60, he vivido en Frankfurt hasta el ano 76 o sea, 14 no 16 anos de mi vida, y despues me fue a vivir a Valencia. En Valencia he estado viviendo hasta el ano 82 y en el ano 82 me fui a Madrid.

En realidad no, nada especial excepto las caravanas y los retrasos

El golpe de estado me pillo en Valencia y de alli tengo un recuerdo muy marcado, porque yo era bastante jovencita, en esta epoca y me impresiono muchisimo ..porque yo no sé muy bien que es lo que pasaba, pero estaba en casa  y ponias la televison y solo habian marchas militares. Y la verdad es que bueno, fue algo que nunca, no sé llegue a comprender  como podia pasar eso en un pais como ese..(…) entonces cuando un poco me di cuenta de la diferencia que habia entre espana y Alemania al nivel politico, no …o sea de la tradiccion democratica  en Espana era muy joven cuando nosotros llegamos alli justamente en el 76.

Pues yo no sé, bocadillos de calamares estos se consiguen aqui iguales.

(…)Espana me parecio un poco provincial (….)Viniendo de Alemania me costaba un poco apoblarme y Madrid

La verdad es que me atraia mucho como un reto.

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Objectos: Bolsa del corte ingles con zapatos de tacones altos, recien comprados

 Foto: Subiendo el taxi – con medias y tacones altos y la bolsa en el brazo, falda gris estilo uniforme

 Cantante: Miguel Bose, concierto en la plaza de toros de las ventas. Salimos todos cantando "bandido, bandido....". Inolvidable tambien alli el concierto de Ana Belen y Victor Manuel.....tiempos de la "Puerta de Alcala".

 Lugar de manifestacion: Palacio de deportes-

 

 

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Emily / transcripción - audio - postal)

2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Emily / transcripción - audio - postal)

 

   

 

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Pista 3
9.5 MB 10:22 min

 

El estudio se encontraba detras de sepu (?), en la calle desengagno, y yo veia la telefonica desde, desde el balcon, por que estaba en el sexto piso.

Everyone thought, i would just stay there for ever.

< musica jazz

Cuando yo estaba sola, ponia jazz.

En el departamento de escultura que era muy pequeno y los professores ya bastante avanzado de edad y viejo de ideas, y es que me dijeron, que la escultura no va para mujeres y que no, que no recomendaba, que estudiaba a eso, y que bueno, me desatendaron bastante e tambien me, eh, me animaron dejar la facultad de todo y dedecarme a la escultura por mi cuenta.

Siempre subia la gran via y ..(?)... alli, detras de la telefonica para ir al estudio. y como los edificios alrededor son muy altos (??), la calle siempre estaba en sombra. Entonces sali del sol de gran via entrar en, en esta calle mas estrecha mas oscura, de que subi los, los seis pisos, un ascensor viejisimo, cuando funcionaba, si no caminando, al estudio, que estaba bastante soleado. Es esto me quedo grabado. A parte  que era mi lugar quizas favorito de todo Madrid.

Son veinte anos, no. Entonces lo que queda son como fotos, fotografias grabado en, en, en la mente…

Se oye el ascensor bajando, La puerta del ascencor abre, sonidos de la calle, pasos, paran

....cibeles, como el agua salpitaba y brillaba en el sol,

pasos continuan, paran

....y correos y (?) cubriciendo la fachada con el humo de los carros

pasos continuan, paran

... el olor de, de, de,  del circulo de bellas artes, un edificio muy viejo.

Sonidos de la calle >

...lo duro que son las aceras, y las calles, lachen, caminaba mucho, y...(?).... de tanto caminar.

No tenia mucha ropa, (...) tenia un, como un chaleco, chaleco no se diria, como un abrigo, medio abrigo, liviano, negro, de algodon. Ehm que ponia muchisimo hasta el negro se volvio gris como chocolate por el sol. Y tenia una falda gris con  florecitas rosadas y amarillasy lo mismo, que ponia hasta que ya, ya, ya no pudia ponerla mas.

Se rie x gente que se rie en un café

Fue en invierno con un sol de estos blancos que hay en invierno y fuimos al palacio cristal, no se si todavia se llama asi, y tenia la exposicion de Cy Twombly y todo era blanco. Eso con el sol, el vidrio, el blanco de Cy Twombly, eso era, un sueno (?). Eh despues nos fuimos a, a tomar unos martinis en una plaza, que hay, un cafe al la (?) de retiro con los amigos y ese dia se  me quedo. Con sabor del martini y, ehm  luz del cristal. No. (lachen)

En el café, brindar de vasos, reirse

A otra persona:

Tantos recuerdos. pero sobre todo las tertulias con las personas, no. Y los lugares, donde uno se reunia. Y como el tiempo parecio, los dias eran tan largos, y siempra habia tiempo para todo. Ehm, no hacia falta algo para entretenerse, la conversacion, con la conversacion bastaba.

Tambien hablo ingles, si, que cuando quieras (lachen)

Ehm, i was really glad that you called, because, ehm, im still having trouble putting it away. Really. And, ehm and let him go. Because for me it was also,was also, when i was starting finding myself. And sometimes its hard to say, to let that go. You know you cant go back again. You cant go back to being 19 or 22. Or free like that. Ehm. (...) And i was very, very involved with the people  (...)  Putting it all away has been very difficult for me. And yea, i need to.

Silencio

El metro llega en la estacion, gente entra y el metro parte. Silencio en la estacion del metro.

Una vez que, que yo regresaba de noche, ehm, yo vivia en el rastro, pero entonces estaba trabajando para una senora como interprete, y su hotel quedaba por Recoletos (...) Entonces yo regressaba para entrar en el metro, y ehm, me atraco un joven, un joven como tipo gitano, eh, tenia navaja y, y queria llevarme la cartera. Y yo recuerdo bien, por que la primera que me  (?) era una agresion, fisica, directa. Y mi reaccion era pelear, no era correr, sino defenderme. Y el no esperaba eso. Y yo recuerdo que pensaba, yo soy maja de (?) muchahcho, no, y seguro que es vicino mio en el rastro y que ridiculo es, que, por encontrarme, en un barrio de ricos me vuelvo victima, pero cuando estoy en mi casa alli cerca de un de el vive, no me hace ni caso.

Todo eso me paso por la mente mientras el me tenia la nevaja lachen, y yo pele con el, y al final la cartera se rompio y las cosas se cayeron por el piso y el recogio la cartera  (viatera?) y se fue, pero no tenia nada en la cartera, si no que tenia todo en mis bosillos, no, no no perdi gran cosas (lachen) pero si, yo me rio por que yo me ..(?) las cosas, que me pasaron por la mente en, en este momento.

Viene el proximo metro, sube:

En el metro (conduciendo)

Y la conversacion con el taxista eh por, por el camino, y siempre claro como hablo espanol y era estrajera y siempre hablaban conmigo, eso si, todo el mundo te, te habalba, te contaba cosas y intentaba en, enrollarte, enrollarte (lachen) y todo eso. Estas conversaciones hasta el areopuerto mezclado con un poco de tristeza, no, de, de, de, de dejar atras mi, mi vida mi mundo, no,  por un tiempo. Y despues de vuelta, cuando regressaba a Madrid, cogi el taxi y, y, regresaba al centro. La alegria de volver y encontrar los lugares. Y hablaba con el taxista con mucha alegria, con mucho animo por que llegaba, no, que regresabame. Al lugar donde yo me encontraba muy bien.

Musica jazz

Y ahora si uno regressa veinte anos mas tarde, ehm,  no va a entcontrar o no va buscar... Quiza el mismo lugar no va sentir al lugar de la misma manera, no? 

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Objetos: guia de galerias, tarjeta del café en el retiro

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (2004.10 / trabajo de campo)

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CONVOCATORIA

¿HA DEJADO MADRID HACE MÁS DE DIEZ AÑOS?  

SUS RECUERDOS DE LA CIUDAD FORMARAN PARTE DE UNA NUEVA INTERVENCIÓN ARTÍSTICA QUE SE REALIZARÁ EN MADRID EN FEBRERO 2005

Para mas información consulte: http://www.taximadrid.com

O simplemente mande un e-mail a: Esta dirección de correo electrónico está siendo protegida contra los robots de spam. Necesita tener JavaScript habilitado para poder verlo.

¡ESPERAMOS SU RESPUESTA CON GRAN INTERÉS!

 

Anne Lorenz    &   Rebekka Reich               Artistas (Allemagne)

 

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CUESTIONARIOS

Hola XXX (nombre de la persona o apodo),

Me alegra poder decirte que te hemos seleccionado para colaborar en nuestro proyecto titulado TAXI MADRID. Necesito que realices una breve entrevista, la cual, te enviamos a continuación. Tú opinión nos será de gran interés y ayuda, así que esperamos poder contar con ella.

Por favor, medita un poco las preguntas antes de contestarlas:

1. ¿Cuál es tú recuerdo más positivo de Madrid?

2. ¿Y el más negativo?

3. ¿Te ocurrió alguna historia o anécdota en Madrid que sigas contando o recordando de vez en cuando?

4. ¿Cuál era tú sitio favorito en Madrid? ¿Por qué?

5. ¿Hay algún sitio en Madrid que te dio buena suerte? ¿Y mala suerte?

6. En tú opinión, ¿Cuál era la zona o el sitio más espantoso de la ciudad?

No hace falta que nos respondas por escrito. Basta con que nos cuentes tus recuerdos cuando te llamemos por teléfono. A continuación te paso algunas fechas posibles para llamarte:

1

2

3

Un abrazo fuerte desde Zurich y muchas gracias por tú colaboración,

Anne & Rebekka

PD.: Quiero confirmarte que cuando te llamemos grabaremos la entrevista. Espero que nos des tu consentimiento por que a lo mejor, utilizamos algunas de las frases dichas con tú propia voz para la instalación de TAXI MADRID, pero casi seguro que la mayoría serán interpretadas por los actores que contrataremos.

 

 (Octubre 2004)

 

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Bárbara / transcripción - audio - postal)

2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (Bárbara / transcripción - audio - postal)

 

   

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Pista 1
7.2 MB 7:52 min

Busca el canal en la Radio, The Cure „Killing an Arab“, Liedansage - fade out

Un poco antes de los dieciocho iba siempre vistada de negro. Y, asi muy, un poco estilo punki. Entonces tengo una epoca - como la pintura - una epoca asi negra.

No recuerdo nada. Recuerdo que hay muchos atascos de coches. Recuerdo mucho coches.

Es curioso. Me atraigo / atrae a volver a verlo, por que yo tengo un recuerdo asi de eso tenebroso, siniestro. De que como estaban puestas en un sitio oscuro sin ventanas …..una sala toda llena de las pinturas negras, y asi, como, yo las recuerdo como oscura, pero seguro que no.

Voz de un guia en el Prado (hombre), hablando de las pinturas negras. En el fondo se oyen pajaritos y trafico, asi como si las ventanas fueran abiertas.

Pienso verde in arboles, y, espacio.

Habia un sitio en Madrid, que antes de que terminaban la Almudena, la Catedral, eh, es  que estaba medio construida, estuvo mucho tiempo con amedio, amedia hacer, Fue una especie de ruinas, y al lado habia un, buen una placita, y se veia todo el, el, el lo que hay delante, que es la casa de campo y asi mucho verde e muy lejos, y no se, un sitio asi como con mucho, como con mucho encanto. El otro dia estuve y ya no tenia ninguno encanto.(se rie). Por que la catedral esta terminada y han puesto unas rayas y lo han tapado (?) todo, pero es un sitio  de que tengo un recuerdo especialmente, no se, bonito

Pajaros – crossfade – muchedumbre – llamando parolas de manifestaciones (de los anos 80)

Vivia por  (?), Ciudad Lineal. mi padre era diplomatico.

Es curioso.

Eh ay, por dios!

Tengo recuerdos de las manifestaciones, pero no de sitios concretos.

Yo tengo recuerdo de que cuando la Guernica estaba en la casa de buen retiro....

Sé que la Guernica la han llevado, pero yo recuerdo de verla asi en un sitio, que habia por ahi, que solo tenia la Guernica, que tambien me impresiono mucho, porque estaba alli solo.

Aviso del aeropuerto para Barbara Sela

Sea, que estuve dos anos en, en, en Roma, y luego volvi, tres anos en Inglaterra y luego volvi, despues estube estudiando en Hollandia, desde, pues, desde los dieciocho a los veintiuno, veintidos.

Derapar, frenar, se abre la puerta del coche, se escucha The Cure de por dentro, voz del taxista: al aeropuerto? Dentro del taxi con The Cure

Me acuerdo a uno, que va rapidisimo, eso ha pasado a menudo, pero recuerdo uno especialmente, que passaba miedo, no, con las taxistas de lo rapido, que van. Una vez, que, que iba  uno como con una television puesta, y corriendo mucho (?). Me daba mucho miedo. Ven, venia corriendo y ya no se, ni como me vio y se paro. Y, y cuando subi, vi, que estaba mirando la tele. y ya digo aqui me mato. (Lachen)

Flauta dulce – musica baroca de la epoca de las pinturas negras

Bueno, me fui primero para estudiar  y despues, cuando me vine ya aqui, por que me salio trabajo como flautista aqui, en Sevilla.

Soy de Madrid. Toda mi familia es de Madrid. Todos estan alli, pero no tengo asi un sentimiento, que soy Madrilena.

Sevillanas (ojos de brujo – no 9)

 

Objetos:

billete de entrada para el prado con imagen de pintura negra

hojas de musica para flauta dulce de la epoca baroca, utilizadas

 

foto: auriculares – jersey negro – bufanda oscura estilo punky - hojas de musica para flauta dulce de la epoca baroca, utilizadas

 

 

 

 

 

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2005. Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (documentación visual)

2005. Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (documentación visual)

 

REFERENCIAS

Fotos de archivo. Frank Hernández. Imágenes de un Desfile Militar en La Habana. Década del 70.

      

 

          

Fotos de archivo. Frank Hernández. Imágenes de un Desfile Militar en La Habana. Década del 70.

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (texto publicado)

 “Lo que queda son como fotos, fotografías, grabadas en la mente. Imágenes, como el señor que estaba leyendo el periódico y le saltaba una mano...

Ahora si uno regresa veinte años más tarde, no va a encontrar o no va a buscar... quizá el mismo lugar, no va a sentir el lugar de la misma manera”Emily Zhukov, Panamá

TAXI MADRID es una intervención pública móvil dirigida a cuestiones de percepción y de memoria lógica. Equipados con mini-instalaciones, doce taxis seguirán el eje del Paseo de Recoletos – Paseo del Prado durante el desarrollo de Madrid Abierto, transportando a sus pasajeros a través de los recuerdos y la memoria que otra persona tiene de Madrid, un ex madrileño.

Entrevistando a antiguos habitantes de Madrid, que actualmente están dispersos por el mundo, las artistas Anne Lorenz y Rebekka Reich tratan de encontrar recuerdos personales e intrigantes acerca de la ciudad. Con este material trazarán un collage sonoro que formará parte de una instalación más compleja, consistente en objetos y otros memorandos situados dentro de los taxis.

Los usuarios del taxi son confinados en el espacio del coche, abducidos de sus quehaceres diarios por un breve periodo de tiempo. Las artistas intentarán sorprender y entretener al pasajero introduciéndole en la memoria de un extraño, provocándole un lapso en el tiempo. Debido a la distancia geográfica de los entrevistados se enfrentarán dos momentos: los recuerdos del ex madrileño se fusionarán a las situaciones corrientes del momento, y la unión de ambos momentos en la memoria del pasajero.

Para experimentar TAXI MADRID, fíjate en el logo que aconseja el uso de auriculares.

Puedes localizar uno de los taxis intervenidos llamando a Teletaxi: 91 371 21 31 – 902 50 11 30. Pregunta por los taxis de Madrid Abierto.

COLABORANMontaje sonido, Grabaciones _ Javier Gonzalez Cruz ‘Supergato´Fotografia, Diseño grafico _ Cynthia GonzalezActriz _ Mar Corzo SanchezEntrevistas _ Ana Paredes, Bárbara Sela, Dagmar Milán Stradtmann, Emily Zhukov, Marta Ruiz de la Prada, Yolanda LunaTaxistas _ Maria Cancho, Manuel Infante, Antonio Martinez, Juan Francisco Salas Noves, Jesús Luis Martin, Angel Luis Martinez, Jose Maria Hernandez Carmona, Oscar Sanchez Vazquez, Jesús Garcia Hernandez, Luis Saiz Garcia, Antonio Villaverde Cordero, Enrique Gomez-Hernandez, Francisco Jose Fernandez Sanchez, Rafael Mateo GonzalezAGRADECIMIENTOS DE LAS ARTISTASJulio Sanz, Karin Bucher, Barnaby Drabble, Johannes Finkelstein, Javier Lozano, Mariela Sofia Bontempi

 

 

 

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2005. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (2005.01 / trabajo de campo / familia)

 

INVESTIGACIONES: FAMILIA

La Ley General de Educación ordena los diferentes tramos de la educación: educación preescolar, educación general básica (EGB), bachillerato unificado y polivante (BUP) y curso de orientación universitaria (COU), formación profesional (FP), educación universitaria y educación permanente de adultos (EPA).

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Los Alcaldes son designados por el Ministerio de Gobernación. Un tercio de los concejales son designados por las Juntas de los Sindicatos, otro tercio por entidades económicas y sociales, y el último, el tercio de representación familiar,  por los cabezas de familia y por las mujeres casadas.

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El Freudomarxismo y la Antipsiquiatría son críticos con la institución familiar. Pretenden terminar con la familia, sustituyéndola por otras formas más comunitarias de reproducción y socialización primaria de los niños. Analizan la psicología de masas que permite explicar el auge del nazismo y el fascismo y denuncian en la familia los aspectos represores y autoritarios que comparten con la empresa, la escuela y otras instituciones. David Cooper en su libro La muerte de la familia ataca específicamente la familia burguesa (patriarcal y monogámica) y relaciona a la familia con la generación de la esquizofrenia.

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La Ley 25/1971, de 19 de junio, de protección a la familia numerosa, publicada en elBOE n.º 150 del 24/06/1971, dice completar y perfeccionar tanto la acción protectora que la Seguridad Social ha de prestar a las familias numerosas, como las garantías especiales que le son de aplicación al ámbito del empleo y las relaciones laborales, y mantener los beneficios, establecidos en materia fiscal. Se regulan, hasta tanto que la Ley General de Educación alcance su pleno desarrollo, las exenciones y bonificaciones de derechos y tasas de educación, en todos sus grados y niveles, y los derechos preferentes a la formación profesional; se instituyen, por otra parte, subsidios de educación especial en favor de las familias numerosas con hijos subnormales o minusválidos. De igual modo, se les reconoce derecho preferente para la adjudicación de viviendas de propiedad o protección oficial, mejoras en el régimen de financiación de las mismas y concesión de créditos para la adquisición de las no oficiales. Por último, se mantienen las reducciones en las tarifas y complementos de los transportes públicos.

La Ley considera familia numerosa la constituida por: El cabeza de familia, su cónyuge y tres o más hijos; el cabeza de familia, su cónyuge, si lo hubiere, y dos hijos, siempre que, al menos uno de éstos, sea minusválido o incapacitado para el trabajo; el cabeza de familia en situaciones de viudedad, de separación matrimonial legal o hecho, y, en cualquiera de estos supuestos, tres hijos; el cabeza de familia, su cónyuge si lo hay, cuando alguno de ellos tenga incapacidad absoluta para todo trabajo, concurriendo tres hijos; el cabeza de familia y su cónyuge, cuando ambos fueran minusválidos o tengan incapacidad absoluta para todo trabajo, concurriendo dos hijos; el cabeza de familia, su cónyuge, si lo hay, y dos hijos, siempre que estos sean minusválidos o incapacitados para el trabajo. Los hijos pueden ser legítimos, legitimados, naturales reconocidos, ilegítimos con derecho a alimentos, o adoptivos, unos y otros de ambos cónyuges o de cualquiera de ellos.

Son familias numerosas de Primera Categoría las que tengan de tres a seis hijos. De Segunda Categoría las que tengan de siete a nueve hijos y de Categoría de Honor las que tengan diez o más hijos.

La Ley considera cabeza de familia al padre; en su defecto, a la madre, y, en caso de separación legal o de hecho, al cónyuge bajo cuyo cuidado hayan quedado los hijos. A falta de dichas personas lo es quien tenga a su cargo a los menores o incapacitados, siempre que convivan con él y a sus expensas. Si no se dan estas circunstancias, la protección se limita exclusivamente a los hijos, uno de los cuales se equipara a cabeza de familia.

Los cabezas familia numerosa y sus cónyuges tienen prioridad para ser empleados en cualquier puesto de trabajo siempre que reúnan la aptitud, conocimientos y demás condiciones exigidas para desempeñarlos y se trate de puestos de libre contratación. Se exceptúan de esta prioridad los puestos de carácter directivo o que puedan considerarse como de confianza. En aquellos casos en que se produzcan despidos, ceses de personal, reducciones generales de jornada o traslados forzosos, gozan dentro de su especialidad y categoría, de protección para la conservación de sus situaciones laborales. En su beneficio se duplican los plazos señalados legalmente para desalojar la vivienda que ocupen por razón de su trabajo.

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La ley obliga a la mujer a obedecer al marido. Sin la licencia marital, la mujer no puede trabajar, ni cobrar su salario, ni ejercer el comercio, ni ocupar cargos, ni abrir cuentas corrientes en bancos, ni sacar su pasaporte, ni el carnet de conducir, ni aceptar o repudiar herencias, aunque fuesen de sus padres, ni pedir su participación, ni ser albacea, ni defenderse ante los tribunales (salvo en juicio criminal), ni defender sus bienes propios, ni vender o hipotecar estos bienes, ni disponer de las gananciales más que para hacer la compra diaria, aunque los gananciales procediesen de su sueldo o salario. La mujer está obligada a seguir al marido dondequiera que él fije la residencia, no tiene patria potestad sobre los hijos hasta que muera el padre y en caso de fallecimiento de él, ella sólo tiene derecho a recibir la mitad de lo que quede.

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Si a alguna mujer contrae matrimonio con algún extranjero, automáticamente pierde la nacionalidad y es considerada extranjera; entonces se le extiende carta de residente y pierden eficacia sus estudios, no puede ser funcionaria y necesita permiso para trabajar.

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La familia española tiene como valores absolutos la indisolubilidad del matrimonio, la procreación del mayor número de hijos, el papel predominante del padre como cabeza de familia y el papel subordinado de las mujeres a las labores de reproducción biológica y doméstica.

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El tiempo dedicado a la fecundidad matrimonial se reduce a 7.5 años.La diferencia media de edad entre marido y mujer es de 1.9 años.La edad media de la mujer al casarse es de 23.7 años.Al nacer la mujer tiene una esperanza de vida de 75.1 años.Al nacer el hombre tiene una esperanza de vida de 69.6 años.La duración del ciclo vital hasta la viudez es de 45.1 años.El porcentaje de la duración de la vida marital sobre la vida media del hombre es el 64.8 %.El porcentaje de la duración de la vida marital sobre la vida media de la mujer es el 60.0 %.El promedio de hijos es de 2.5 por pareja.El número medio de miembros de la familia es 3.84. Es más alto en Canarias (4.3), Navarra y País Vasco (4.1), Andalucía y Cantabria (4.0). Es más bajo en Baleares (3.5) seguido de Castilla-La Mancha, Comunidad Valenciana, La Rioja y Aragón (3.6).Desde la constitución del nido hasta el primer nacimiento pasan una media de 1.4 años.Entre nacimientos pasa una media de 3 años.Nido vacío: 11.7 años.El porcentaje de duración del intervalo fecundo sobre el ciclo vital hasta la viudez es el 16.6 %.El porcentaje de duración del nido vacío sobre el ciclo vital hasta la viudez es el 25.9 %.La duración media de la viudez en la mujer es de 9 años.La duración media de la viudez en el hombre es de 2.2 años.La duración total del ciclo vital familiar masculino con viudez es de 47.3 años.La duración total del ciclo vital familiar femenino con viudez es de 54.1 años.La probabilidad de morir primero el hombre (mujer:1) es 2.7.

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El número de enero de la revista Ama muestra en portada una foto de la audiencia que los Príncipes de España concedieron a Ana María Benito de Asencio, que resultó elegida Ama de Casa 1970.

La ganadora tuvo que superar pruebas de costura, cocina, decoración y cultura. En el articulo interior, Ana María Benito se declara contraria al divorcio y al cine erótico y de violencia. Ana María es graduada social y perito mercantil, pero no ejerce y, aunque es partidaria de que la mujer trabaje, dice bastarle con los trabajos de la casa. Para ella, una buena ama de casa debe tener afán de superación, dedicación a su marido y sus hijos, y atención constante a los problemas del hogar, sobre todo a la educación de sus hijos. A la cena de proclamación acudió el “Todo Madrid”.

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Barcelona tiene un déficit de viviendas que se eleva a 85.590 en su perímetro urbano y de 18.120 en el resto del área metropolitana.

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Una lectora de la revista Telva critica la forma en que la revista idealiza al ama de casa. Esto, dice, hace sentir culpables a las mujeres que trabajan fuera del hogar. En la respuesta de Telva podemos leer: “...el ama de casa y madre de familia tiene que dedicar a los suyos lo mejor de su tiempo y de su personalidad... El mejor servicio a la sociedad que puede hacer es crear personas adaptadas socialmente, y en esta labor juega un importantísimo papel la familia.” También afirma que: “...por encima del bienestar técnico, industrial y material, existe el bienestar espiritual y psicológico que puede realizar estupendamente una esposa, una madre inteligente, culta, dedicada a los suyos con plena categoría.”

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El Doctor José L. Navarro, en un artículo titulado La Pildora... ¿Peligro??? recuerda el peligro de que las dosis mínimas de anticonceptivos orales provoquen microabortos. Y exclama: “¡Claro es que, en muchos países, la “escalada” anticonceptiva ha conducido ya a la legalización del aborto!”

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En una artículo publicado en Telva, Jean Guitton dice: “Apruebo a estos seres arraigados que sólo pueden vivir bien en un interior. La mujer en la casa... La mujer da a lo que reúne una especie de curvatura, amistosa y protectora, como el pájaro que curva las pajas para hacerse el nido.”

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Una lectora de Telva pregunta: “...¿No es verdad que este deber conyugal a rajatabla es algo caduco y que estas cosas se han de limitar a los días en que los dos esposos estemos de acuerdo?” Clara Fornet responde: “...Responsablemente, no tiene motivos para negarte; sólo alegas tu cansancio y pides comprensión y consideración por parte de tu marido. Pero él también puede pedirte consideración por parte tuya, referente a “algo” que en el hombre es mucho más imperioso que en la mujer.”

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Un numeroso grupo de procuradores en Cortes solicita la creación de un Banco de crédito a la vivienda.

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La Subcomisión  de estimación de la Demanda de la Comisión de la Vivienda estima que para el periodo de vigencia del III Plan de Desarrollo Económico y Social se necesitarán 1.500.000 viviendas.

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En la revista Hogar y Moda, Enrica Catani escribe el artículo titulado Los secretos del éxito de un matrimonio. En dicho artículo escribe: “...Un hombre no es una máquina de hacer dinero. Fuera de su casa, tienen que enfrentarse con problemas a veces muy serios y una mujer no puede pretender tener un marido eternamente sonriente. Ella tiene que saber comprender cuándo debe aplazar una conversación desagradable. Aplazarla solamente, si es importante... He dicho “importante”. Porque una mujer no puede pretender que se le escuche cuando aflige a su marido con chismes o con problemas sin importancia que debe resolver por sí sola. Pero es justo respetar el mal humor cuando se debe a preocupaciones serias...”

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En el artículo Consejos para llevarse armoniosamente, publicado en la revista Hogar y Moda, podemos leer: “Su pasatiempo favorito [de él] es la pintura, pero la mujer no sabe pintar. Este es uno de los casos en que la mujer debe aceptar incluso lo que no sabe hacer, y debe hacerlo con inteligencia y entusiasmo, porque, como se sabe, las artes figurativas revelan nobleza de sentimientos, educación espiritual de un ser sensible. De esta forma, aunque las dos personalidades sean muy distintas, es posible un acuerdo, debido a la comprensión que la mujer ha de demostrar y aplicar.”

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Según la revista Hogar y Moda, la mujer que trabaja fuera de casa dedica a ese trabajo 8 horas. A ellas hay que sumarles 5 horas de trabajo en casa y con los niños, 2 horas dedicadas a transportes, 2 horas dedicadas a comidas, y 1 hora dedicada a caminatas. Con lo cual, le quedan 6 horas de sueño al día. Sin embargo, la mujer que trabaja en casa, además de dedicar 8 horas a ese trabajo dedica otras 2 horas a ayudar a los niños en sus trabajos escolares, 3 horas en comidas, 2 horas en caminatas, 2 horas en costura, jardín y ayuda al esposo. Con lo cual, le quedan 7 horas para dedicarlas al sueño.

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Un matrimonio modelo madrileño, de  dos hijos, emplea el 45,5% de su presupuesto en alimentación. Calculando en un ingreso de 15.000 pesetas, se puede disponer de 6.830 pesetas al mes para alimentación; correspondiendo al día la cantidad de 227,60 pesetas. El promedio por persona es de 56,90 pesetas. Con este presupuesto, y según precios del mercado Vallehermoso de Madrid del 16 de diciembre de 1970, se podría confeccionar el siguiente menú diario: desayuno de café con leche, pan y mantequilla, almuerzo de sopa de gallina, timbal de gallina, y postre de manzanas, merienda de café con leche, y cena de repollo con patatas, merluza (congelada) al gratén, y postre de mandarinas. El citado gasto diario familiar incluye medio litro de vino.

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El 14 de enero, la esposa del cantante Andrés Do Barro da a luz a un varón de 3 kilos y medio.

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Bautizo de Carmen María Guadalupe Dolores, hija de Rocío Dúrcal y de Junior. Lola Flores fue la madrina.

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Bautizo de Patricia, hija de la bailarina María Rosa y Oscar Cruz.

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Los reportajes de decoración de la revista Sábado Gráfico están dedicados a las casas de los señores de Angulo, Ussia, Holmsen, Coca y Emilio Alduchi “Pirro”.

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El magistrado de trabajo número 8 de Barcelona dicta sentencia a favor de la asistente social Doña Reyes Martorell en su contencioso con Cáritas de Barcelona que la había despedido por casarse en matrimonio civil.

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Ana García Fernández y su marido, Manuel Rambla Encina, siempre se llevaron mal. Tras 15 años de matrimonio, Manuel murió el día 5 de enero a causa de las quemaduras que le produjo su esposa el 23 de diciembre al arrojarle mientras dormía una olla de agua hirviendo en la que, al parecer, había añadido un producto corrosivo.

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El Caso en su artículo sobre “el Lute” publicado el 23 de enero dice: “...estas hablillas aseguran que “el Lute”estaba locamente enamorado de ella y altamente preocupado por la incierta suerte de sus hijos. Y dicen que pasaba muchas horas en blanco en las tristes noches del Puerto, añorando su paz familiar, sus hijos, su “Chelo”...No; no se extrañe el lector. El amor es así... “el Lute” decidió jugarse el todo por el todo por su mujer. Y por sus hijos...”

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En el Caso, en un artículo titulado “La desnaturalizada madre de Barcelona ha ingresado en prisión”, leemos: “ Tuvo este hijo siendo soltera y después casó con un buen hombre, con quien tuvo otro hijo. Pero el marido la dejó, al ver que no podía hacerla caminar por derecho en lo tocante a la fidelidad, yéndose con su hijo. Ella siguió en lo suyo, frecuentando bares de mala nota y teniendo amigos más o menos duraderos, entre ellos un gitano al cual hizo una mala faena, por lo que el gitano a poco la pasaporta al otro mundo. En estas andanzas, su marido falleció en un accidente de coche, sin que el hijo de ambos le fuera devuelto a su madre, por suerte para el niño. Ella tuvo otra hija, de padre desconocido, que le cría una mujer mediante retribución...”

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El sábado 30 de enero Nicanor Rodríguez, un hombre educado, culto y religioso mató a su esposa, a los cuatro hijos y a la sirvienta tras lo cual salió a la calle desnudo y gritando frases como “Quieren anular la personalidad” y “Yo soy la justicia”. Sus colegas y amigos se habían percatado de que estaba obsesionado con el sistema Rogers de educación al que era contrario por completo y piensan que “... seguramente decidió matar a sus hijos porque creía que de ser educados en tal sistema se convertirían en autómatas” o que “... al anunciar la criada que marchaba el domingo, Don Nicanor se disgustara. La chica era muy joven y atractiva, y no es el primer señor que se siente atraído por la muchacha que sirve en su casa...”

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En Casteldefels (Barcelona), Laurencio Bicasanet mató a su padrastro de una puñalada en el corazón. La familia que acaba de ser herida por tan gran desgracia estaba compuesta por Ángel Domínguez Ríos, de 35 años de edad, de oficio marroquinero, su mujer Planes Armengol, de 49 años y nueve hijos, los seis mayores de un matrimonio anterior. Con el matrimonio habitaban siete hijos en edades comprendidas entre los 18 y los 5 años.

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Comentando un crimen ocurrido en El Goloso (Madrid), Alfonso de Aricha, en El Caso, del 6 de Marzo, escribe: “... es inquietante este “contagio” de parricidios con tres casos en pocos días, y un balance de cinco personas muertas, más otra, éste Tomás Ceferino Padín, quién tuvo la tranquilidad suficiente para, con los brazos en jarras, decir con absoluta naturalidad: “No pasa nada... Acabo de matar a mí mujer.”

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En Villahoyosa (Alicante), más de un centenar de personas pertenecientes a las familias gitanas de los “granadinos” y los “copitos” se enzarzan en un descomunal pelea con el resultado de un muerto, un herido grave, diez detenidos y varias casas abandonadas.

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Aparece en el BOE de 3 de febrero la ordenanza laboral para los empleados de fincas urbanas (porteros): la medida afecta a 100.000 familias.

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El 4 de febrero, por los señores de Otero, y para su hijo Felipe, fue pedida a los marqueses de Torrealta (señores de Paramés Fernández de Córdoba), la mano de su bella hija Pepita.

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Siete hermanos, todos maestros nacionales, naturales de Ysua (Lanzarote) ofrecen un almuerzo de homenaje a su padre, Don Juan Valenciano Curbelo, también maestro nacional. En el acto habló uno de los hijos, el Alcalde del pueblo de Haria, que exaltó los méritos del señor Valenciano, que nacido en el seno de una humilde familia, costeó la carrera de todos sus hijos.

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La Federación Nacional de Amas de Casa envía una solicitud al Ministro de Comercio insistiendo en que mientras el Código Alimentario no este vigente, se obligue a los comerciantes de conservas a poner en el envasado la fecha de caducidad y el precio para que no haya lugar a adulteraciones. También insisten en la mejora de los canales de distribución para luchar contra la retención de productos y la especulación. Otro de los quebraderos de cabeza del ama de casa es la subida desproporcionada de los precios de los productos de primera necesidad mientras los sueldos permanecen estables.

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Entre el 1 y el 5 de junio se celebra la Conferencia Nacional de la Familia, dedicada al estudio de sus problemas económicos.

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Según los resultados de una encuesta realizada por la Comisión Episcopal para la Doctrina de la Fé, los porqués del notable retroceso del índice de natalidad son los siguientes: “el hedonismo ambiental, la marginación de la moral, los medios anovulatorios, que se creen permitidos, y los anticonceptivos, que se piensan inmorales. Se palpa gran optimismo en las respuestas referentes a las relaciones prematrimoniales. Comparándolas con las de tiempos pasados, un 60% dicen que las de hoy son más serias frente a un 16% que opina lo contrario. Únicamente el 6% piensa que son como siempre.”

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Según el fiscal del Tribunal Eclesiástico de Málaga, “en los últimos cinco años, se han atendido 246 causas, de las cuales 214 han sido de separación, y 32 de nulidad a dispensa vincular. De las 246 causas, 10 se trataron gratis por ser pobres los litigantes. De los otros 236 casos, algo más de la mitad de los costes han sido los siguientes: 9 menos de 3.000 pesetas; 65 de 3.000 a 5.000 pesetas; 24 de 5.000 a 7.000 pesetas; 16 de 7.000 a 10.000 pesetas; 5 de 15.000 a 20.000; 3 de 20.000 a 30.000 pesetas; y un sólo caso ha costado 40.000 pesetas. En cuanto a la demora, de las 70 sentencias dictadas en los dos últimos años por aquel Tribunal, 18 tardaron menos de un año; 40 menos de dos; y solamente dos duraron más de dos años sin llegar a cuatro.”

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Setecientas viudas asisten a las II Jornadas Nacionales de Estudio de la Comunidad Cristiana de Viudas: “La sociedad no busca la promoción de la mujer viuda, que al ser cerca de 2.000.000 en España, consideramos una fuerza grande y la juzgamos con grandes posibilidades...”

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En las Jornadas de Estudios sobre la Emigración que se clausuran el 19 de febrero, Don Ángel Alfonso Martínez, periodista e interprete, señala que en Alemania donde él es emigrante desde hace once años “La reagrupación es una cuestión grave, gravísima. Ciento dieciocho matrimonios se han deshecho en los últimos seis meses. Además no le vemos solución porque el Instituto Español de Emigración no insiste en que la reagrupación se haga más rápida. El obrero español llega, al principio, con buenas intenciones; pero, tal vez sin querer ir más lejos, conoce a otra mujer, y lo que comienza como una broma, termina en separaciones matrimoniales. Las autoridades alemanas tienen fijado un plazo de un año para que pueda llevarse allí a la familia; pero hay que conseguir por todos los medios que este plazo sea reducido a tres meses.”

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El BOE de 20 de febrero publica una subida de las pensiones a partir del 1 de marzo: pensiones de vejez 300 pesetas y 150 pesetas mensuales de aumento según los casos; 180 pesetas mensuales de aumento por viudedad; 175 pesetas por orfandad; de 180 en favor de familiares si existe un sólo beneficiario, y en 75 pesetas si existe más de uno.

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El 25 de febrero se inaugura la nueva maternidad y hospital infantil en Oviedo. La inversión ascendió a 179.420.715,66 pesetas, por lo que el coste por cama resultó de 410.600 pesetas.

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Se conceden en Madrid para el presente curso 29.677 becas por un importe total de 207.514.000 pesetas; 24.264.000 pesetas para iniciación de estudios correspondientes a 4.231 becas;  183.250.000 pesetas se dedicaron para 25.446 becas de continuación de estudios.

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 (Enero 2005)

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Raimond Chaves. EL RÍO, LAS COSAS QUE PASAN (texto publicado: periódico)

 

Notas de trabajo

Hangueando(*) o lo que es lo mismo, ir por ahí al garete

Desde hace unos años parte de mi trabajo se basa en la elaboración de publicaciones que con diversos niveles de participación pública en el momento de su realización apuestan por la circulación de aquellas historias, imágenes, ideas, etc.  que por su importancia y a la vez por su poca visibilidad creo merecen la pena ser conocidas y difundidas.

Reivindico así la capacidad de la gente para contar su propia experiencia y opongo estas narraciones a la manera muchas veces perversa que tienen los media de construir acontecimientos y marcar agendas, en definitiva de fabricar la realidad.

Parte importante de estas propuestas editoriales se apoya en el trabajo de reelaboración de imágenes, en su mayor parte encontradas, para redundar en la voluntad de contestar desde otros ángulos y con otras miradas aquello que se conviene ‘está ocurriendo’.

De esta manera narraciones, noticias, ecos, nuevas, imágenes, dibujos, y collages, editados en periódicos callejeros, posters, plantillas, murales y demás soportes plantean nuevas maneras de entender el mundo poniendo en duda las nociones de objetividad, imparcialidad y los roles de elaboración y recepción de la información.

¿Porqué “El Río”?

Además de una alusión cariñosa a la conocida sentencia de Heráclito hay una intención dialéctica en el recurso a la imagen de un río para hablar de aquello que se nos presenta como inevitable. La realidad, lo que acontece, el suceso, y tanto esto como su recreación y/o construcción es decir lo que entendemos como noticia, suelen presentarse como flujos inexorables.

Es por eso que este proyecto quiere ser una invitación a enfrentar de otra manera los acontecimientos y el proceso de reconstrucción que se da cuando se los lee. Uno puede dejarse llevar por la corriente pero si quiere y se inventa maneras puede llegar a alguna parte haciendo otras cosas con ella.

Grupo Mediático de Estar Por Casa

Una serie de circunstancias ajenas a mis primeras intenciones en el proceso de producción de este proyecto, hicieron que de un momento a otro mi idea inicial de hacer un periódico cartel para el mobiliario urbano se viese complementada con la posibilidad de unas emisiones en video para el Canal Metro de Madrid. De inmediato añadí a estos dos soportes de trabajo una página web. Tenía entre las manos, así casi sin pretenderlo, un pequeño conglomerado mediático, y con él, la posibilidad artesanal de fabricar un tipo diferente de noticias; y además una inesperada presencia en tres ámbitos del espacio público madrileño que no otra cosa son esos formatos –o deberían serlo-.

“El Río” juega de entrada a desconcertar con un nombre atípico para un medio de comunicación. El Río, dejando atrás un etapa de trabajo basada en la recopilación azarosa de artefactos culturales, da un giro para abordar las noticias y la manera como éstas se derraman por el entramado social a la vez que lo moldean. El Río se pregunta: ¿Es posible hacer más públicos y abiertos los medios de comunicación?

“El Río”, constituido como corporación multimedia de estar por casa, afronta el asunto desde varios ángulos. Primero considera noticia aquello que a priori no se concibe como tal, segundo, le da la vuelta a las noticias que nos llegan por los medios convencionales y tercero lotorga un gran importancia al dibujo y a la manipulación de las imágenes.

Abandonada toda idea de objetividad y de relato consensuado El Río se va a dedicar a convertir textos e imágenes en herramientas poético-políticas. El Río se ubica en el delgado filo entre la fabricación de noticias y el análisis de los sucesos, un espacio equívoco que como sucede a veces bien puede acabar siendo su contrario, es decir el de fabricación de sucesos y el del análisis de las noticias.

Periódico callejero, Canal Metro e Internet

Así en cada soporte en el que se le ha propuesto trabajar “El Río” buscará ampliar los márgenes de las convenciones de uso de estos . Veamos los soportes:

Cómo cartel para MUPI “El Río, las cosas que pasan” presenta un gran collage con una cantidad de textos, testimonios, citas e imágenes que considero relevantes a propósito de acontecimientos y procesos que se están desarrollando en América Latina y que son poco o nada difundidos en Europa. Sucesos que si bien son locales y circunscritos a áreas concretas de América Latina tienen gracias a la globalización consecuencias en España. Un puzzle sesgado y parcial de música, política, poesía e imágenes que busca encajar en las calles de Madrid. El MUPI convertido en periódico callejero mural, es a la vez una invitación a suspender momentáneamente el va y viene ciudadano y a dedicarle un rato a la lectura pública.

Para las emisiones de canal Metro “El Río, las cosas que pasan” presenta sencillas animaciones a partir de dibujos e imágenes con la incorporación de breves líneas de texto y con un uso muy comedido del sonido. El contenido de las animaciones tendrá un registro similar al del póster en el sentido de optar por un resultado gráfico y también haciendo énfasis en su vertiente más absurda presentando como noticia aquello que se supone no lo es. O presentando noticias de una manera que se supone no es la apropiada.

“El Río, las cosas que pasan” plantea un tercer espacio de presencia como es el de la red. Una página web creada a tal efecto servirá de punto de difusión del proyecto a la vez que cómo contenedor y muestrario de los contenidos del póster y las animaciones en video. En un segundo momento se empezaría a trabajar en este medio con mayor intensidad.

El artista transeúnte

Aprovecho mi condición de artista viajero que basa su trabajo en la recopilación de historias y en la reelaboración de imágenes para ofrecer versiones y ‘noticias’ que creo relevantes sobre asuntos locales con implicaciones globales. A caballo entre América Latina y España trabajo en este nuevo territorio nacido de las relaciones y procesos entre ambos contextos. Como transeúnte, ciudadano y artista ofrezco estos relatos en espacios públicos de Madrid, con la intención de reafirmar el carácter público de ambos: espacios y relatos.

Futuro

Es probable que próximas apariciones de El Río sean fruto del trabajo colectivo.

Enlaces

www.lascosasquepasan.net

www.puiqui.com

www.hangueando.info

En Lima a enero de 2005.

(*) Hanguear. spanglish para el verbo inglés to Hang Around y que en Puerto Rico se utiliza cómo sinónimo de deambular sin destino fijo ni propósito determinado.

Además Hangueando–Periódico con Patas, en sus dos versiones, cartel o diario de cordel, es un proyecto en el que llevo trabajando desde hace más de dos años. En el cartel la edición queda en mis manos y en el de cordel ésta se basa en un trabajo callejero que convierte la realización de un periódico en un hecho colectivo y su lectura en un acto público.

 

 

 

 

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2005. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (2004.01 / trabajo de campo / efemérides)

 

INVESTIGACIONES: EFEMÉRIDES

1 de enero de 1971 - Nacionalización de la Banca privada en Chile.                              -  Eleuterio Sánchez “el Lute” se escapa de la prisión del Puerto de Santa María.

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2 de enero de 1971 - Nace Cesáreo García Rodicio http://www.cesareox. Casado. Carnet de Conducir: B1 (Año 1989) e-mail: Esta dirección de correo electrónico está siendo protegida contra los robots de spam. Necesita tener JavaScript habilitado para poder verlo. Teléfono: 687 911121.

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3 de enero de 1971 - Mueren 66 personas en Glasgow al ceder una barandilla del estadio del Celtic por la presión de los espectadores.                                - Aparatoso choque de trenes en la estación de Chamartín. Cincuenta y tres heridos, la mayoría leves.

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4 de enero de 1971 - Nace Irina Melitopol. Altura 161 cm. Peso: 69 Kg. Color del pelo: Oro. Color de los ojos: Azules. Soltera. Sueña con tener una familia fuerte, amistosa y feliz. Busca a su amor, que tenga entre 35 y 50 años, que sea alegre, inteligente, bueno, estable y vigoroso.

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5 de enero de 1971 - Nace Marilyn Manson en Canton, Ohio.

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6 de enero de 1971 - Jesús Fernández Santos gana el Premio Nadal con Libro de la Memoria de las Cosas.

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7 de enero de 1971 - Nace en Valladolid la Guardia Civil Eva María Martín Martínez.

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8 de enero de 1971 - Nace Óscar Vives Martínez, programador y  grafista de la empresa Positive Soft.                               - Geoffrey Jackson, embajador de Inglaterra es secuestrado en Montevideo.

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9 de enero de 1971 - La Cámara de Comercio Americana Junior presenta a Elvis como uno de los 10 jóvenes norteamericanos más extraordinarios.

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10 de enero de 1971 - Fallece la diseñadora francesa Gabrielle "Cocó"  Chanel.

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11 de enero de 1971 - Se inaugura en Egipto la presa de Assuan,

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12 de enero de 1971 - La DIA informa que las fuerzas guatemaltecas habían “eliminado silenciosamente” a cientos de “terroristas y bandidos” en el campo.

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13 de enero de 1971 - 70 guerrilleros brasileños suben a un avión en Río de Janeiro y parten rumbo al Chile de Allende.

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14 de enero de 1971 - Se estrena Vente a Alemania, Pepe que fue vista por 2.078.570 espectadores.

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15 de enero de 1971 - Ejecución pública de Ernest Ouandié, lider del UPC (Camerún).

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16 de enero de 1971 - Nace el tenista español Sergi Bruguera,.

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17 de enero de 1971 - La  visión de ETA VI Asamblea se impone, cuando un comando secuestra a un conocido industrial vasco cuya fábrica estaba en huelga.                               - Dos muertos y más de treinta heridos en el descarrilamiento del Iberia Exprés en las proximidades de Campo de San Pedro, Segovia.

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18 de enero de 1971- Nace Josep Guardiola, futbolista español.

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19 de enero de 1971 - Un grupo de disidentes del Partido Comunista de Venezuela funda el Movimiento al Socialismo (MAS).

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20 de enero de 1971 - El cantante español Julio Iglesias contrae matrimonio con la señorita filipina Isabel Preysler en Illescas (Toledo).

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21 de enero de 1971 -  Nace en Madrid el torero José Ignacio Uceda Leal.

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22 de enero de 1971 -  El dictador haitiano Francois Duvalier nombra sucesor a su hijo Jean Claude.

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23 de enero de 1971 - En Prospect Creek, Alaska se alcanzan 80 grados bajo cero, la temperatura más fría jamás registrada en Estados Unidos.

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24 de enero de 1971 - Fallece Bill W, fundador de Alcohólicos Anónimos.

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25 de enero de 1971 - Idi Amin, jefe de las Fuerzas Armadas de Uganda, asume el poder tras un sangriento golpe de Estado.

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26 de enero de 1971 - Nace en Madrid María del Mar Sánchez de la Sierra, de la familia Sánchez de Alarcón.

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27 de enero de 1971 - Se crea en Francia un ministerio de Protección de la Naturaleza y del Medio Ambiente.

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28 de enero de 1971 - A  propuesta de Vicente Aleixandre, Emilio García Gómez y Pedro Laín Entralgo, Buero Vallejo es elegido miembro de número de la Real Academia de la Lengua.

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29 de enero de 1971 - Nace en Albacete el torero Manuel Caballero.

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30 de enero de 1971 - Las Naciones Unidas promulgan la Convención internacional para la eliminación de todas las formas de discriminación racial.

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31 de enero de 1971 - EE.UU. lanza al espacio el Apolo XIV en un tercer experimento del alunizaje.

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1 de febrero de 1971 - Muere en Limoges, Francia, el pintor y escritor dadaista Raoul Hausmann.                                - Un muerto, 45 heridos y más de 50 detenidos en Los Angeles durante la marcha de protesta de los chicanos contra las brutalidades policiales.

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2 de febrero de 1971 - Se firma en la ciudad iraní de Ramsar, la Convención Mundial sobre Humedales.                                 - Se inaugura la Estación Sur de Autobuses de Madrid, entre las calles Palos de Moguer y Canarias.

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3 de febrero de 1971 - La OPEP fija unilateralmente los precios del petróleo.                                  - Tropas sudvietnamitas, apoyadas por helicópteros norteamericanos, invaden Laos.

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4 de febrero de 1971 - La compañía automovilística británica Rolls Royce Ltd. hace público ante los tribunales su expediente de quiebra.

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5 de febrero de 1971 - Los astronautas estadounidenses Alan Shepard y Edgar Mitchell se posan en la Luna con el módulo Antares.                                    - Se levanta el estado de excepción en Guipuzcoa, aunque persiste la suspensión del Artículo 18 del Fuero de los Españoles en todo el territorio nacional.

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6 de febrero de 1971 - Nace en El Barraco (Ávila) el ciclista José María “Chaba” Jiménez.                                 - Ocho muertos y más de 100 heridos al reventar una caldera de vapor de Ensidesa.

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7 de febrero de 1971 - Un referéndum celebrado en Suiza aprueba por mayoría de dos tercios, la concesión del derecho al voto a la mujer.

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8 de febrero de 1971 - Se funda el Nasdaq, el primer mercado de acciones tecnológicas del mundo: se empiezan a cotizar más de 2.500 acciones de productos electrónicos.

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9 de febrero de 1971 - Regresa a la Tierra el Apolo XIV.                                 - Un terremoto en Los Ángeles provoca 57 muertos.

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10 de febrero de 1971 - Nace en Francia Béatrice Valle, actriz X especializada en sexo anal.                                 - Gregori Fegin sale hacia Israel tras obtener el permiso oficial de las autoridades soviéticas. Es uno de los cinco permisos concedidos de los 80.000 solicitados por hebreos tras el proceso de Leningrado.

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11 de febrero de 1971 - El nuevo plan quinquenal soviético se orienta hacia la producción de bienes de consumo.

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12 de febrero de 1971 - Se da en Canarias un caso de  gota fría.

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13 de febrero de 1971 - El presidente chileno Salvador Allende decide aceptar la reforma constitucional que establece el dominio del Estado sobre todos los recursos mineros y combustibles del país.

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14 de febrero de 1971 - Se firma el acuerdo de Teherán entre las compañías petroleras occidentales y los países exportadores de petróleo del Golfo Pérsico.                                       - Se inaugura la línea número 60 de autobuses, Plaza de la Cebada – Orcasitas.

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15 de febrero de 1971 - Entra en vigor en Gran Bretaña el sistema decimal.

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16 de febrero de 1971 - Desaparece Alcibiades Bethancourth, víctima de la dictadura militar panameña.

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17 de febrero de 1971 - Jacques Lacan imparte la cuarta sesión del seminario D'un discours qui ne serait pas du semblant.

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18 de febrero de 1971 - El periodista y fotógrafo francés Pierre Golendorf es detenido en La Habana y sometido durante su encarcelamiento a toda clase de torturas psicológicas.

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19 de febrero de 1971 - Aparece en Inglaterra el single de Paul McCartney que contiene los temas Another Day y Oh Woman Oh Why.

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20 de febrero de 1971 - Idi Amin Dadá se proclama presidente de Uganda.                                - España vence a Italia por dos a uno en Cagliari. Goles de Pirri y Uriarte. La alineación titular española fue: Iribar, Sol, Gallego, Tonono, Costas, Pirri, Claramunt, Uriarte, Amancio, Gárate y Churruca.

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21 de febrero de 1971 - Se da en Viena el Convenio sobre Sustancias Psicotrópicas.

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22 de febrero de 1971 - Hafez al-Assad se convierte en Jefe del Estado en funciones de Siria.

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23 de febrero de 1971 - Un fenómeno espectacular es observado en numerosos puntos de la península cayendo, poco después, a unas 24 millas al Norte de San Sebastián. Se trató del cohete Tibere.

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24 de febrero de 1971 - Nace en Barcelona el piloto de Formula 1 Pedro Martínez de la Rosa.

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25 de febrero de 1971 - España se adhiere a la Convención de Ginebra para Alta Mar.

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26 de febrero de 1971 - Claudio Sánchez-Albornoz presenta su dimisión como Presidente del Gobierno de la República.

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27 de febrero de 1971 - Muere Fernandel, actor cómico francés.

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28 de febrero de 1971 - En la vigésima tercera jornada del campeonato de Liga el Real Madrid gana al Club Atlético de Madrid por un 1 a 0. Gol de Pirri en el minuto 9.

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1 de marzo de 1971 - Se estrena Ransom for a Dead Man, programa piloto del telefilm Colombo.

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2 de marzo de 1971 - Mujibur Rahman proclama en Dacca a Bangla Desh república independiente de Pakistán, lo que originó una guerra civil.

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3 de marzo de 1971 - Fallece en Copenhague el arquitecto y diseñador Arne Jacobsen.

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4 de marzo de 1971 - Se estrena en Italia Muerte en Venecia de Luchino Visconti.

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5 de marzo de 1971 - Led Zeppelin interpreta en Belfast por primera vez en directo el tema Stairway to Heaven.

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6 de marzo de 1971 - El piloto estadounidense de Formula 1 Mario Andretti gana el Gran Premio de Sudáfrica.

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7 de marzo de 1971 - Se inaugura el Museo Dalí de Cleveland (Beachwood).

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8 de marzo de 1971 - En Nueva York, Cassius Clay es derrotado a los puntos por Joe Frazier, campeón del mundo de boxeo de los pesos pesados.

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9 de marzo de 1971 - Se aprueba la Ordenanza General de Seguridad e Higiene en el Trabajo.

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10 de marzo de 1971 - El Atlético de Madrid gana por 1 a 0, gol de Adelardo, al Legia de Varsovia en partido de Ida de los Cuartos de Final de la Copa de Europa.

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11 de marzo de 1971 - Se crea la Universidad Politécnica de Madrid, a la par que las de Cataluña y Valencia.

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12 de marzo de 1971 - Fernando Baena cumple 9 años.

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13 de marzo de 1971 - Nace en Esplugues de Llobregat (Barcelona), Carme Chacón Piqueras, secretaria de Cultura.

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14 de enero de 1971 - En una conferencia dada en Granby, Canadá, el arzobispo Lefebvre habla sobre la Santa Misa.

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15 de marzo de 1971 - Tiene lugar en Argentina la insurrección popular conocida por el Viborazo.

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16 de marzo de 1971 - Judas Priest se presenta en Essington, Inglaterra, con sus nuevos integrantes Ian Hill y Kenneth Downing.

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17 de marzo de 1971 - Mueren tres trabajadores en la construcción del tramo de metro entre Avenida de América y Pueblo Nuevo.

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(Enero 2005) 

 

 

 

 

 

 

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2005. Raimond Chaves. EL RÍO, LAS COSAS QUE PASAN (texto publicado)

 

Introducción

Desde hace unos años parte de mi trabajo viene desarrollándose alrededor de la elaboración de publicaciones que con diversos niveles de participación pública en el momento de su realización apuestan por la circulación de aquellas historias, imágenes, ideas, etc  que por su importancia y a la vez por su poca visibilidad creo merecen la pena ser conocidas y difundidas.

Reivindicando de esta manera la capacidad de la gente para contar la propia experiencia opongo estas narraciones a la impositiva capacidad de los media por construir acontecimientos y marcar agendas, en definitiva construir realidad.

Parte importante de estas propuestas editoriales se apoya en el trabajo de reelaboración de imágenes, en su mayor parte encontradas, para redundar en la voluntad de contestar desde otros ángulos y con otras miradas aquello que se conviene ‘está ocurriendo’.

Así, de esta manera narraciones, noticias, ecos, nuevas, imágenes, dibujos, y collages, editados en periódicos callejeros, posters, plantillas, murales y demás soportes plantean nuevas maneras de entender el mundo poniendo en duda las nociones de objetividad, imparcialidad y los roles de elaboración y recepción de la información.

¿Porqué “El Río”?

Además de una alusión cariñosa a la conocida sentencia de Heráclito hay una intención dialéctica en el recurso a la imagen de un río para hablar de aquello que se nos presenta como inevitable. La realidad, lo que acontece, el suceso, y tanto esto como su recreación y/o construcción es decir lo que entendemos como noticia, suelen presentarse como flujos inexorables.

Es por eso que este proyecto quiere ser una invitación a enfrentar de otra manera los acontecimientos y el proceso de reconstrucción que se da cuando se los lee. Uno puede dejarse llevar por la corriente pero si quiere y sabe puede llegar a alguna parte.

Descripción

“El Río, las cosas que pasan” es una proyecto que partiendo de las pautas marcadas por anteriores trabajos –ver Antecedentes al final de este documento- busca ir más allá y hace presencia como “grupo mediático”  artesanal y de baja intensidad en tres ámbitos del espacio público madrileño.

“El Río” juega de entrada a desconcertar con un nombre atípico para un medio de comunicación. Más allá de Hangueando –el proyecto del cual procede-, El Río quiere contestar el papel de estos medios en nuestras sociedades, apartándose de la recopilación de miscelánea para ir a plantearle interrogantes a las maneras como se construye la realidad a través de las noticias.

“El Río”, constituido como corporación multimedia de estar por casa, afrontará el asunto desde varios ángulos. En primer lugar considerando noticia aquello que a priori no se concibe como tal, en segundo lugar dándole la vuelta a las noticias que nos llegan por los medios tradicionales y en tercer lugar otorgándole un gran importancia al dibujo y a la manipulación de las imágenes. Abandonada toda idea de objetividad y de relato consensuado El Río se va a dedicar a convertir textos e imágenes en herramientas poético-políticas. El Río se ubica en el delgado filo entre la fabricación de noticias y el análisis de los sucesos, un espacio equívoco que bien puede ser a la vez su contrario, es decir el de fabricación de sucesos y el del análisis de las noticias. “El Río” va a fabricar mesas a las que siempre les va a faltar una pata pues no queriendo ser objetivo tampoco quiere contar ninguna “verdad”.

Así en cada soporte en el que se le ha propuesto trabajar “El Río” buscará ampliar los márgenes de las convenciones de uso de estos . Veámos los soportes:

Cómo poster para MUPI “El Río, las cosas que pasan” presenta un gran collage con una cantidad de textos, testimonios, citas e imágenes que considero relevantes a propósito de acontecimientos y procesos que se están desarrollando en América Latina y que son poco o nada difundidos en Europa. Sucesos que si bien son locales y circunscritos a áreas concretas de América Latina tienen por mor de la globalización consecuencias en España. El MUPI de esta manera se convierte en un periódico callejero mural, en una invitación a suspender momentáneamente el va y viene ciudadano y a dedicarle un rato a la lectura pública. El póster da cuenta a su vez de la presencia de El Río en el Canal Metro y en la red.

Para las emisiones de canal Metro “El Río, las cosas que pasan” presenta sencillas animaciones a partir de dibujos e imágenes con la incorporación de breves líneas de texto y con un uso muy comedido del sonido. El contenido de las animaciones tendrá un registro similar al del póster pero haciendo énfasis en su vertiente más absurda presentando como noticia aquello que se supone no lo es.

“El Río, las cosas que pasan” plantea un tercer espacio de presencia como es el de la red. Una página web creada a tal efecto servirá de punto de difusión del proyecto para Madrid Abierto a la vez que cómo contenedor y muestrario de los contenidos del póster y las animaciones en video. En un segundo momento se empezaría a trabar en este medio con mayor intensidad.

www.lascosasquepasan.net

Conclusión

Quiero aprovechar mi condición de artista viajero que basa su trabajo en la recopilación de historias y en la reelaboración de imágenes para ofrecer versiones y ‘noticias’ que creo relevantes sobre asuntos locales con implicaciones globales. Como transeúnte, ciudadano y artista ofrezco estos relatos, en espacios públicos de Madrid, para potenciar su carácter público y explicitar mi voluntad de acercarlos a los demás.

Links

www.puiqui.com

NOTAS

“El Río, las cosas que pasan” – A modo de slogans

El periódico de aquello que se supone no es noticia. Análisis de sucesos por medio de citas, testimonios, dibujos e imágenes.

El Río de las cosas que pasan para tratar de entender un mundo que va a cambiar para siempre.

Con el recuento arbitrario de algunas cosas que merecen ser conocidas del presente de América Latina, el Caribe y otros lugares…

“El Río” en esta ocasión es un proyecto unipersonal pero no se descarta trabajar en el futuro en clave colectiva.

¿A qué se debe el cambio de Hangueando por El Río?

Hay varios motivos. En primer lugar está lo que yo creo dificultad para explicar Hangueando –el propio significado de la palabra- a un público ciudadano que necesita un acercamiento con menos prolegómenos.  El Río se entiende –y desconcierta- de una y con la mención de que es un periódico callejero no hay que añadir más.

En segundo lugar está lo mencionado más arriba respecto a la voluntad, sobretodo en el caso de los pósters, de ser más periódico y menos miscelánea. De seguir intentando comprender el mundo y a la vez no renunciar a intervenir en él.

En tercer lugar está la posibilidad de constituirse en lo que he llamado conglomerado mediático “del tres al cuarto” y enfrentar mejor la capacidad impositiva de los media de construir acontecimientos y marcar agendas, en definitiva de construir realidad.

Antecedentes

Hangueando(*) –Periódico con Patas (ver imágenes que adjunté en correo electónico de octubre).

(*) Hanguear.Versión spanglish del verbo inglés to Hang Around y que en Puerto Rico se utiliza cómo sinónimo de deambular sin destino fijo ni propósito determinado.

Periódico póster que tanto se encola en las paredes de las calles y se muestra en exposiciones, como se vende en presentaciones públicas que acaban en fiesta, se intercambia o se regala.

HANGUEANDO se nutre de una gran variedad de iniciativas autónomas como son la elaboración independiente y despierta de imágenes, la capacidad de referirse a la propia experiencia, el sentido crítico para con el contexto y la versatilidad de ciertos objetos que bien por su utilidad o su poder simbólico ayudan a conocer el mundo. HANGUEANDO es un trabajo de edición basado en el reciclaje de imágenes y sentidos, en la difusión de historias y puntos de vista que no suelen tener cabida en otros medios y en celebrar la alegría de vivir.

Hasta la fecha se han editado los siguientes posters:

N0 0. Octubre de 2002, 59,4x84cm. 1500 ejemplares. Cuatricomía. Editado e impreso en Lima. Distribuido en Lima, San Juan de Puerto Rico, Bucaramanga, Bogotá, Barcelona, Madrid, Rotterdam, Berlín y Ljubljana.

N0 1. Abril de 2003, 59,4x84cm. 1500 ejemplares. Cuatricomía. Editado en Bogotá e impreso en Lima. Distribuido en Lima, San Juan de Puerto Rico, Mayagüez, Bucaramanga, Bogotá, Barcelona y Módena.

N0 2. Noviembre de 2003, 100x140cm. 1500 ejemplares. Impresión Digital. Editado entre Puerto Rico y República Dominicana. Impreso en Barcelona con el auspicio de 22a. Distribuido en Puerto Rico y Barcelona.

N0 3. Primavera-Verano de 2004, 70x100cm. Editado en Terrassa. Impreso en Madrid con el auspicio de El Perro, Distribuido en España. (Inédito a 5 de enero de 2005)

“Coca Crónica” (Rótterdam, 2002)

Ver imágenes en link http://www.jstk.org/airport/raimond/index.html#

“Veni, Sentate, Contame”(Lima, 2003) y “La Pura Oscura” (Bogotá, 2004) reelaboración en plantilla de imágenes periodísticas sobre el conflicto colombiano. -Ver imágenes adjuntas al  correo electrónico enviado en octubre y el link: www.puiqui.com

“Mural Candela" (Terrassa, 2004) Mural para la visibilidad callejera de un espacio de encuentro y discusión política.

-Ver imágenes adjuntas y link http://www.p-oberts.org/index1.html

 

Links

www.puiqui.com

http://www.jstk.org/airport/raimond/index.html# 

http://www.p-oberts.org/index1.html

 

 

 

 

 

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2005. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (2005.1 / trabajo de campo / cultura)

 

INVESTIGACIONES: CULTURA

El 22 de julio será encontrada La Dama de Baza en la necrópolis del Cerro del Santuario en la antigua Basti (Baza), Granada. Es una figura hecha en piedra caliza policromada, del siglo IV adC. Estaba dentro de una cámara funeraria de 2’60 m2 y 1’80 de profundidad, donde había además un ánfora púnica que se comunicaba con la superficie por medio de un embudo, a través del cual seguramente se hacían desde el exterior, libaciones como ofrendas líquidas. Esto indica que se profesaba culto a la persona allí enterrada.

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Este año, Carlos Alcolea hace su primera exposición individual en la galería Amadís de Madrid, dirigida entonces por Juan Antonio Aguirre. Junto con otros pintores jóvenes, entre ellos Rafael Pérez Mínguez, Guillermo Pérez Villalta, Manolo Quejido y Carlos Franco, Alcolea destacó en la escena artística madrileña de aquel momento como defensor a ultranza de una vuelta a la pintura.

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Alexandre Cirici i Pellicer participa en la creación de la Asamblea de Catalunya por lo que fue encarcelado durante una semana.

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La editorial Barral publica Crítica de la crítica de Peter Hamm. La editorial Martínez Roca publica La definición del arte de Umberto Eco. La editorial Labor publica Teoría de la Proporción en la arquitectura de Ph. Scholfield. La editorial Gredos publica El ultraísmo de Gloria Videla. Seix Barral publica El arte y sus objetos de R. Wollheim. La editorial Fundamentos publica Morfología del cuento de Vladimir Propp. La editorial Taurus publica La ideología como lenguaje de Theodor Adorno; Se publican en español El cine como arte de Rudolph Arnheim y El arte del paisaje de K. Clark; Carlos Areán publica su libro Balance del arte joven en España; Gabriel Celaya da a conocer el libro de poesía visual Campos semánticos; José Caballero prepara catorce litografías para la edición de bibliófilo del poema Oceana de Pablo Neruda; Valeriano Bozal colabora en los libros Teoría, práctica teórica y Alienación e ideología.

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Entre marzo y abril tiene lugar en el Palacio de Congresos y Exposiciones de Madrid, con ocasión de un Simposium europeo sobre diseño por ordenador organizado por IBM, la muestra The computer assisted art, en la que participan los artistas de relieve vinculados al seminario del Centro de Cálculo. Fueron: Alexanco, Gerardo Delgado, Teresa Eguibar, Lorenzo Frechilla, García Asensio, Gómez Perales, Lugán, Abel Martín, Manuel Quejido, Enrique Salamanca, Javier Seguí de la Riva y Ana Buenaventura, Sempere, Soledad Sevilla e Yturralde. La presentación del catálogo corre a cargo de García Camarero. En mayo, el Centro de Cálculo organiza la  última de las exposiciones dedicada a mostrar los trabajos realizados por los miembros del seminario de Formas Plásticas. La muestra Formas computadas se celebra en la sala del Ateneo y en ella participan los mismos artistas menos Teresa Eguibar y Lorenzo Frechilla. La presentación del catálogo corresponde a Florentino Briones.

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Se dividen los fondos del Museo Nacional de Arte Moderno. La pintura del XIX es entregada al Museo del Prado que recibe también el Casón del Buen Retiro para alojarla. Para la pintura del XX se crea un nuevo museo en un edificio de la Ciudad Universitaria construido entre 1971 y 1973 e inaugurado en 1975 como Museo Español de Arte Contemporáneo. Su autor, el arquitecto Jaime López de Asiaín, siguió para su diseño las especificaciones del Congreso de Arquitectura de Museos de 1968 y el proyecto obtuvo el Premio Nacional de Arquitectura en 1969.

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En marzo, Moreno Galván participa en Santiago de Chile en el encuentro de intelectuales que se llamó «Operación Verdad». Propone crear un museo internacional en apoyo al Gobierno que preside Salvador Allende. Una comisión compuesta por el historiador y crítico de arte brasileño Mario Pedrosa, afincado en Chile, el italiano Carlo Levi y el mismo Moreno Galván visitan al Presidente Allende y le proponen crear tal Museo. Se crea entonces un Comité Internacional de Solidaridad Artística con Chile, donde participan Moreno Galván, Carlo Levi, Dore Ashton, Jean Lemarie, de Wilde, R. Penrouse, Rafael Alberti y Mario Pedrosa, que lo preside,

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Este año, Eduardo Arroyo expone en el Palazzo de Gobernatore de Parma, en la Galleria People, Turín, en L'A.R.C., Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en la Frankfurter Kunstverein, en la Hedendaagse Kunst de Utrecht, en la Münchener Kunstverein de Dusseldorf y en la Kunstverein de Berlín; Manuel Rivera expone en la colectiva El erotismo en el arte de la Galería Vandrés de Madrid, en Gravuras Espanholas de la Galeria São Francisco de Lisboa, en la Astor Gallery de Atenas, en el Pretoria Museum de Pretoria y en la Goodman Gallery de Johannesburgo; Eduardo Chillida pasa cuatro meses como profesor invitado en el Carpenter Center for the Visual Art de la Universidad de Harvard. Conoce al poeta Jorge Guillén e ilustra su libro Más Allá. La sociedad Thyssen le encarga la gran escultura de acero para su sede de Düsseldorf. Empieza a estudiar el método del hormigón con el ingeniero Fernández Ordóñez; Gerardo Rueda expone en la Galería Juana Mordó de Madrid, en la Galería Val y 30 de Valencia y en la Galería Juana de Aizpuru de Sevilla.

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Última edición del Salón Femenino de Arte Actual.

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El Museo Sefardí de Toledo se abre en las dependencias contiguas a la sinagoga del Tránsito; se decide que el Palacio de Espartero, palacio barroco del siglo XVIII y ejemplo de la arquitectura civil de Logroño, albergue el Museo de La Rioja; el proyecto para el Museo de Escultura al Aire Libre del paso elevado de la Castellana queda aprobado en el verano. El obstáculo económico que suponía la compra de las esculturas queda resuelto mediante la donación de las mismas por parte de los autores o de sus familiares, gracias a la amistad que les unía a todos ellos con Eusebio Sempere.

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Rafael Canogar gana el Gran Premio de la Bienal de Sao Paulo.

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Jesús Franco estrena Una virgen entre los muertos vivientes.

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Se convoca la primera Bienal de Pintura de León, con un premio de 100.000 pesetas y otras recompensas; el Ayuntamiento de San Sebastián convoca la segunda Bienal de Escultura. La obra premiada será instalada en la avenida del Generalísimo, frente al mar. Premios de 140.000, 25.000 y 14.000 pesetas; la Fundación Rodríguez Acosta convoca el XII Concurso-Exposición sobre el tema “La mujer”. Varios premios desde 100.000 a 25.000 pesetas.

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El número de enero-febrero de la Revista Bellas Artes trae artículos sobre Calder, el arte de Medina Azahara, la cerámica de Sargadelos, el Museo de Bellas Artes de Sevilla, los futuristas, la exposición de Permeke en el MEAC, Barjola, Román Vallés, Estuardo Maldonado, María Victoria de la Fuente, José María de Labra, las exposiciones de Francisco Peinado, Isabel Pons y Fernando Delapuente en el MEAC y  sobre las nuevas adquisiciones del Museo Arqueológico de Sevilla.El número de marzo-abril trae artículos sobre Gutiérrez Solana, Vázquez Díaz, el Museo del Prado, Eugenio D’Ors y sus salones de los Once, Ortega Muñoz, Julio Antonio en el MEAC, Paul Klee, Mignoni, Cirilo Martínez Novillo, los dibujos de Ionesco, Dimitri, Cesar Manrique, Arte Generativo y Cardona Torrandell.

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La revista Goya en su número de enero-febrero publica artículos sobre Goya por Xavière Desparmet, Xavier Salas, Juan Antonio Gaya Nuño, José Guerrero Lovillo, Federico Torralba, José Gudiol, María José Sáez Piñuela, Pierre Gassier, Julián Gállego, Enrique Pardo Canales y José Camón Aznar.En su número de marzo-abril publica los artículos El museo diocesano y catedralicio de Valladolid por J.J. Martín González, El museo de arte contemporáneo en el de Bellas Artes de Bilbao por Alberto del Castillo, José María Ucelay y la pintura vasca por Antonio Bilbao Arístegui, y Alberto Giacometti (1901-66) por Ivana Montani Mononi.

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Surge la línea de los jarrones de Lladró. En la superficie cristalina se da vida, sobre todo, a motivos florales al estilo oriental y aves.

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Aparecen los primeros síntomas de la enfermedad que acabará con la vida de Juan Eduardo Cirlot. A finales de año es operado de un cáncer de páncreas.

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La revista femenina Teresa dedica un reportaje de cuatro páginas al escultor Joaquín Vaquero Turcios.

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Renato Manzoni reseña en la revista Meridiano la exposición que con el título “Maestros del Arte Moderno en Italia” se celebró en el Palacio de la Virreina. En ella hay obras de Modigliani, De Chirico, Morandi, Bonichi, De Pissis, Mario Marini, Giacomo Manzoni, Arturo Martini y los futuristas Boccioni, Carrá, Russolo, Balla y Severini.

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Coincidiendo con el Día del sello se pone en circulación una serie que conmemora el nacimiento de Ignacio Zuloaga.

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La Dirección General de Bellas Artes adquiere obras de Rafael García Gómez, Eduardo Maldonado, Amadeo Gabino, Luis Feito y Amador Rodríguez por un valor superior a dos millones y medio de pesetas. El destino de estas obras es el Museo Español de Arte Contemporáneo.

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Venancio Sánchez Marín en su Crónica de Madrid publicada en el número de enero-febrero de la revista Goya opina que: “ lo que caracteriza cuantitativamente el arte que pasa por Madrid es la diversidad de difícil clasificación. Una diversidad basada más en la personalidad del artista que en su filiación tendenciosa. Desde el punto de vista estadístico el dato tiene mucha importancia, pues indica hasta que grado continúan prevaleciendo las manifestaciones personales sobre las propuestas programáticas del arte.”

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Los discípulos de Vázquez Díaz ofrecen un homenaje a su maestro en la galería Tartessos. Participan en la exposición: Botí, Caballero, Canogar, Clavo, Díaz Caneja, Granado Valdés, Martano, Morales, Olasagasti, Pascual de Lara, Rives, Santos Viana, Vallejo de Urrutia, Vázquez Aggerholm, Vera y Zelaya.

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El Club Urbis de Madrid organiza una colectiva de homenaje a D’Ors. Se exponen obras de Manolo Hugué, Federico Marés, José Planes, Llorens Artiga, Solana, Vázquez Díaz, Juan de Echevarría, Cossio, Palencia, Ortega, Muñoz, Zabaleta, Lozano, Villá, Vaquero, Álvaro Delgado, Martínez Novillo, Agustín Redondela, Perceval, Caballero, Baeza, Brotat, Tapies, Guinovart, Mampaso, Millares, Aguiar, Rafael Benet, Gómez Cano, Luis Cañadas, Pedro Pruna, Romero Escasi, Sunyer, Uranga, Eduardo Vicente.

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En el Instituto de Cultura Hispánica: junto al grupo argentino  Arte Generativo y bajo el título Espacio y Vibración exponen los artistas Ari Brizzi, Jorge Edgardo Lezama, Carlos Silva, Rogelio Polesello, Mario Martorell y Adolfo Estrada.

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El MEAC organiza la exposición colectiva “Testimonio 70” con obras de García Ramos, José María Iglresias, José Navarro, Enrique Salamanca, Eduardo Sanz, José María Iturralde, José Luis Fajardo, Martín de Vidales, Ceferino Moreno, Yraola, Vicente Vela, Anzo, Andrés Cillero, Cruz de Castro, Javier Morras, Orcajo, Jordi Pericot y Darío Villalba.

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Inauguración de la Galería Serie  con una colectiva de arte seriado. Obras de Le Parc, Sempere, Torner, Gerardo Rueda, Guinovart, Eduardo Sanz, Labra, Pablo Serrano, Amador, Soledad Sevilla y Feliciano.

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Exposiciones en Madrid, en los tres primeros meses del año: En el Club Urbis expone Agustín Hernández; en  la Galería Amadís, Arturo Heras; en la Galería Biosca: exponen: Juan Barjola, María Victoria de la Fuente, Martínez Novillo y Cristino de Vera; en Galería Cid expone Tauler; en la Galería Círculo 2 exponen Francec Gali, Tatiana, Lencero y Brull Carreras; en la Galería Cultart expone Faik Husen; en la Galería Daniel exponen Jorge Teixidor y Fernando Jesús; en la Galería Edaf, José Luis García, Garcés, Sebastián Luca de Tena y Alberto Duce; en la Galería Eureka expone Juan Luis; en la Galería Fauna´s exponen José Díaz, Onésimo Anciones, Cuyen, Jesús González de la Torre, Juan Haro, Ramiro Tapia; en la Galería Frontera expone Alberto Duce; en la Galería Grosvenor exponen J.P. Broesset y Javier de Villota; la Galería Hípola expone pintura española desde Fortuny a Vázquez Díaz; en la Galería Iolas-Velasco exponen Maccio, Carola Torres, Ionesco, Arcadio Blasco y una colectiva formada por Leonor Fini, Gette, Juan Hufo, Lalannes y Rushka; en la Galería Juana Mordó exponen Gerardo Rueda, Eugenio Barbieri y Fernando Zobel; en la Galería Karma, Magdalena Lozano, Mark Noven Wadstrom, Amelia Jiménez y Jorge Castillo; en la Galería Kreisler, Ramiro Ramos, Hidalgo de Caviedes,  Álvaro Delgado y Cristina de Baviera; en la Galería Macarrón expone Elena Lucas; en la Galería Seiquer exponen Elena Asins y Zachrisson; en la Galería Sen,  Porta Zusch, Yturralde e Isabel Villar; en la Galería Skira, Francisco Cruz de Castro, José Dámaso, Cesar Manrique, Tapies, Subirachs, Leopoldo Novoa y en la colectiva “Arte de hoy”, Amador, Gonzalez Herranz, Le Parc, Marcel Martí, Medina Schöffer, Sobrino y Soto; en la Galería Ramón Durán exponen Vivancos y Gloria Alcahud; en la Galería Richelieu, Julio Pérez Torres y Luis Cajal; en la Galería Studio expone Ina Berndtson; en la Galería Tartessos exponen J. Méndez Ruiz, Vazquez Díaz y una colectiva de discípulos de este último; en la Galería Toison expone Cardona Torrandell; en la Galería Theo exponen Vazquez Díaz, Lago, Lara, Valdivieso, Mignoni y Guillermo Delgado; en la Galería Vandrés Luis Gordillo, José María de Labra y una colectiva formada por Andrés Cillero, Ortiz Vaccaro, Alexanco, Zachrisson, Miura, Moulia y Valdivieso; en el MEAC hay exposiciones de Alberto Durero, Julio Antonio, Francisco Peinado, Estuardo Maldonado, Fernando Delapuente, Álvaro Delgado, Agustín Celis y la colectiva “Testimonio 70”; en la Sala Joven del Ateneo exponen Rafael Armengol y Antoni Muntadas y en la Sala Sta. Catalina del mismo, Ignacio Berriobeña; en la Sala Repesa:  exponen José Sancha, María Antonia Dans y Emilio Prieto, ganadores del IV concurso Nacional de Pintura Repesa.

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Exposiciones en Barcelona, en los tres primeros meses del año: En el Atenéo Barcelonés exponen Antonio Aguiló y Xiberta; en la Bibioteca Central expone Rolf Schlegel; en el Camarote Granados exponen Isabel Pons, Juan Granados y Rosemonde Krbec; en el Colegio de Arquitectos de Barcelona expone el grupo GATEPAC; en el Estudio de Arte exponen Graciella Piccone y Tomás Meca; en la Galería Adriá, Rafael Zabaleta y Gaston Chaissac; en la Galería Aquitania, August Puig y Elena Parés, en la Galería As, Joaquín Capdevilla, Evaristo Guerra, José María García-Llort y Oriol Muntané; en la Galería Augusta expone Armando Miravalls; en la Galería Manila, José Frau, en Galerías Españolas,  Neville Woodbury; en la Galería Grifé y Escoda, Nuria Llimona, en la Galería Mundi Art se exponen 50 desnudos femeninos dentro del “I Salón del Desnudo”; En la Galería René Metras exponen Lucio Fontana, Manuel Bea y la colectiva “Surrealismo” con obras de Arp, Bellmer, Cocteau, Cuixart, Chagall, De Chirico, Dalí, Ernst, Magritte, Massanet, Miró, Picasso, Man Ray, Ponç, Tapies, Wols y Ferrán; en la Galería Syra exponen Cesc, Eduardo Castells y Alberti; en la Galería Ten expone Paul Caranicas; en el Hospital de Santa Cruz, elGrupo Tarot; en el Instituto Francés exponen José Royo y una colectiva de antiguos becarios con obras de Guinovart, Rafols Casanmada, Tapies, Tharrats, Cristafol, Subirachs...; en el Instituto Franciscano de Apostolado y Cultura exponen Roser Argell y Jaime Muxart; en La Pinacoteca exponen J. Garzolini y Luis Montané; en el Real Círculo Artístico se exponen dibujos de Castells, Casané, María Jesús de Sola, Ferré Ferré, Hurtuna, Modolell, Planasdurá y Olga Sánchez, la colectiva de Socios “Segunda Exposición de Escultura”, una selección de obras presentadas a la II Bienal Nacional de Pintura “Bilbao” y la muestra “El vino en la pintura catalana” con cerca de 50 pinturas; en la Escuela de Artes y Oficios se expone la LXIII Exposición anual de la Agrupación de Acuarelistas de Cataluña; en la Sala de Arte Moderno exponen  Mario Bedini, Guerrero Medina y Dorothy Malloy; en la Sala Gaspar exponen Viladecans y Vilacasas y se realiza una colectiva con obras de Adamí, Calder, Camacho, Cárdenas, César, Corneille, Erró, Horn, Kowalski, Lam, Miró, Pignon, Robeyrolle, Tapies y Vedova; en la Sala Jaimes expone Marcelle Herrmann; en la Sala Parés exponen Joan Serra, Gabino, José Amat, una exposición homenaje a Mauricio Vilomara y una colectiva de escultura; en la Sala Rovira exponen Antoni Roca, J.Gual yFelipe Brugueras; en la Sala Tinell expone Alberto; en la Sala Vayreda, Josefina Miró. Exponen también en Barcelona Rafael Durán, Tárrega-Viladons, Alve Valdemi, Lola Bech, Stefano Córdova, Elías Garralda, Juan Cardellá, José Margalef, José Luis Turina, Julio Visquerra, José Pomés, Colet Beleys, Gayle...

 

 

 

 

 

 

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2005. Óscar Lloveras. S/T (texto publicado)

 

 Lo que me sorprende del trabajo de Oscar Lloveras es su relación con la sociedad, pero también su relación con la naturaleza. Trata de borrar la dualidad… una dualidad existente entre unos y otros, o entre unos y la totalidad de su propio medio.

Sus obras son faros tangibles de una abertura permanente hacia lo monumental, pero también hacia lo infinitamente pequeño de una huella, de una ramilla encontrada dentro de un cuaderno de memorias... memorias de un recorrido escrito con la mirada. La insistencia de transmitir todo lo que se produce en el campo de visión. Una curiosidad (una abertura) que va a desplazarse dentro de ese campo.

Podríamos imaginar un gesto, que realiza un recorrido alrededor de un espacio limitado por signos invisibles. Luego, el gesto se traduce en el taller.

El todo vale escribe el accidente, la sorpresa; el cuerpo se libera de su soporte, a veces mordiente. La punta metálica incide y traduce lo aprehendido mediante su escritura plástica. Relación osmótica entre la presencia del recuerdo y la realidad del gesto. Se trata de adaptar esta suma de recuerdos a la realidad.

Es el porqué de la actividad de Oscar Lloveras, que penetra en los sitios y propone una observación. El gesto se desarrolla de manera ínfima o monumental. El trabajo físico –importantísimo- participa de lo físico del ambiente y lo interroga de nuevo. El encuentro de una relación directa entre lo observado y el hacer: lo vivido del propio sitio. Podríamos decir que el sitio se adapta a una intrusa, que es la obra.

El terreno es un paso obligado para borrar la ausencia, o más claramente, para ocuparla. Lloveras desarrolla obras planas, eliminando los vacíos producidos en las estructuras espaciales, y escalona sus bandas mediante huellas, dando un recorrido vertical.

Oscar Lloveras es un aventurero del espacio. Y sus sucesivos viajes se producen por necesidad de aprehender un todo sin concluirlo. El acto de fabricación está ligado siempre al placer. El placer está siempre presente, aunque su gesto sea monacal. Rayas de luz atraviesan el silencio. El cuerpo en pie deja un lugar al cuerpo plegado en el taller.

La diversidad de las técnicas y los materiales son testigos de esta sensibilidad que se produce del grano de arena hasta el árbol, de la arcada de una iglesia hasta la piedra en el camino. El recorrido de la arcada une el suelo y el cielo.

Lloveras trata de relacionar sus experiencias plásticas con los demás. “La forma se acerca al ser y el ser a la forma”. Su trabajo no tiene nada de inocente, sino que se desarrolla como las páginas de un libro. Comunicar es crucial en su obra; el lenguaje es preponderante. En su movimiento permanente, se dirige a la infinidad de nosotros.

Duchène Gérard

 

 

 

 

 

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2005. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (2004.11-12 / documentación teórica)

 REVISÓN TEXTOS I (Noviembre 2004)

Casualmente he encontrado una caja de cartón rotulada: 1 ENERO 1971 AL 17 MARZO. Esta caja contiene cerca de 100 negativos en blanco y negro de fotografías presumiblemente realizadas por un anónimo fotógrafo comercial. Entre las imágenes existen algunas de familias en la pose típica que en aquellos años se requería para el carnet oficial de familia numerosa. Así posábamos en los años finales de la dictadura. ¿Algún parecido con nosotros, hoy?

Debajo de las habituales pancartas publicitarias del Círculo de Bellas Artes se colocarán otras cinco, cada una de ellas con la imagen de una de estas familias desconocidas. Contextualizando las imágenes, cinco rótulos electrónicos mostrarán textos referentes a aquella época.

...................................................................................................................................................................................REVISIÓN TEXTOS II (Diciembre 2004)

ANÉCDOTA

Casualmente he encontrado una caja de cartón rotulada “1 ENERO 1971 AL 17 MARZO”, que contiene cerca de 100 negativos en blanco y negro presumiblemente realizados por algún fotógrafo comercial. Entre las imágenes existen algunas de familias en la pose típica se requería para el carnet oficial de familia numerosa.

DESCRIPCIÓN

Debajo de las habituales pancartas publicitarias situadas en la fachada del Círculo de Bellas Artes se instalan otras cinco pancartas, cada una de las cuales exhibe la imagen de una de estas familias desconocidas. Bajo cada una de estas fotografías un display luminoso muestra textos referentes al año 1971, especialmente del período comprendido entre el 1 de enero al 17 de marzo:1. Efemérides generales;2. La familia;3. Arte en España en 19714. El Círculo de Bellas Artes;5. Noticias diarias actualizadas.

IMAGEN CONMEMORATIVA Y DOCUMENTAL

La aparición de la fotografía dio el golpe de gracia a las pinturas de historia. El papel conmemorativo y documental de éstas fue sustituido entonces por el reportaje fotográfico más rápido y fidedigno. La Historia desaparece como tema de las obras de arte moderno - quizás El Guernica sea la última. El retrato es otro ámbito que la fotografía y los nuevos medios de registro ha arrebatado prácticamente a las “bellas artes” y si a veces sigue siendo considerado arte lo es dentro de estas modernas disciplinas.El tema de la familia ha estado presente a lo largo de toda la historia del arte occidental. Baste con mencionar los bustos de antepasados romanos, las Sagradas Familias, las familias reales pintadas por Velázquez o Goya, las familias burguesas retratadas por los holandeses, las aristocráticas de Reynolds o las modernas de Hockney. Aunque las imágenes de Familias encontradas, puedan encuadrarse fácilmente en este tema, los textos que aparecen en los cinco rótulos electrónicos que las acompañan, nos remiten a la sociedad del momento en que estas fotos fueron tomadas. El concepto de familia es así ampliado para abarcar a los españoles y al resto de la humanidad. Evidentemente, lo que ocurría en el mundo afectaba a los protagonistas de estas fotografías y a todos los que ya estábamos aquí.Pero en este caso no se trata sólo de documentar o conmemorar, o de hacer un análisis sociológico exhaustivo sobre la situación de la familia o del arte español en los últimos años del franquismo, ni de incidir nostálgicamente en unos años decisivos en nuestra propia historia personal. Lo que se pretende es colocar un punto de anclaje común en los recuerdos colectivos -la elección de éste ha sido accidental- para desde ahí estirar nuestra memoria hasta el presente. Nos daremos cuenta, si tenemos la paciencia de leer los diferentes textos, de que en treinta y cuatro años hemos cambiado mucho y no hemos cambiado nada. Vistas de lejos las líneas rojas de los rótulos se desplazan sin avanzar.

INTIMIDAD Y ARTE PÚBLICO

Si esta obra no es cínica ni impactante, si no se refiere a problemas políticos ni de ciudadanía, ni quiere cuestionar usos ni abusos, si resulta pesada, si va a contracorriente y reúne en su interior los conceptos más desprestigiados del arte actual: historicismo, sociologismo, retrato y literatura..., si por todo ello esta obra puede parecer intempestiva, más aún lo parecerá si pese a su situación en la vía pública pretende hablar de temas personales.

En pos de la objetividad el arte contemporáneo parece haber dejado también de lado, junto a lo subjetivo, todo recurso a la vida íntima. Parece improcedente, hoy, que una obra toque temas existenciales. Como si la vida interior de cada uno fuera asunto que para nada incumba a los demás, ni a la sociedad, ni al arte. Quizás sea eso lo que se nos induce a pensar, que estamos ya de vuelta de todo. Así, arrinconada la historia, proscrito lo personal, replegada la memoria, se crea un hueco que alguien se encargará de llenar vendiéndonos un móvil a través del cual gastar nuestro tiempo hablando horas y horas sobre lo que sucede mientras hablamos.

En contraste con el ajetreo y la prisa de la gran vía, en competencia con la seducción de la publicidad, en dirección contraria al arte del momento, se trata, finalmente, de una obra sobre el tiempo y sobre nosotros. Sobre el paso de. Sobre la sensación de sofoco, de que inútilmente nos agitamos y caducamos, breves vidas microscópicas que surgen y se esfuman sin que la apariencia de la textura final se altere. Poca cosa, levísimas vibraciones. Fijar una imagen en la corriente del tiempo no es sino formular el deseo de que algo tenga sentido.

Fernando Baena

 

 

 

 

 

 

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2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL (texto publicado)

 El Museo Peatonal es una institución itinerante dedicada a presentar exposiciones temporales en entornos urbanos. La colección del museo proviene de donaciones de aquellos que visitan, trabajan, o viven en los alrededores de la ubicación que el museo tenga en un momento determinado.

El interés de la institución es el de preservar la presencia de los peatones en un lugar determinado a través de una colección que se forma a medida que los donantes aportan objetos personales. El museo como tal, se materializa durante el ensamblaje de los artículos adquiridos. El proceso de donación es gratuito y los objetos donados son recolectados, inventariados, empacados y luego puestos en exhibición. Las transacciones toman lugar en la calle donde se ubica el museo, aprovechando el continuo flujo de caminantes que se desplazan de un lugar a otro de la ciudad. El personal de esta institución esta compuesto por artistas, quienes se presentan al público (vestidos con trajes azul marino y camisas blancas) fungiendo además los roles de curadores, guardianes del museo, museógrafos e instaladores. De esta forma, se examina la jeraquía laboral propia de las organizaciones culturales. Para recalcar su imagen institucional, El Museo Peatonal se vale de un texto y audio didáctico con el cual informa a los posibles donantes sobre su filosofía y la forma en la que ofrece sus servicios.

MISIÓN DEL MUSEO

“El Museo Peatonal es una institución itinirante dedicada a presentar exposiciones temporales en diferentes zonas de la ciudad. La colección del museo proviene de donaciones de gente como usted, aquellos que visitan, trabajan, o viven en los alrededores de la ubicación que el museo tenga en un momento determinado. El Museo Peatonal es la expresión física que refleja a traves de las donaciones, el espíritu del barrio en que se encuentra. El museo está actualmente aceptando donaciones para este espacio. Es por ello, que le invitamos a sumarse a este esfuerzo conjunto, contribuyendo con un objeto de su propiedad. Si desea mantener anonimato como donante, por favor solicítelo en el momento de su contribución. Para cualquier información adicional, favor de contactar al personal de la institución. Todos los objetos donados pasarán a ser propiedad del Museo Peatonal.Gracias por su cooperación”.

TRAYECTORIA DEL MUSEO PEATONAL

El Museo Peatonal, creado en el 2002, abrió sus puertas en la calle 42 de Nueva York, en el corazón de Times Square. El mismo año, la institución se trasladó por tres meses a la zona del desaparecido World Trade Center, como parte de Looking In, una muestra organizada por el Lower Manhattan Cultural Council. A principio del 2004, auspiciado por Longwood Art Gallery y el Bronx Council of the Arts, se estableció por dos meses en el condado del Bronx. Durante agosto y septiembre del 2004, The Passerby Museum/El Museo Peatonal, se trasladó a la Ciudad de México para presentarse en diferentes puntos la Ciudad Universitaria del la UNAM (Universidad Nacional Autónoma de México), apoyado por la Dirección de Artes Visuales de la UNAM y el MUCA Roma.

 

 

 

 

 

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2005. Compañía de Caracas. ESPACIO MÓVIL (2005.02 / trabajo de campo)

 INVESTIGACIONES

RECORRIDO AUTOBUSES DE LUNES A VIERNES HASTA EL 27 DE FEBRERO

LÍNEA 14De Plaza de Castilla a Atocha10.1811.5313.40De Atocha a Plaza de Castilla10.3812.1314.00

LÍNEA 459.4410.0410.4211.0211.2011.4112.1512.3512.5413.1413.4514.08

(Febrero 2005)

 

 

 

 

 

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2005. José Dávila. MIRADOR NÓMADA (registro visitas)

 

5.325 personas accedieron al andamio

 

 

 

 

 

 

 

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2005. José Dávila. MIRADOR NÓMADA (texto publicado)

 La idea de esta propuesta es que la intervención a la Casa de América no sea una obra primordialmente para ser observada, sino invertir esa relación y utilizar la obra para desde ella observar la ciudad de Madrid y contemplar los eventos de su cotidianeidad urbana.

La intención de este proyecto es la de reconocer y utilizar la fachada de la Casa de América como un sitio estratégico -de grandes cualidades- para observar uno de los puntos urbanos mas emblemáticos de la ciudad de Madrid, como es la Plaza de Cibeles, el paseo de Recoletos y Calle de Alcalá; desde una altura y puntos visuales que son normalmente poco accesibles.

Se propone la edificación temporal de una estructura de andamios (accesible y segura) para uso del público en general, que podrá desplazarse en los distintos niveles y volúmenes de la estructura.

El proyecto es una obra que activará la fachada de la Casa de América y el lugar mediante su función y su uso, modificando las relaciones pre-existentes de la ciudadanía con el sitio.

Ofrece y propone una manera diferente de volver a ver su ciudad y su arquitectura, una posibilidad de dialogar mas activamente con el paisaje urbano de Madrid.

Los andamios encubren y significan ciclos de actividad y cambio. Son espacios urbanos subutilizados, impermanentes, miradores nómadas que ofrecen por algún tiempo definido, vistas específicas de la ciudad que no se obtendrían de ninguna otra manera y pasan inadvertidas.

Una desapercibida característica general de las grandes ciudades en Europa es la cantidad de andamios que predominan en las calles, áreas completas de limbo que cubren una gran cantidad de edificios (muchas veces los mas emblemáticos o de mayor valor histórico).

A quienes pasan por los alrededores solo se les permite apreciar algo equivalente a la parte trasera de un espejo, convirtiéndolos así en lugares sin lugar. Un edificio rodeado de andamios es comúnmente un no-evento visual en el que el ojo cotidiano no percibe casi nada.

 

 

 

 

 

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2005. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (texto publicado: web)

 Casualmente he encontrado una caja de cartón rotulada : 1 ENERO 1971 AL 17 MARZO. Esta caja contiene cerca de 100 negativos en blanco y negro de fotografías presumiblemente realizadas por un anónimo fotógrafo comercial. Entre las imágenes existen algunas de familias en la pose típica que en aquellos años se requería para el carnet oficial de familia numerosa. Así posábamos en los años finales de la dictadura. ¿Algún parecido con nosotros, hoy?

Debajo de las habituales pancartas publicitarias del Círculo de Bellas Artes se colocarán otras cinco, cada una de ellas con la imagen de una de estas familias desconocidas. Contextualizando las imágenes, cinco rótulos electrónicos mostrarán textos referentes a aquella época.

 

 

 

 

 

 

 

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2004. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (texto publicado: libro)

 

AnécdotaCasualmente he encontrado una caja de cartón rotulada “1 ENERO 1971 AL 17 MARZO”, que contiene cerca de 100 negativos en blanco y negro presumiblemente realizados por algún fotógrafo comercial.  Entre las imágenes existen algunas de familias en la pose típica se requería para el carnet oficial de familia numerosa.

DescripciónDebajo de las habituales pancartas publicitarias situadas en la fachada del Círculo de Bellas Artes se instalan otras cinco pancartas, cada una de las cuales exhibe la imagen de una de estas familias desconocidas.  Bajo cada una de estas fotografías un display luminoso muestra textos referentes al año 1971, especialmente del período comprendido entre el 1 de enero al 17 de marzo:1.    Efemérides generales.2.    La  familia;3.    Arte en España en 19714.    El Círculo de Bellas Artes;5.    Noticias diarias actualizadas.

Imagen conmemorativa y documentalLa aparición de la fotografía dio el golpe de gracia a las pinturas de historia. El papel conmemorativo y documental de éstas fue sustituido entonces por el reportaje fotográfico más rápido y fidedigno. La Historia desaparece como tema de las obras de arte moderno - quizás El Guernica sea la última. El retrato es otro ámbito que la fotografía y los nuevos medios de registro ha arrebatado prácticamente a las “bellas artes” y si a veces sigue siendo considerado arte lo es dentro de estas modernas disciplinas.

El tema de la familia ha estado presente a lo largo de toda la historia del arte occidental. Baste con mencionar los bustos de antepasados romanos, las Sagradas Familias, las familias reales pintadas por Velázquez o Goya, las familias burguesas retratadas por los holandeses, las aristocráticas de Reynolds o las modernas de Hockney. Aunque las imágenes de Familias encontradas, puedan encuadrarse fácilmente en este tema, los textos que aparecen en los cinco rótulos electrónicos que las acompañan, nos remiten a la sociedad del momento en que estas fotos fueron tomadas. El concepto de familia es así ampliado para abarcar a los españoles y al resto de la humanidad. Evidentemente, lo que ocurría en el mundo afectaba a los protagonistas de estas fotografías y a todos los que ya estábamos aquí.

Pero en este caso no se trata sólo de documentar o conmemorar, o de hacer un análisis sociológico exhaustivo sobre la situación de la familia o del arte español en los últimos años del franquismo, ni de incidir nostálgicamente en unos años decisivos en nuestra propia historia personal. Lo que se pretende es colocar un punto de anclaje común en los recuerdos colectivos -la elección de éste ha sido accidental- para desde ahí estirar nuestra memoria hasta el presente. Nos daremos cuenta, si tenemos la paciencia de leer los diferentes textos, de que en treinta y cuatro años hemos cambiado mucho y no hemos cambiado nada. Vistas de lejos las líneas rojas de los rótulos se desplazan sin avanzar.

Fragmentos de los textos que se proyectan en los rótulos luminosos.

EFEMÉRIDES [1 Enero al 17 Marzo de 1971].    9 de enero– La Cámara de Comercio Americana Junior presenta a Elvis como uno de los 10 jóvenes norteamericanos más extraordinarios.

.    10 de enero– Fallece la diseñadora francesa Gabrielle "Cocó"  Chanel.

.    11 de enero– Se inaugura en Egipto la presa de Assuan,

.   12 de enero– La DIA informa que las fuerzas guatemaltecas habían “eliminado silenciosamente” a cientos de “terroristas y bandidos” en el campo.

.    13 de enero– 70 guerrilleros brasileños suben a un avión en Río de Janeiro y parten rumbo al Chile de Allende.

.    14 de enero– Se estrena Vente a Alemania, Pepe que fue vista por 2.078.570 espectadores.

.    15 de enero– Ejecución pública de Ernest Ouandié, lider del UPC (Camerún).

.    16 de enero– Nace el tenista español Sergi Bruguera,.

.    17 de enero– La visión de ETA VI Asamblea se impone, cuando un comando secuestra a un conocido industrial vasco cuya fábrica estaba en huelga.

ARTE EN ESPAÑA EN 1971.    Alexandre Cirici i Pellicer participa en la creación de la Asamblea de Catalunya por lo que fue encarcelado durante una semana.

.    Rafael Canogar gana el Gran Premio de la Bienal de Sao Paulo.

.    La Fundación Rodríguez Acosta convoca el XII Concurso-Exposición sobre el tema “La mujer”. Varios premios desde 100.000 a 25.000 pesetas.

.    Aparecen los primeros síntomas de la enfermedad que acabará con la vida de Juan Eduardo Cirlot. A finales de año es operado de un cáncer de páncreas.

.    Se dividen los fondos del Museo Nacional de Arte Moderno. La pintura del XIX es entregada al Museo del Prado. Para la pintura del XX se crea el Museo Español de Arte Contemporáneo en un edificio del arquitecto Jaime López de Asiaín situado en la Ciudad Universitaria.

.    Última edición del Salón Femenino de Arte Actual.

.    Se aprueba el proyecto para el Museo de Escultura al Aire Libre de Madrid. Por amistad con Eusebio Sempere, los autores o sus familiares donaron las obras.

LA FAMILIA ESPAÑOLA EN 1971.    El primer bebé nacido en Madrid en 1971 es niña. Pesó al nacer cuatro kilos y es hija de doña Amparo Paloma Ortiz y de don Francisco Barrado Mateo.

.    La mujer, al contraer matrimonio con un extranjero, pierde automáticamente la nacionalidad española y es considerada extranjera; se le extiende carta de residente y pierden eficacia legal sus estudios, no puede ser funcionaria y necesita permiso de trabajo.

.    El consejo de ministros del 8 de enero aprueba un decreto por el que se mejora la protección de la familia mediante un aumento del 25 % en las asignaciones mensuales: por esposa, 375 ptas.; por hijo, 250 ptas.; por contraer matrimonio, 6.000 ptas.; y por cada nuevo nacimiento, 3.000 ptas.

.    Tras 15 años de matrimonio, Manuel murió el día 5 de enero de 1971 a causa de las quemaduras que le produjo su esposa al arrojarle mientras dormía una olla de agua hirviendo en la que había añadido un producto corrosivo.

.    La familia española tiene como valores absolutos la indisolubilidad del matrimonio, la procreación del mayor número posible de hijos, el papel predominante del padre como cabeza de familia y el papel subordinado de las mujeres a las labores de reproducción biológica y doméstica.

EL CIRCULO DE BELLAS ARTES EN 1971.    Función extraordinaria en el Teatro BBAA para entregar las medallas de oro y las Minerva de Plata concedidas desde 1965. Fueron en total 38. Se estrenó un monólogo del Presidente del Círculo de Bellas Artes, Joaquín Calvo Sotelo, titulado “Pis”.

.    Se concede el premio Francisco Alcántara de 1971 al escultor Luis Montoya con la  obra “Cabeza”.

.    Se convoca el Premio al mejor cartel del año con una dotación única de 100.000 pesetas. Se declaró desierto.

.    Medalla de Oro del Círculo de Bellas Artes al billarista Avelino Rodríguez Rico.

.    En Marzo de 1971 se celebra una exposición y sesiones para niños y mayores sobre “La marioneta”, a cargo del colectivo de Peralta y Alcaráz.

.    Junio de 1971 el Círculo de Bellas Artes organiza una Corrida Goyesca dedicada íntegramente al toreo con rejones.

.    Del 12/04/1971 al 14/04/1971 se celebra en el Círculo de Bellas Artes el Campeonato de España de Billar Interclubs “A tres bandas”.

 

 

 

 

 

 

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2005. Compañía de Caracas. ESPACIO MÓVIL (texto publicado)

“...cuando pienso en algo, de hecho, pienso en otra cosa. No se puede pensar en algo más que pensando en otra cosa. Por ejemplo, usted ve un paisaje que es nuevo para usted, pero es nuevo para usted porque lo compara en el pensamiento con otro paisaje antiguo, que ya conoce."Jean-Luc Godard

 

Aludiendo a la cita de Godard que abre este proyecto, su intención es establecer un puente entre la ciudad intervenida, Madrid, y una ciudad latinoamericana, Caracas, a través de imágenes fotográficas a color colocadas en paradas de autobuses y en autobuses que cubren el eje de acción propuesto   en Madrid Abierto.

El proyecto Espacio móvil busca jugar con las acepciones de "circulación" y "movilidad" en sus sentidos urbano --transporte-- y mediático --circulación de información--, para crear una paradoja visual --un disfraz-- y reflexionar sobre "la ciudad" a través del desplazamiento y la presencia de una dentro de otra.

Ciudad moderna latinoamericana por excelencia, Caracas fue una promesa de "futuro" a partir de las grandes intervenciones urbanas y construcciones de los años 50, que reflejaban su bonanza económica. Cincuenta años después, en la actualidad, Caracas es una ciudad en permanente movimiento que sufre a diario pérdidas, tanto en su memoria espacial como en los conceptos urbanos y técnicos que sustentan su habitabilidad.

La apertura de Madrid permite, de una manera visual, hacer una conquista espacial a través de fotografías del centro de Caracas (imágenes actuales de sus calles, sus edificios y su transporte) y a la vez ahondar en el carácter público y las posibilidades críticas de los objetos urbanos (autobuses y paradas en nuestro caso), fuera de las instituciones oficiales y de los soportes convencionales del arte. Asimismo toman como antecedente conceptual la intervención pictórica sobre autobuses realizada por el artista venezolano Carlos Cruz-Diez en La Bienal de Artes Visuales celebrada en Porto Alegre en el año 1997.

La Compañía de Caracas surge del interés por lo urbano y de la necesidad de registrar los viejos y nuevos fenómenos que definen "la ciudad", con una especial atracción por nuestra ciudad de origen, la cual sufre una contradicción esencial y se define entre arcaísmos y novedades, entre lo rural y lo tecnológico, entre una permanente mutación y particularidades inmutables.

 

DESARROLLO

Cuando nos planteamos intervenir Madrid a través de paradas y autobuses lo hicimos como un juego que no pretende comparar ambas ciudades, sino permitir que una circule dentro de otra, hacer una reconquista simbólica del espacio, llamar suavemente la atención sobre la idea de diferencia. Nuestra intención es desu­bicar, no indicar, sentar las bases de un caos: pequeñas bases como pequeña es la intervención dentro de Ma­drid. Austera, como la misma idea, bastarda, bellaca, una ocupación que se desmantela en veinte días. Una estrategia que no se reconoce en la publicidad sino en su reverso; que no pretende ser sólo visual sino lograr una imagen de la alteridad al travestir unidades móvi­les y fijas de Madrid con fotografías de Caracas.

En Venezuela el interés por el hecho urbano funciona, por un lado, como forma de aprehender la tradición, la memoria, antes de que desaparezca, se transforme o se diluya dentro de una organicidad urbana que no para de reciclar y cambiar la biografía de las cosas. Por otro lado es un síntoma en busca de un diagnósti­co que nos permita asimilar el cambio permanente del territorio urbano.

Entre las primeras imágenes que tomamos para el proyecto Espacio móvil, en abril de 2004, y las últimas, en diciembre de 2004, Caracas ha sufrido cambios subrayados, no sólo en la visibilidad y movilidad de parte del tejido social, como la proliferación de buhoneros (vendedores callejeros) y militares, sino también en su infraestructura urbana, que se hace evi­dente en la desaparición de esculturas públicas (por razones ideológicas, económicas, de mantenimiento), en el incremento del muralismo político-popular y en el deterioro de iconos arquitectónicos como el Centro Simón Bolívar o las torres de Parque Central.

En Caracas el espacio se moviliza: el privado al terri­torio público, lo público se cierra al paseante que con­quista los pasillos techados. Se instauran el cambio y el desplazamiento como tradición: una tradición que enmarca una modernidad que se mueve entre su pre­cocidad y su progeria.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Colectivo Tercerunquinto. S/T (texto publicado)

 Este proyecto consiste en tomar un elemento del entorno urbano, en este caso las cajas de metal dispuestas en algunas zonas de la ciudad y que generalmente son utilizadas por las compañías telefónicas.

La intención es tomar este elemento y realizar una serie que puede constará de 15 piezas más realizadas en la misma escala y siguiendo el mismo diseño, ubicándolas en el área contigua a donde están situadas originalmente un par de estas cajas.

Irrumpiendo en el sistema peatonal del Paseo de la Castellana para hacer presente un elemento anónimo en el diseño urbano, este proyecto busca medir las posibilidades escultóricas de estos elementos volcándolos sobre el mismo diseño que lo contiene provocando una interrupción en este sistema de orden urbano.

 

 

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (imágenes)

2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (imágenes)

 

         

         

          

         

 

 

 

 

 

 

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2005. Raimond Chaves. EL RÍO, LAS COSAS QUE PASAN (imágenes + material físico)

2005. Raimond Chaves. EL RÍO, LAS COSAS QUE PASAN (imágenes + material físico)

* EJEMPLAR FÍSICO DISPONIBLE * VER PDF ADJUNTO

MATERIAL: papelUNIDADES: 2 MEDIDAS: 173'5 x 120 cm

 

   

      

       

       

       

Imágenes de los muppis en distintas localizaciones en Madrid + vídeos proyectados en Canal Metro, en las pantallas del  Metro de Madrid.

 

 

 

 

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2005. Simon Greenan + Christopher Sperandio. SOY MADRID (imágenes + material físico)

2005. Simon Greenan + Christopher Sperandio. SOY MADRID (imágenes + material físico)

PUBLICACIONES EN EL DIARIO EL MUNDO

* EJEMPLARES FÍSICOS DISPONIBLES PARA CONSULTA * VER DIFUSIÓN / IMPRESA

       

       

       

 

MUPPIS

* EJEMPLARES FÍSICOS DISPONIBLES MATERIAL: papelUNIDADES: 2 por imagenMEDIDAS: 173'5 x 120 cm

    

       

 

FOTOGRAFÍAS DE ALGUNAS UBICACIONES

    

              

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Simon Greenan + Christopher Sperandio. SOY MADRID (documentación visual / trabajos relacionados)

2005. Simon Greenan + Christopher Sperandio. SOY MADRID (documentación visual / trabajos relacionados)

 

 TRABAJOS RELACIONADOS

Muestra de un colaboración reciente de Grennan and Sperandio con jóvenes en forma de publicación en the Battle and Rye Observer.

Para más información visita www.kartoonkings.com

 

 

 

 

 

 

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2005. Simon Greenan + Christopher Sperandio. THE BATTLE AND RYE OBSERVER

2005. Simon Greenan + Christopher Sperandio. THE BATTLE AND RYE OBSERVER

 

Muestra de un colaboración reciente de Grennan and Sperandio con jóvenes en forma de publicación en the Battle and Rye Observer.

Para más información visita www.kartoonkings.com

 

 

 

 

 

 

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2005. Simon Greenan + Christopher Sperandio. SOY MADRID (documentación teórica)

 Todo el mundo tiene fuertes sentimientos sobre el lugar donde reside, pero lo que resulta exótico para el turista puede ser algo normal o incluso aburrido para sus habitantes. De cualquier modo, el turismo puede vigorizar la economía local, y se puede despertar un nuevo interés hacia un mismo monumento histórico cuando es visto a través de los ojos del visitante. Y los acontecimientos mundiales y las diferencias políticas dejan de ser importantes en comparación a una cuestión como... ¿cuál es el mejor restaurante del Paseo del Prado?

Desde la información para turistas a las diatribas políticas, SOY MADRID se convertirá en una buena plataforma de colaboración entre los madrileños y los artistas-turistas Grennan y Sperandio.

A través de anuncios en periódicos, el boca a boca y una web específica, soymadrid.com, Grennan y Sperandio invitan a los madrileños a que les cuenten sus historias de la ciudad. Ambos artistas convertirán las historias seleccionadas en tiras de cómic llenas de color y brillo, escritas en español e inglés.

Políticas o despreocupadas, serias o frívolas, divertidas o misteriosas, estas intervenciones darán la oportunidad, tanto a los madrileños como a los visitantes, de reconsiderar algunas cuestiones conflictivas como las nociones de identidad local, nacionalismo, política y turismo.

Los cómics resultantes se reproducirán en distintos medios, como posters, tiras en periódicos o a través de la web. El aspecto más importante del proyecto SOY MADRID es la colaboración con un periódico local, ya que las historias para el proyecto se solicitarán desde el mismo y las tiras seleccionadas se imprimirán en ese periódico también.

TÉCNICA NARRATIVA

Grennan y Sperando establecerán una atractiva y eficiente web (SoyMadrid.com), completa con foro y todo. Tras la creación de la web, y con asistencia mínima por parte de los organizadores, Sperandio visitará Madrid y solicitará historias de gente de todo tipo. Antes o durante la visita, se buscará el apoyo de un periódico local. Este diario dirigirá al público a SoyMadrid.com. De entrevistas personales y repuestas en la web, Grennan y Sperandio realizarán veintiún tiras de cómic. Durante el lanzamiento del proyecto, Grennan y Sperandio vigilarán cómo siete de las tiras convertidas en cartel son legalmente pegadas por las calles. Siete tiras serán publicadas en serie durante varias semanas con la colaboración de un periódico madrileño, y las siete restantes estarán accesibles en la web SOYMADRID, junto con un archivo del proyecto y un foro en que los visitantes puedan interactuar de modo abierto

 

 

 

 

 

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2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (postales)

2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (postales)

 

    

Yolanda

 

              

Bárbara

 

    

Emily

 

    

Ana

 

    

Marta

 

    

Dagmar

** MATERIAL FÍSICO DISPONIBLE PARA CONSULTA

 

 

 

 

 

f05inmc0571, f05inmc0572, f05inmc0574, f05inmc0575, f05inmc0576, f05inmc0577

2005. Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (documentación técnica)

PROCEDIMIENTO

1. Encontrar 10 ex-habitantes de Madrid que estén en Europa.2. Entrevistarlos telefónicamente o por e-mail con una misma serie de preguntas.3. Analizar las respuestas y construir un episodio para cada uno de los 10 taxis en colaboración con un escritor y un programador de sonido.4. Transformar y editar el material encontrado de acuerdo con nuestro criterio artístico para crear 10 mini-instalaciones.5. Crear las instalaciones usando sonido, lenguaje, música, olores, objetos e interacción con los taxistas.6. Ensayar con los taxistas.

CUÁNDO

Sep-nov 2004: entrevistas, primer viaje a Madrid: contactar con taxistas, contratación de actores para grabaciones de sonido, escritor, traductor y programador de sonidoDic 2004: diseñar episodiosEne 2005: grabaciones sonoras/postproducciónEne/Feb 2005: segundo viaje a Madrid. Instalación y ensayos, dos semanas antes de la inauguración

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Óscar Lloveras. S/T (imágenes)

2005. Óscar Lloveras. S/T (imágenes)

 

                  

          

          

 

 

 

 

 

 

 

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Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (documentación teórica)

Rebekka Reich + Anne Lorenz. TAXI MADRID (documentación teórica)

 Retornar a un lugar en el que estuvimos en el pasado es posible, pero retornar a un momento del pasado, lamentablemente no lo es.Dr. P. J . ZWART “Het Mysterie Tijd”

QUÉ

Taxi Madrid es una intervención pública móvil que trata asuntos relacionados con la percepción y la lógica de la memoria. Diez taxis equipados con historias, sonidos, objetos, olores y otros elementos harán carrera por el eje del Paseo de la Castellana, Paseo del Prado mientras dure Madrid Abierto, transportando a sus pasajeros hacia una visión y perspectiva distinta de la ciudad: La del ex-patriota.

PORQUÉ

Habiendo vivido nosotros mismos en Madrid, hace 10 y 14 años respectivamente, nos hemos interesado por el funcionamiento de nuestra memoria del lugar. ¿Qué cosas siguen frescas en la memoria? ¿Acaso son los lugares relacionados con eventos, olores o colores, los ambientes?

Una mezcla de historias y descripciones vinieron a nuestra mente, y al compararlas con el estado actual de la ciudad surge un lapso entre la realidad y el recuerdo.

OBJETIVO

Estamos interesados en la visión de Madrid que tienen los forasteros* y cómo al enfrentar su visión con la de otras personas, nuestra propia percepción puede verse modificada. El objetivo consiste en pillar a los habitantes de Madrid de improviso, sin estar preparados y abducirlos durante un rato de sus asuntos cotidianos.

TAXI

Un taxi no es sólo una forma de transporte sino un lugar privado al que alguien accede durante un tiempo: ‘un espacio intermedio’, un ‘tiempo muerto’. Como en el cine, no hay forma de escapar a no ser que paremos el coche, y, por tanto sirve como un buen soporte para realizar una intervención pública. Para Taxi Madrid usamos este espacio y tiempo confinado para enfrentar al pasajero con una realidad alternativa.

CÓMO

*Al entrevistar a 10 antiguos residentes de Madrid, que ahora viven en otras ciudades de Europa, queremos crear 10 taxis dedicados a los recuerdos de estas personas.

Los pasajeros no saben que se van a subir a un taxi relacionado con un proyecto artístico, pero se darán cuenta al montar, de que algo es diferente a un típico viaje en taxi. A lo mejor hay un rancio olor a colonia y una entrada para la ópera de 1960 en el asiento trasero.

De repente, la música de esa misma ópera empieza a sonar en la radio y de la parte trasera surge la voz de una señora relatando los pensamientos que tenía cuando paseaba por el Paseo de Recoletos una noche, y un exhibicionista vino corriendo hacia ella…

Cuando pague por la carrera el pasajero recibirá una factura con la siguiente información:

- El nombre de la persona que ha contado la historia

- El lugar donde vive actualmente

- La fecha en que dejó Madrid

PÚBLICO

De este modo, Taxi Madrid quiere convertirse en un asunto de conversación para el público (especializado o general) mientras dure Madrid Abierto. El proyecto tiene un sentido misterioso o mitológico ya que subir a dos de los taxis en cuestión es muy poco probable y para muchos miembros del público la experiencia será inesperada.

El recuerdo del ex-patriota se convierte en parte del presente vivido por un usuario de taxi en Madrid y por tanto pasa a formar parte de sus propios recuerdos.

 

 

 

 

 

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2005 / 2005.02-03. NEO2. Instrucciones para crear tu programa de mano de Madrid Abierto

2005 / 2005.02-03. NEO2. Instrucciones para crear tu programa de mano de Madrid Abierto

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05dima3331

2005 / 2005.02.02. NEO2. Madrid Abierto 05

2005 / 2005.02.02. NEO2. Madrid Abierto 05

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05dima0668

2005 / 2005.02.28. CUT. Arte por y para el público

2005 / 2005.02.28. CUT. Arte por y para el público

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2005. María Alos + Nicolás Dumit. EL MUSEO PEATONAL (imágenes)

2005. María Alos + Nicolás Dumit. EL MUSEO PEATONAL (imágenes)

 

       

       

Fotografías: Alfonso Herranz

 

     

      

     

      

      

          

          

          

Fotografías: cortesía de los artistas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Compañía Caracas. ESPACIO MÓVIL (documentación visual)

2005. Compañía Caracas. ESPACIO MÓVIL (documentación visual)

 

          

                    

                   

                   

                    

 

 

 

 

 

 

 

05inib0493

2005. Raimond Chaves. EL RÍO. (2005.01 / documentación visual)

2005. Raimond Chaves. EL RÍO. (2005.01 / documentación visual)

 

 

             

De una hay dos versiones. Puestos a elegir prefiero Cabecera a El Río. Las fichas técnicas irían tal que así: "El Río, las cosas que pasan" Periódico cartel para mobiliario urbano -boceto de trabajo- Raimond Chaves, Lima 2005 "El Río, las cosas que pasan" Cabecera del periódico cartel para mobiliario urbano Raimond Chaves, Lima 2005 Víctor Jara está contento "El Río las cosas que pasan" Emisiones para Canal Metro Mosaico de imágenes de video Raimond Chaves, Lima 2005 La url finalmente es:www.lascosasquepasan.net En un par de días estrá activa aunque sólo con un pagina de binevenida. El lanzamiento oficial será el día 3

 

(Enero 2005)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05inib0504, 05intb0505

2005. Colectivo Tercerunquinto. S/T. (rectificación proyecto / 2004.12 / documentación visual + técnica)

2005. Colectivo Tercerunquinto. S/T. (rectificación proyecto / 2004.12 / documentación visual + técnica)

 

          

Sin tìtuloConcreto y metalMedidas variables

(Diciembre 2004)

 

 

 

 

 

 

05inib0491, 05intb0489

2005 / 2005.02.14. ABC. Metrópolis

2005 / 2005.02.14. ABC. Metrópolis

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05dima0648

2005 / 2005.02.12. ABC CULTURAL. Madrid me mata

2005 / 2005.02.12. ABC CULTURAL. Madrid me mata

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05dima0645

2005 / 2005.02.11. DIARIO MÁLAGA. Arco, el espectáculo de lo plástico

2005 / 2005.02.11. DIARIO MÁLAGA. Arco, el espectáculo de lo plástico

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05dima0641

2005 / 2005.02.10. ABC DE ARCO. Entrevista a Ramon Parramon (Ramon Parramon)

2005 / 2005.02.10. ABC DE ARCO. Entrevista a Ramon Parramon (Ramon Parramon)

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2005. José Dávila. MIRADOR NÓMADA (imágenes)

2005. José Dávila. MIRADOR NÓMADA (imágenes)

 

                 

                 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005 / 2005.02. EXIT EXPRESS. México en Madrid

2005 / 2005.02. EXIT EXPRESS. México en Madrid

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Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (imágenes)

Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (imágenes)

 

          

                  

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (imágenes)

2005. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (imágenes)

 

         

         

                

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Compañía Caracas. ESPACIO MÓVIL (imágenes)

2005. Compañía Caracas. ESPACIO MÓVIL (imágenes)

                

                

                

 

 

 

 

 

 

 

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2005 / 2005.02.10. EL CULTURAL. Madrid Abierto: escaparate acotado

2005 / 2005.02.10. EL CULTURAL. Madrid Abierto: escaparate acotado

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2005 / 2005.02.04. SUR. Lo más nuevo

2005 / 2005.02.04. SUR. Lo más nuevo

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2005 / 2005.02.04. EL PAÍS DE LAS TENTACIONES. Arco para mirones

2005 / 2005.02.04. EL PAÍS DE LAS TENTACIONES. Arco para mirones

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2005 / 2005.02.04. METRÓPOLI. Arco descubre México

2005 / 2005.02.04. METRÓPOLI. Arco descubre México

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2005 / 2005.02.04. ABC GUIA DE MADRID. Mercados fictícios

2005 / 2005.02.04. ABC GUIA DE MADRID. Mercados fictícios

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2005 / 2005.02.01. VOGUE. Arte latino

2005 / 2005.02.01. VOGUE. Arte latino

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2005 / 2005.02.01. VANIDAD. Abre los ojos

2005 / 2005.02.01. VANIDAD. Abre los ojos

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2005 / 2005.02.01. NEO2. Madrid Abierto 05. Editorial

2005 / 2005.02.01. NEO2. Madrid Abierto 05. Editorial

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05dima0605

2005 / 2005.02.01. LOS LUNES.COM. Los lunes de La Fábrica

2005 / 2005.02.01. LOS LUNES.COM. Los lunes de La Fábrica

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05dima0604

2005 / 2005.02.01. ELLE. El arte se pasea

2005 / 2005.02.01. ELLE. El arte se pasea

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2005 / 2005.02. MEXICO EN ARCO 08. Madrid Abierto

2005 / 2005.02. MEXICO EN ARCO 08. Madrid Abierto

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2005 / 2005.01.31. SHANGAY EXPRESS. Arco´05

2005 / 2005.01.31. SHANGAY EXPRESS. Arco´05

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2005 / 2005.01.31. GALA. Madrid Abierto

2005 / 2005.01.31. GALA. Madrid Abierto

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2005 / 2005.01.29. DIARIO DE TARRAGONA. El arte contemporáneo invade la capital (Arco)

2005 / 2005.01.29. DIARIO DE TARRAGONA. El arte contemporáneo invade la capital (Arco)

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2005 / 2005.01.25. NYARTS. MADRID ABIERTO, 2005: Transforming Madrid

2005 / 2005.01.25. NYARTS. MADRID ABIERTO, 2005: Transforming Madrid

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2005 / 2005.01. NYARTS. Madrid Abierto

2005 / 2005.01. NYARTS. Madrid Abierto

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2005. Raimond Chaves. EL RIO, LAS COSAS QUE PASAN (documentación visual / trabajo relacionado)

2005. Raimond Chaves. EL RIO, LAS COSAS QUE PASAN (documentación visual / trabajo relacionado)

Soporte para lectura pública de L'UnitàModena, Italia 2003

Hangueando en el Barrio de Venecia, Bogotá, Colombia, abril -mayo 2003     Hangueando en el Cerro, Naranjito, Puerto Rico, octubre de 2002

 

       

Hangueando, periódico con patas nº 1,2,3

 

 

 

 

 

 

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2005. Raimond Chaves. HANGUEANDO, 2002-03

2005. Raimond Chaves. HANGUEANDO, 2002-03

Soporte para lectura pública de L'UnitàModena, Italia 2003

Hangueando en el Barrio de Venecia, Bogotá, Colombia, abril -mayo 2003     Hangueando en el Cerro, Naranjito, Puerto Rico, octubre de 2002

 

       

Hangueando, periódico con patas nº 1,2,3

 

 

 

 

 

 

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2005. Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (vídeo)

 

  

VÍDEO-PROYECCIÓN DEL REPORTAJE FILMADO EN LA HABANA

La obra funciona al situar dos videocámaras con diferentes movimientos de ángulos, manipuladas por tres fotógrafos que se moverán constantemente, en las áreas abiertas del museo grabando una serie de situaciones (B/W) que luego se retransmitirán sobre una de las caras de una pantalla, previamente editadas, para reconstruir el environment del sitio. Simultáneamente sobre la otra cara de la misma pantalla, se proyectará -sólo en horas puntuales- el reportaje filmado en La Habana, logrando el contrapunto temporal entre ambos sistemas de vigilancia.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL (documentación técnica)

 DESCRIPCIÓN DEL SISTEMA DE MONTAJE Y NECESIDADES TÉCNICAS

El Museo Peatonal requiere de un espacio tipo vitrina con acceso a la calle, localizado en una zona pública o comercial con alto tráfico peatonal. Las dimensiones de la vitrina pueden ser flexibles (preferentemente del tamaño de un escaparate de tienda) ya que parte de la filosofía de la institución es amoldarse al espacio en que se inserta dentro del contexto ya existente.

El interior de la vitrina será configurado a manera de “white box”, emulando el interior blanco de una galería de arte.

En la parte exterior de la vitrina se instalará el logo y la filosofia del museo, fabricados en vinil adhesivo, facilmente removible. El audio (con el mismo texto) será amplificado hacia el exterior por medio de dos bocinas de computadoras conectadas a un CD-player, localizado dentro del espacio. Por seguridad, estas bocinas podrán removerse durante las horas que el museo no esté en operación.

PRODUCCIÓN Y MONTAJE

Formularios de donación foliados con hoja de carbón (2000 hojas)1000 bolsitas de plástico (ziplock) tamaño sandwich1000 tachuelas de corcho1000 etiquetas chicas para impresión laserCD PlayerBocinasLetreros en vinil2 UniformesTintorería para uniformesPintura y otros materiales de construcciónCables eléctricosAsistentes de trabajoInstalaciónHabilitación del espacio

 

 

 

 

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2005. María Alos + Nicolás Dumit. MUSEO PEATONAL (documentación teórica)

 

FILOSOFÍA DE UNA ORGANIZACIÓN NÓMADA

El Museo Peatonal es una institución itinirante dedicada a presentar exposiciones temporales en diferentes zonas de la ciudad de Nueva York y en otros entornos urbanos dentro y fuera de de los Estados Unidos. La colección del museo proviene de donaciones de aquellos que visitan, trabajan, o viven en los alrededores de la ubicación que el museo tenga en un momento determinado.

FORMATO

Intervención interactiva/instalación tejida en el en entorno urbano:

Esta institución funciona como una intervención/instalación de carácter específico que utiliza como “escenario” lugares localizados en zonas peatonales, altamente transitadas; idealmente espacios en edificios con acceso a la calle, localizados en zonas públicas y/o comerciales dentro de la ciudad. El interés de la institución es el de preservar la presencia de los peatones en un lugar determinado a través de una colección que se forma a medida que los donantes aportan los mas disimeles objetos personales, souvenirs y reliquias. El museo como tal se materializa conjutamente con el objetivo del proyecto, durante el ensamblaje de los artículos adquiridos. El proceso de donación es gratuito y los objetos donados son recolectados, clasificados, empacados y luego puestos en exhibición. Las transacciones toman lugar en la calle donde se ubica el museo, aprovechando el contínuo flujo de caminantes que se desplazan de un lugar a otro de la ciudad. El personal de esta institución esta compuesto por los propios artista, quienes se presentan al público (vestidos con trajes azul marino y camisas blancas) fungiendo además, el rol de comisarios, guardianes del museo, museógrafos e instaladores. De esta forma, se examina la jeraquía laboral propia de las organizaciones culturales.

Para recalcar su imagen institucional, el museo peatonal se vale de un texto y audio educativo con el cual informa a los posibles donantes sobre su filosofía y las forma en la que ofrece sus servicios.

TRANSCRIPCIÓN DEL AUDIO / TEXTO

“El Museo Peatonal es una institución itinirante dedicada a presentar exposiciones temporales en diferentes zonas de la ciudad. La colección del museo proviene de donaciones de gente como usted, aquellos que visitan, trabajan, o viven en los alrededores de la ubicación que el museo tenga en un momento determinado. El Museo Peatonal es la expresión física que refleja a traves de las donaciones, el espíritu del barrio en que se encuentra.

El museo está actualmente aceptando donaciones para este espacio. Es por ello, que le invitamos a sumarse a este esfuerzo conjunto, contribuyendo con un objeto de su propiedad. Si desea mantener anonimato como donante, por favor solicítelo en el momento de su contribución. Para cualquier información adicional, favor de contactar al personal de la institución. Todos los objetos donados pasarán a ser propiedad del Museo Peatonal. Gracias por su cooperación”.

RUTA ABIERTA DE EL MUSEO PEATONAL

En el 2001 el Museo Peatonal abre sus puertas en la concurrida calle 42 de la ciudad de Nueva York, en el corazón de Times Square, invitado por la organización Chashama. El mismo año, la institución se traslada por tres meses a la zona del desparecido World Trade Center, como parte de Looking In, una muestra organizada por el Lower Manhattan Cultural Council. A principio del 2004, auspiciado por Longwood Art Gallery y el Bronx Council of the Arts, el Museo Peatonal se establece por tres meses en el condado del Bronx.  Actualmente la institución está en proceso de trasladarse temporamente a la Ciudad de México. Invitado por el MUCA Roma, El Museo Peatonal se instalará en la Ciudad Universitaria (UNAM) por un mes.

Esperamos tener la oportunidad de continuar nuestro itinerario hacia otras ciudades, incluyendo a Madrid, bajo el formato de Madrid Abierto, aprovechando el flujo de visitantes de la feria de arte ARCO 2005.

 

 

 

 

 

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2005. José Dávila. MIRADOR NÓMADA (documentación teórica)

 La idea de esta propuesta es que la intervención a la Casa de América no sea una obra primordialmente para ser observada, sino invertir esa relación y utilizar la obra para desde ella observar la cuidad de Madrid y contemplar los eventos de su cotidianeidad urbana.

La intención de este proyecto es la de reconocer y utilizar la fachada de la Casa de América como un sitio estratégico -de grandes cualidades- para observar uno de los puntos urbanos mas emblemáticos de la ciudad de Madrid, como es la Plaza de Cibeles, el paseo de Recoletos y Calle de Alcalá; desde una altura y puntos visuales que son normalmente poco accesibles.

Se propone la edificación temporal de una estructura de andamios (accesible y segura) para uso del público en general, que podrá desplazarse en los distintos niveles y volúmenes de la estructura.

El proyecto es una obra que activará la fachada de la Casa de América y el lugar mediante su función y su uso, modificando las relaciones pre-existentes de la ciudadanía con el sitio. Ofrece y propone una manera diferente de volver a ver su ciudad y su arquitectura, una posibilidad de dialogar mas activamente con el paisaje urbano de Madrid.Los andamios encubren y significan ciclos de actividad y cambio. Son espacios urbanos subutilizados, impermanentes, miradores nómadas que ofrecen por algún tiempo definido, vistas específicas de la ciudad que no se obtendrían de ninguna otra manera y pasan inadvertidas.Una desapercibida característica general de las grandes ciudades en Europa es la cantidad de andamios que predominan en las calles, áreas completas de limbo que cubren una gran cantidad de edificios (muchas veces los mas emblemáticos o de mayor valor histórico). A quienes pasan por los alrededores solo se les permite apreciar algo equivalente a la parte trasera de un espejo, convirtiéndolos así en lugares sin lugar. Un edificio rodeado de andamios es comúnmente un no-evento visual en el que el ojo cotidiano no percibe casi nada.

La estrategia de producción de esta obra es atenta a la naturaleza del concurso y su exhibición; los materiales que la componen se “alquilan”, es una obra de arte solo y mediante la función que cumple y las experiencias que surgen de ella. Es el resultado de un reciclaje de productos de consumo, al terminar “Madrid abierto” no habrá ningún material de desperdicio, los andamios se desmontaran y volverán a servir para sus fines ordinarios. Considero esta obra un evento que permite ciertas experiencias visuales, auditivas y fenomenológicas, mas que una escultura de características materiales, definidas y permanentes.

Formalmente la estética de la obra obedecerá y será guiada por los sistemas constructivos estándar de edificación y montaje de andamios en general.Formada por un grupo de volúmenes a diferentes alturas y cubiertos con mallas de diferentes colores.

 

 

 

 

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2005. José Dávila. MIRADOR NÓMADA (documentación técnica)

 

Técnicamente la estructura se edificará con un sistema de andamiaje tubular metálico, (que ofrece gran rapidez para montaje y desmontaje) compuesto por marcos, diagonales, mástiles, barandillas y rodapiés, sujetada por anclajes, grapas y ménsulas. Las escaleras de acceso y movimiento dentro de la estructura pueden ser metálicas o de madera y las plataformas serían de aluminio o acero, probablemente cubiertas por madera de pino al natural.

Los volúmenes serían cubiertos por malla plástica perforada, que se utiliza comercialmente para este uso en andamios.

 

 

 

 

 

 

 

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2005. José Dávila. MIRADOR NÓMADA (documentación visual)

2005. José Dávila. MIRADOR NÓMADA (documentación visual)

 

ESTUDIOS PRELIMINARES. Bocetos para la propuesta de la estructura de andamios.

     

 

Propuesta: Vista volumétrica de la estructura de andamios en la cual el público puede transitar y observar la ciudad.

 

TRABAJOS RELACIONADOS

Vista exterior e interior de un proyecto similar realiza-do en el pasado para el Camden Arts Centre en Londres, 2001 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (ubicación propuesta)

2005. Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (ubicación propuesta)

 

 ESPACIO A INTERVENIR

Museo de las Esculturas al Aire Libre de la Castellana (paso peatonal bajo el puente).

    

Zona Vigilada replantea el contrapunteo entre dos espacios culturales específicos, desde la visión del acoso como evento controlador de nuestros actos sean privados o públicos. El primer espacio seleccionado, es el Museo de las Esculturas…; el segundo espacio es un reportaje filmado en Cuba, para este proyecto. Que cuestione la vigilancia - desde testimonios personales, imágenes de archivo e imágenes tomadas con cámaras ocultas - como medio de soporte y persuasión para mantener el poder. De ahí mi interés por recontextualizar dentro del primer espacio, esta estrategia de sobre vivencia del status como una “pieza museable”.

 

 

 

 

 

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2005. Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (documentación técnica + visual)

2005. Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (documentación técnica + visual)

 

DESCRIPCIÓN MONTAJE

Construir una pantalla con salida de sonido entre las dos columnas localizadas en el centro del separador de vías - que queda justo debajo del puente - ruta de mayor tráfico peatonal del sitio.

Las dimensiones de la pantalla serán de 200cm x 450cm. Me interesa montar una pantalla de material sintético fuerte, cogida a las columnas con tubos (como tubos de andamios).

Colocar dos vídeos proyectores, frente a cada cara de la pantalla. Uno proyectará las imágenes del primer espacio (B/W) y el otro las imágenes del segundo espacio (full color).

Las cámaras se moverán por diferentes ángulos del Museo de las Esculturas y sobre el puente, conectadas a una computadora (ubicada también en áreas del museo) y a uno de los vídeo proyectores.

 

NECESIDADES TÉCNICAS

- Instalar una pantalla con dimensiones de acuerdo al espacio y salida de sonido.

- Instalar 2 vídeo proyectores con accesorios, uno de los cuales debe estar conectado a un reproductor de DVD; el otro para conectar desde el ordenador.

- Cables para conectar las cámaras, los vídeos proyectores y el ordenador.

 

 

 

 

 

 

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2005. Raimond Chaves. EL RIO, LAS COSAS QUE PASAN (vídeos Canal Metro)

 

Para las emisiones de canal Metro “El Río, las cosas que pasan” presentaba sencillas animaciones a partir de dibujos e imágenes con la incorporación de breves líneas de texto y con un uso muy comedido del sonido. El contenido de las animaciones tuvo un registro similar al del póster pero haciendo énfasis en su vertiente más absurda presentando como noticia aquello que se supone no lo es.

                      

                       

                        

                        

                        

                        

 

 

 

 

 

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2005. Henry Eric Hernández García. ZONA VIGILADA (documentación teórica)

 

AutorHenry Eric. 2004/05.

ColaboraciónDull Janiell, editor de cine (cubano residente en Madrid).Laura Orizaola, fotógrafa (española).

DESCRIPCIÓNPropongo este proyecto, resguardando una de las premisas fundamentales de la poética de mi obra, en cuanto a realizar art interventions en recintos que he llamado ghettos culturales: espacios individuales o colectivos construidos por una  ideología determinada, en una época determinada y luego transformados hasta quedar en el olvido o sumergidos en la decadencia cultural -entiéndase ideológica, económica, social-

La obra funciona al situar dos videocámaras con diferentes movimientos de ángulos, manipuladas por tres fotógrafos que se moverán constantemente, en las áreas abiertas del museo transmitiendo las imágenes en tiempo real (B/W) sobre una de las caras de una pantalla y editándolas al momento, para reconstruir el environment del sitio. Simultáneamente sobre la otra cara de la misma pantalla, se proyectará - sólo durante el ciclo de tiempo de las Horas Puntas - el reportaje filmado en La Habana (en tres partes / sonido / full color); logrando el contrapunteo temporal entre ambos sistemas de vigilancia.

El proyecto incluye además el diseño y la edición de un Cartel que será distribuido por toda la ciudad anunciando la intervención: El Museo de las Esculturas al Aire Libre/presenta /ZONA VIGILADA/a film by henry eric.

 

 

 

 

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2005. Fernando Baena. FAMILIAS ENCONTRADAS (documentación teórica)

DESCRIPCIÓN

Casualmente he encontrado una caja de cartón rotulada: 1 ENERO 1971 AL 17 MARZO. Esta caja contiene cerca de 100 negativos en blanco y negro de fotografías presumiblemente realizadas por un anónimo fotógrafo comercial,. Entre las imágenes existen algunas de familias en la pose típica que en aquellos años se requería para el carnet oficial de familia numerosa.

Habrán pasado 34 años; yo cumplía 9. Así posábamos en los años finales de la dictadura. ¿Algún parecido con nosotros hoy?

La obra que planteo consiste en la colocación de 5 pancartas conteniendo cada una de ellas la imagen de una de estas familias desconocidas. Cada pancarta medirá dos por tres metros y será colocada debajo de las habituales pancartas publicitarias del Círculo de Bellas Artes como indica el boceto adjunto. El sistema de montaje será similar al utilizado en las pancartas que actualmente se exponen.

Debajo y contextualizando las imágenes, 5 rótulos electrónicos de un metro mostrarán textos referentes a:1.    Efemérides generales del período comprendido entre el 1 de enero al 17 de marzo de 1971;2.    Noticias aparecidas sobre el tema de la familia en las mismas fechas;3.    Arte en España en aquella época;4.    El Círculo de Bellas Artes en el período comprendido entre el 1 de enero al 17 de marzo de 1971;5.    Noticias diarias actualizadas.

REFERENCIAS

1 de enero de 1971.- Nacionalización de la Banca privada en Chile.2 de enero de 1971.- Nace Cesáreo García Rodicio, Casado. Carnet de Conducir: B1 (Año 1989) e-mail: Esta dirección de correo electrónico está siendo protegida contra los robots de spam. Necesita tener JavaScript habilitado para poder verlo. Teléfono: 687 9111213 de enero de 1971.- Mueren 66 personas en Glasgow al ceder una barandilla del estadio del "Celtic" por la presión de los espectadores. 4 de enero de 1971,- Nace Irina Melitopol. Altura 161 cm. Peso: 69 Kg. Color del pelo: Oro. Color de los ojos: Azules. Soltera. Sueña con tener una familia fuerte, amistosa y feliz. Busca a su amor, que tenga entre 35 y 50 años, que sea alegre, inteligente, bueno, estable y vigoroso.5 de enero de 1971,- Nace Marilyn Manson en Canton, Ohio.6 de enero de 1971.- Jesús Fernández Santos, premio Nadal con "Libro de la Memoria de las Cosas".7 de enero de 1977.- Nace en Valladolid la Guardia Civil Eva María Martín Martínez.8 de enero de 1971.- Nace Óscar Vives Martínez. Programador y  Grafista de la empresa Positive Soft.9 de enero de 1971.- La Cámara de Comercio Americana Junior presenta a Elvis como uno de los 10 jóvenes norteamericanos más extraordinarios.10 de enero de 1971.- Fallece la diseñadora francesa Gabrielle "Cocó" Chanel. 11 de enero de 1971.- Se inaugura la presa de Assuan, en Egipto.12 de enero de 1971.- la DIA informó que las fuerzas guatemaltecas habían “eliminado silenciosamente” a cientos de “terroristas y bandidos” en el campo.13 de enero de 1971.- 70 guerrilleros brasileños subían a un avión en Río de Janeiro y partían rumbo al Chile de Allende14 de enero de 1971.- Se estrenó Vente a Alemania, Pepe. Fue vista por 2.078.570 espectadores 15 de enero de 1971.- Ejecución pública de Ernest Ouandié, lider del UPC (Camerún)16 de enero de 1971.- Nace Sergi Bruguera, tenista español. 17 de enero de 1971.- La  visión de ETA VI Asamblea se impone, cuando un comando secuestra a un conocido industrial vasco cuya fábrica estaba en huelga.18 de enero de 1971.- Nace Josep Guardiola, futbolista español. 19 de enero de 1971.- Un grupo de disidentes del Partido Comunista de Venezuela funda el Movimiento al Socialismo (MAS) 20 de enero de 1971.- El cantante español Julio Iglesias contrae matrimonio con la señorita filipina Isabel Preysler, en Illescas (Toledo). 21 de enero de 1971.-  Nace en Madrid jose Ignacio Uceda Leal, torero.22 de enero de 1971.-  El dictador haitiano Francois Duvalier nombra sucesor a su hijo Jean Claude. 23 de enero de 1971.- Se alcanza la temperatura más fría jamás registrada en Estados Unidos, 80 grados bajo cero en Prospect Creek, Alaska.24 de enero de 1971.- Fallece Bill W, fundador de Alcohólicos Anónimos.25 de enero de 1971.- El jefe de las Fuerzas Armadas de Uganda, Idi Amin, asume el poder tras un sangriento golpe de Estado. 26 de enero de 1971.- Nace en Madrid María del Mar Sánchez de la Sierra, de la familia Sánchez de Alarcón.27 de enero de 1971.- Se crea en Francia un ministerio de Protección de la Naturaleza y del Medio Ambiente.28 de enero de 1971.-  Buero Vallejo es elegido miembro de número de la Real Academia a  propuesta de Vicente Aleixandre, Emilio García Gómez y Pedro Laín Entralgo,29 de enero de 1971.- Nace en Albacete Manuel Caballero, torero.30 de enero de 1971.- Las Naciones Unidas promulgan la Convención internacional para la eliminación de todas las formas de discriminación racial. 31 de enero de 1971.- EE.UU. lanza al espacio el "Apolo XIV" en un tercer experimento del alunizaje.

1 de febrero de 1971.- Muere en Limoges, Francia, el pintor y escritor dadaista Raoul Hausmann, 2 de febrero de 1972.- Se firma en la ciudad iraní de Ramsar, la Convención Mundial sobre Humedales.3 de febrero de 1971.- La OPEP fija unilateralmente los precios del petróleo. 4 de febrero de 1971.- La compañía automovilística británica "Rolls Royce Ltd." hace público su expediente de quiebra ante los tribunales. 5 de febrero de 1971.- Los astronautas estadounidenses Alan Shepard y Edgar Mitchell se posan en la Luna con el módulo "Antares". 6 de febrero de 1971.- Nace en El Barraco (Ávila) el ciclista José María “Chaba” Jiménez.7 de febrero de 1971.- Un referéndum celebrado en Suiza aprueba, por mayoría de dos tercios, la concesión del derecho al voto a la mujer. 8 de febrero de 1971.- Se funda el Nasdaq, el primer mercado de acciones tecnológicas del mundo: se empiezan a cotizar más de 2.500 acciones de productos electrónicos.9 de enero de 1971.- Regresa a la Tierra el Apolo XIV.10 de febrero de 1971.- Nace en Francia Béatrice Valle, actriz X especializada en sexo anal.11 de febrero de 1971.- El nuevo plan quinquenal soviético se orienta hacia la producción de bienes de consumo. 12 de febrero de 1971.- Se da en Canarias un caso de  gota fría. 13 de febrero de 1971.- El presidente chileno, Salvador Allende, decide aceptar la reforma constitucional que establece el dominio del Estado sobre todos los recursos mineros y combustibles del país.14 de febrero de 1971.- Se firma el acuerdo de Teherán entre las compañías petroleras occidentales y los países exportadores de petróleo del Golfo Pérsico.15 de febrero de 1971.- Entra en vigor en Gran Bretaña el sistema decimal. 16 de febrero de 1971.- Desaparece Alcibiades Bethancourth, víctima de la dictadura militar panameña.17 de febrero de 1971.- Jacques Lacan imparte la cuarta sesión del seminario “D'un discours qui ne serait pas du semblant”. 18 de febrero de 1971.- Pierre Golendorf, periodista y fotógrafo francés es detenido en La Habana y sometido durante su encarcelamiento a toda clase de torturas psicológicas.19 de febrero de 1971.- Aparece en Inglaterra el single de Paul McCartney que contiene los temas Another Day y Oh Woman Oh Why.20 de febrero de 1971.- Idi Amin Dadá se proclama presidente de Uganda. 21 de febrero de 1971.- Se da en Viena el Convenio sobre Sustancias Psicotrópicas.22 de febrero de 1971.- Hafez al-Assad se convierte en jefe del Estado en funciones de Siria.23 de febrero de 1971.- Un fenómeno espectacular es observado en numerosos puntos de la península cayendo, poco después, a unas 24 millas al Norte de San Sebastián. Se trató del cohete Tibere. 24 de febrero de 1971.- Nace en Barcelona Pedro Martínez de la Rosa, piloto de Formula 1.25 de febrero de 1971.- España se adhiere a la Convención de Ginebra para Alta Mar.26 de febrero de 1971.- Claudio Sánchez-Albornoz presenta su dimisión como Presidente del Gobierno de la República. 27 de febrero de 1971.- Muere Fernandel, actor cómico francés.28 de febrero de 1971.- En la vigésimo tercera jornada del campeonato de Liga el Real Madrid gana al Club Atlético de Madrid por un 1 a 0. Gol de Pirri en el minuto 9.

1 de marzo de 1971.- Se estrena Ransom for a Dead Man, programa piloto del telefilm Colombo.2 de marzo de 1971.- Mujibur Rahman proclama en Dacca a Bangla Desh república independiente de Pakistán, lo que originó una guerra civil. 3 de marzo de 1971.- Fallece en Copenhague el arquitecto y diseñador Arne Jacobsen. 4 de marzo de 1971.- Se estrena en Italia, Muerte en Venecia, de Luchino Visconti.5 de marzo de 1971.- Led Zeppelin interpreta en Belfast por primera vez en directo el tema Stairway to Heaven. 6 de marzo de 1971.- El piloto estadounidense de Formula  Mario Andretti gana el Gran Premio de Sudáfrica.7 de marzo de 1971.- Se inaugura el "Museo Dalí" de Cleveland (Beachwood). 8 de marzo de 1971.- Derrota de Cassius Clay en Nueva York, por puntos, ante el campeón del mundo de boxeo de los pesos pesados, Joe Frazier. 9 de marzo de 1971.- Se aprueba la Ordenanza General de Seguridad e Higiene en el Trabajo.10 de marzo de 1971.- El Atlético de Madrid gana por 1 a 0, gol de Adelardo, al Legia de Varsovia en partido de Ida de los Cuartos de Final de la Copa de Europa.11 de marzo de 1971.- Se crea la Universidad Politécnica de Madrid, a la par que las de Cataluña y Valencia.12 de marzo de 1971.- Fernando Baena cumple 9 años.13 de marzo de 1971.- Nace en Esplugues de Llobregat (Barcelona), Carme Chacón Piqueras, secretaria de Cultura. 14 de enero de 1971.- En una conferencia dada en Granby, Canadá el arzobispo Lefebvre habla sobre la Santa Misa. 15 de marzo de 1971.- Tiene lugar en Argentina la insurrección popularconocida por el Viborazo. 16 de marzo de 1971.- JUDAS PRIEST se presenta con sus nuevos integrantes Kenneth Downing e Ian hill en Essington, Inglaterra. 17 de marzo de 1971.- Mueren tres trabajadores en la construcción del tramo de metro entre Avda. América - Pueblo Nuevo.

 

 

 

 

 

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2005. Compañía de Caracas. ESPACIO MÓVIL (documentación teórica)

PRESENTACIÓN

Proyecto                   Espacio móvil

Autoría del proyecto    La Compañía de Caracas (fundada en abril de 2004) formada por Ángela Bonadies y Maggy Navarro

Intervención efímera    Se intervendrá el eje del Paseo de la Castellana y del Paseo del Prado con imágenes fotográficas colocadas en paradas de autobuses y sobre autobuses que cubran esa ruta

Temática de la intervención    Fotografías urbanas actuales de la ciudad de Caracas

Materiales    Vinilo adhesivo translúcido para las paradas y los autobuses. De ser posible: duratrans Day and night para los espacios reservados a publicidad en las paradas de autobuses

“…cuando pienso en algo, de hecho, pienso en otra cosa. No se puede pensar en algo más que pensando en otra cosa. Por ejemplo, usted ve un paisaje que es nuevo para usted, pero es nuevo para usted porque lo compara en el pensamiento con otro paisaje antiguo, que ya conoce.”  Jean-Luc Godard

Aludiendo a la cita de Godard que abre este proyecto, nuestra intención es establecer un puente entre la ciudad intervenida, Madrid, y una ciudad latinoamericana, Caracas, a través de imágenes fotográficas a color colocadas en paradas de autobuses y en autobuses que cubren el eje de acción propuesto en Madrid Abierto.

El proyecto Espacio móvil busca jugar con las acepciones de “circulación” y “movilidad” en sus sentidos urbano –transporte- y mediático -circulación de información-, para crear una paradoja visual -un disfraz- y reflexionar sobre “la ciudad” a través del desplazamiento y la presencia de una dentro de otra.

Ciudad moderna latinoamericana por excelencia, Caracas fue una promesa de “futuro” a partir de las grandes intervenciones urbanas y construcciones de los años 50, que reflejaban su bonanza económica. Cincuenta años después, en la actualidad, Caracas es una ciudad en permanente movimiento que sufre a diario pérdidas, tanto en su memoria espacial como en los conceptos urbanos y técnicos que sustentan su habitabilidad.

La apertura de Madrid nos permite, de una manera visual, hacer una conquista espacial a través de fotografías del centro de Caracas (imágenes actuales de sus calles, sus edificios y su transporte) y a la vez ahondar en el carácter público y las posibilidades críticas de los objetos urbanos (autobuses y paradas en nuestro caso), fuera de las instituciones oficiales y de los soportes convencionales del arte. Así mismo tomamos como antecedente conceptual la intervención pictórica sobre autobuses realizada por el artista venezolano Carlos Cruz-Diez en La Bienal de Artes Visuales celebrada en Porto Alegre en el año 1997.

La Compañía de Caracas surge del interés por lo urbano y de la necesidad de registrar los viejos y nuevos fenómenos que definen “la ciudad”, con una especial atracción por nuestra ciudad de origen, la cual sufre una contradicción esencial y se define entre arcaísmos y  novedades, entre lo rural y lo tecnológico, entre una permanente mutación y particularidades inmutables.

En las imágenes que anexamos colocamos ejemplos -no definitivos- de nuestra intervención, cuyo espíritu se define entre “Venezuela tropical que linda es” y “Ocaso jubilación”, frases que se leen sobre los autobuses que nos sirven de coartada.

 

 

 

 

 

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2005. Compañía de Caracas. ESPACIO MÓVIL (documentación técnica)

Nuestro proyecto se basa en colocar imágenes fotográficas actuales de Caracas en paradas de autobuses que se encuentren en el eje de la convocatoria y también en autobuses que cubran ese trayecto.  El material a utilizar es vinilo adhesivo translúcido. A continuación detallamos el presupuesto desglosado.

PARADASDimensionesVariables, alrededor de 10m2 por parada. Cristales útiles: alrededor de 2.20 metros de altura y entre 3 - 5 metros de largo. Ventana de publicidad: 1.70 x 1.15 metros aprox.

Material a utilizarVinilo translucido para los cristales. Material day aŠaµ–ight para la ventana reservada a publicidad, de ser posible utilizarla. Este material se aprecia perfectamente de noche y día sin necesidad de iluminación especial.

AUTOBUSES   DimensionesVariables, alrededor de 20 m2 por autobús (una sola cara).

Material a utilizarVinilo exterior translúcido (llamado windows), que es un material especial para colocar también sobre las ventanas: desde dentro se puede mirar al exterior.

GASTOS DE MONTAJE          Instalación del vinilo sobre los autobuses y en las paradas por operarios especialistas.

 

 

 

 

 

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2005. Colectivo Tercerunquinto. S/T (documentación teórica)

Cada uno de los tres proyectos aquí propuestos busca con la ayuda de la intervención una modificación de la experiencia urbana, para este caso nos hemos basado casi exclusivamente en los sistemas de transito y los sitios que conviven entre estos sistemas, como son las jardineras y áreas verdes. 

Estos proyectos consideran argumentos críticos que subrayan el orden y el planeamiento del sistema y diseño urbano, aquí se insertan y se activan nuestros proyectos, al señalar por un lado la naturaleza de la ciudad que vive bajo sistemas de practica social que permean y socavan los espacios y por otra reafirman una circunstancia mutable del planeamiento urbano.

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Colectivo Tercerunquinto. S/T (documentación técnica)

DESCRIPCIÓN DEL MONTAJE Y NECESIDADES TÉCNICAS

Tratándose en nuestro caso de obras que tienen como soporte conceptual la arquitectura y el urbanismo, buscamos en su realización los materiales propios de la construcción y utilizamos los mismos sistemas que esta ocupa, por este motivo no existe una necesidad especial, en estos proyectos, de montaje o requerimientos técnicos extras que no hayan sido indicados en el listado del siguiente punto.

 

AMPLIACIÓN DE UNA ÁREA VERDE

El proyecto ampliación de una área verde consiste en extender hacia la calle y la banqueta una de estas áreas generando un espacio entre dos de los sistemas de orden del planeamiento urbano con el vial y el peatonal.

REQUERIMIENTOS

Equipo técnico para construcción:•    cortadora horizontal de concreto con disco•    pico •    pala•    carretilla•    cinta métrica•    nivel•    madera para construcción (en caso necesario)

Equipo técnico para jardinera:•    rastrillo  •    malla para cribar tierra•    cubeta•    manguera•    pico •    pala

Material de construcción:•    concreto (en caso necesario)•    block o ladrillo (en caso necesario)•    pintura (en caso necesario)•    material decorativo (si este existe en el contexto)•    hierro para elementos urbanos (si este existe en el contexto)•    varilla (en caso necesario)•    Materiales de jardinería:•    rollo de césped y/o flores (dependiendo de las características del diseño ornamental)•    tierra para plantas•    Fertilizantes

Mano de obra:•    operador para cortadora de concreto•    jardinero•    Albañil

CONEXIÓN DE DOS JARDINERAS

Proyecto Conexión de dos jardineras: dos jardineras son conectadas a partir de la extensión de una de ellas interrumpiendo un sistema de orden urbano, la calle.  Esta interrupción es cometida por un sitio delimitado y considerado de ornamento.

REQUERIMIENTOS

Equipo técnico para construcción:•    cortadora horizontal de concreto con disco•    pico•    pala•    carretilla•    cinta métrica•    nivel •    madera para construcción (en caso necesario)

Equipo técnico para jardinera:•    rastrillo•    malla para cribar tierra•    cubeta•    manguera •    pico•    Pala

Materiales de construcción:•    concreto•    block o ladrillo (en caso necesario)•    pintura (en caso necesario)•    material decorativo (si este existe en el contexto)•    hierro para elementos urbanos (si este existe en el contexto)•    varilla (en caso necesario)

Materiales de jardinería: •     rollos de césped y/o flores (dependiendo de las características del diseño ornamental)•    tierra para plantas•    fertilizantes

Mano de obra:•    operador para cortadora de concreto•    jardinero•    Albañil

CONEXIÓN DE DOS BANQUETAS

En este otro caso, las banquetas, pertenecen a un sistema de distribución y transito peatonal, suponen un orden en la delimitación de recorridos dentro de la planeación urbana pero que por medio de la obstrucción y extensión interrumpe otro sistema de la misma naturaleza, este sistema son las calles de uso casi exclusivo de vehículos.

REQUERIMIENTOS

Equipo técnico para construcción:•    pico •    pala•    carretilla•    cinta métrica•    nivel•    madera para construcción •    cortadora horizontal de concreto con disco (en caso necesario)•    revolvedora para concreto armado

Materiales de construcción:•    concreto armado•    block o ladrillo•    pintura (en caso necesario)•    material decorativo (si este existe en el contexto)•    hierro para elementos urbanos (si existe en el contexto)•    varilla

Mano de obra:•    operador para cortadora de concreto•    albañil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Colectivo Tercerunquinto. S/T (documentación visual)

2005. Colectivo Tercerunquinto. S/T (documentación visual)

BOCETOS

AMPLIACIÓN DE UN ÁREA VERDE

 

CONEXIÓN DE DOS JARDINERAS

 

CONEXIÓN DE DOS BANQUETAS

 

TRABAJOS RELACIONADOS

SELECCIÓN FOTOGRÁFICA

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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FAUBOUR BETUNE

 

 

 

 

 

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2005. Óscar Lloveras. KAMIYAMA, Japón, 1999

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CHAMPS 

         

COLLINE

         

FOREST

       

KAMIYAMAla Montagne des DieuxIchinosaka, Japón, 1999Installations sur les chemins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2005. Óscar Lloveras. JARDÍN VOBAN

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2005. Óscar Lloveras. ARTIUM, París, 2003

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2005. Óscar Lloveras. S/T (documentación visual + vídeos / trabajos relacionados)

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JARDÍN VOBAN

 

        

    

ARTIUM 2003

                                                          

      

ATELLIER, LILLE

 

 

 

 

 

 

 

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05dimd0697

2005 / 2004.06.21. EUROPACONCOSI.COM. Madrid Abierto 2005

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05ditd0693

2005 / 2004.06.15. LICEUS.COM. Madrid Abierto 2005 (Convocatoria)

2005 / 2004.06.15. LICEUS.COM. Madrid Abierto 2005 (Convocatoria)

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05dimd0689

2005 / 2004.06. ARTSERVIS.COM. Convocatoria

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05ditd0687

2005 / 2004.06. MARC3ART.COM. Convocatoria

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05ditd0685

2005 / 2004.05.28. ARTSERVIS.ORG. Convocatoria

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05ditd0683

2005 / 2004.05.24. ARGA.COM. Madrid Abierto 2005. Convocatoria

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05dimd0680

2005 / 2004.05. PLANOAZUL.COM. Convocatoria internacional. Madrid Abierto

2005 / 2004.05. PLANOAZUL.COM. Convocatoria internacional. Madrid Abierto

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05ditd0677

2005 / 2004.04.5-12. INIVA.ORG. Madrid Abierto. Convocatoria

2005 / 2004.04.5-12. INIVA.ORG. Madrid Abierto. Convocatoria

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05ditd0676